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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:20

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                                                         L'Empire Romain en 90

 

  Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

                       http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm 

 

                            Apocalypse Expliqué en 26 articles  

 

Article: (2) (les différentes genres d’Apocalypse dans la Bible)

Ainsi comprise, l'œuvre de notre auteur prend la forme d'une prophétie, une littérature compréhensible seulement à peu de personnes simplement parce qu'elles font appel à un petit cercle d'initiés en utilisant un langage mystérieux, pour échapper au contrôle de la censure de la police de ce monde: la protestation de la conscience face à pressions insupportables, la revendication d'une vision différente et plus juste de la société et du monde entier, c’est l’appel à résister lors de la tempête, dans la conviction que le serein va retourner à envahir le ciel.

   

Au lieu d'être une prophétie du sinistre et de la fin du monde, comme beaucoup l'ont affirmé en le lisant de façon littérale, ce livre prend la forme d'un message concret d'espoir, adressé aux Églises en situation de crise interne (chapitres 1-3) et affectées par la persécution de la grande prostituée, c'est à dire celle de la Rome impériale, avec son arrogance brutale et son désir d'être adoré comme une divinité (13: 12-18, 14: 9-13), affin de récupérer la fermeté dans la foi et le courage du témoignage. Le but ultime vers lequel l'histoire est en mouvement n'est pas le triomphe du dragon avec des têtes innombrables, mais celui de l'Agneau, c'est à dire le Christ, et à la Babylone dévastatrices fera suite à jamais, la Jérusalem de la paix, la lumière et la vie éternelle.


L'auteur utilise des images déconcertantes pour nous, où le symbolisme et la numérologie sont en constante évolution, comme les couleurs du spectre réfractée par un prisme de verre: les secrets les plus cachés, empilés comme dans un film zoomé qui nous laisse sans aucun doute le souffle coupé.

 

Les gens, les esprits, les animaux, les événements naturels, des rêves, des visions, des nombres (chiffres), des énigmes en puzzles, des signes cosmiques, et villes. Tout cela comme une tapisserie de la plus incroyable flamboyante et en constante évolution tel que jamais soit sortie de la plume de l'homme: le résultat est l'un des textes les plus fascinants de la Bible, qui ont à jamais frappé l'imagination des écrivains, la puissance expressive des artistes, la capacité d'abstraction des mystiques.


Cette interprétation solennelle de l'histoire à la lumière de la foi et de l’espérance chrétienne est certainement une des plus difficile à comprendre de toute la Bible, dense tel qu’elle est de signes et de symboles majestueux, parmi lesquels dominent les grands septénaires places au centre de la composition (Chapitres 6-15):

 

Les Sept Sceaux cassés, le son des Sept trompes, les sept anges qui tiennent les sept coupes du jugement. Tous des Sept, comme sept sont les églises à qui est adressée cette révélation. C’est justement de révélation qu’on parle = Apocalypse («Apocalypsis» en grec, = dévoilement) la divulgation par exemples): Apocalypse sera pour toujours le titre de cette énigmatique ouvrage, du mot grec par lequel le livre commence.

 

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 Le genre apocalytique

 

En réalité, quand on parle de Apocalypse, bien que nous nous référons à elle comme à « l’Apocalypse » par définition, il serait plus correct de parler des l'Apocalypses, ou encore mieux, du genre «apocalyptique»,

 

il s’agit la d’un genre littéraire et théologique très répandue dans le judaïsme tardif,

 

qui tend à naître spontanément dans les périodes turbulentes de l'histoire du peuple élu. Il se manifeste dans la Bible en commençant dans le deuxième siècle avant JC, c. à d. quand la prophétie est épuisé, YHWH cesse de parler "directement" à son peuple, lequel a la sensation que les cieux sont fermés définitivement.


C'est alors, au fait que l’homme ressent le besoin de relire toute son histoire à la lumière de l'action de Dieu en elle, de sorte que même les moments les plus tragiques (la destruction du Temple de Salomon, l'exil à Babylone, la persécution par les Séleucides) puissent assumer un sens dans le contexte d'un plan global de salut du Seigneur. Ce genre littéraire nous le rencontrons dans li livre du Prophète Isaïe dans, l’ainsi nommée, «Apocalypse d'Isaïe» (Isaïe: chapitres 24-27) et dans celui de Zacharie (Zacharie: chapitres 9-11):

 

1. Voici, l'Éternel dévaste le pays et le rend désert, Il en bouleverse la face et en disperse les habitants.

20 La terre chancelle comme un homme ivre, Elle vacille comme une cabane; Son péché pèse sur elle, Elle tombe, et ne se relève plus.
21 En ce temps-là, l'Éternel châtiera dans le ciel l'armée d'en haut, Et sur la terre les rois de la terre.

22 Ils seront assemblés captifs dans une prison, Ils seront enfermés dans des cachots, Et, après un grand nombre de jours, ils seront châtiés.
23 La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion; Car l'Éternel des armées régnera Sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Resplendissant de gloire en présence de ses anciens » »(Esaïe 24: 1,20 à 23).

14 L'Éternel au-dessus d'eux apparaîtra, Et sa flèche partira comme l'éclair; Le Seigneur, l'Éternel, sonnera de la trompette, Il s'avancera dans l'ouragan du midi.

15 L'Éternel des armées les protégera; Ils dévoreront, ils vaincront les pierres de la fronde; Ils boiront, ils seront bruyants comme pris de vin; Ils seront pleins comme une coupe, Comme les coins de l'autel.
16 L'Éternel, leur Dieu, les sauvera en ce jour-là, Comme le troupeau de son peuple; Car ils sont les pierres d'un diadème, Qui brilleront dans son pays. »(Zacharie 9:14-16)


Mais même dans le livre de Joël et celui de Daniel, en plus des descriptions extraordinaires d'Ézéchiel, qui affectent ainsi le texte de Jean:

1. Sonnez de la trompette en Sion! Faites-la retentir sur ma montagne sainte! Que tous les habitants du pays tremblent! Car le jour de l'Éternel vient, car il est proche,

2 Jour de ténèbres et d'obscurité, Jour de nuées et de brouillards, Il vient comme l'aurore se répand sur les montagnes. Voici un peuple nombreux et puissant, Tel qu'il n'y en a jamais eu, Et qu'il n'y en aura jamais dans la suite des âges.

3 Devant lui est un feu dévorant, Et derrière lui une flamme brûlante; Le pays était auparavant comme un jardin d'Éden, Et depuis, c'est un désert affreux: Rien ne lui échappe.» (Joël 2:1-3).

15. Tandis que moi, Daniel, j'avais cette vision et que je cherchais à la comprendre, voici, quelqu'un qui avait l'apparence d'un homme se tenait devant moi.

16 Et j'entendis la voix d'un homme au milieu de l'Ulaï; il cria et dit: Gabriel, explique-lui la vision.

17 Il vint alors près du lieu où j'étais; et à son approche, je fus effrayé, et je tombai sur ma face. Il me dit: Sois attentif, fils de l'homme, car la vision concerne un temps qui sera la fin. » ( Daniel 8: 15-17).

    

1. En ce temps-là se lèvera Michaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.

2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.

3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.» (Daniel 12:1 à 3)

Ce genre littéraire était si répandu qu'il est également exprimé dans le christianisme naissant, comme en témoigne la soi-disant «Révélation des synoptiques» (Marc 13, Matthieu 24: 1-36, Luc 17: 22-37, 21: 5-33):

Il y a l'"Apocalypse Pauline", présent en plusieurs étapes dans les Lettres de saint Paul (1 Thessaloniciens 4: 15-17; 2 Thessaloniciens 2: 1-12):

   

1. Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères,
2 de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là.

3. Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition,

4 l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.


5 Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous?

6 Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse qu'en son temps.

7 Car le mystère de l'iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.

8 Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement.


9 L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,
10 et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés.
11 Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge,

12 afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. ( 2 Thessaloniciens 2: 1-12).

 

pour continuer:   (3) Apocalypse: Les apocryphes et l'Apocalypse johannique

 

                           Apocalypse Expliqué en 26 articles 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:15

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                         Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm

 

 

                       Apocalypse Expliqué en 26 articles 

 

Article: (3) Les Apocalypses apocryphes et  l'Apocalypse johannique

   

En plus de ces sources bibliques, il convient de mentionner une vaste galaxie de compositions extrabiblique et apocryphes. Voici une liste des principaux titres dans l'ordre chronologique de composition, qui est considéré comme couvrant une longue période de temps:

 

Testament des Douze Patriarches (deuxième siècle avant J.-C. - Ier siècle avant JC) 

Livre d'Énoch éthiopien  (deuxième siècle avant JC - IIe siècle après JC)
Oracles sibyllins (deuxième siècle avant JC - VIIe siècle après J.-C.)

Traité de Sem (premier siècle avant JC)

Livre des Jubilés (Ier siècle avant JC)

Apocryphe d'Ézéchiel (I siècle avant JC - I siècle après JC)

Apocalypse de Sophonie (I siècle avant JC - I siècle après JC)
Livre des secrets d'Énoch (Ier siècle A. D.)

Assomption de Moïse (le premier siècle, A. D.)

Quatrième Livre d'Esdras (fin du premier siècle, A. D.)

Apocalypse d'Abraham (I-II siècle A. D.)

Apocalypse d'Adam (I-IV siècle A. D.)

Apocalypse d'Élie (IIe siècle I-IV)

Apocalypse grecque de Baruch (I-III e siècle A. D.)

Apocalypse syriaque de Baruch (Début du IIe siècle après JC)

Apocalypse de Sidrac (deuxième siècle après J.-C. cinquième)

Apocalypse grecque d'Esdras (II ème siècle après JC-IX)

Révélation d'Esdras (avant le neuvième siècle, A. D.)

Vision d'Esdras (IV-VII siècle A. D.)

Apocalypse de Daniel (IXe siècle A. D.)

Questions d'Esdras (calendrier incertain)


Le Livre éthiopien d'Énoch et le Livre des Jubilés sont réputés en fait inspiré, et donc bibliques par l'Église copte. Certains de ces textes ont été par moi déjà pris en considération dans un autre hypertexte, celui qui est dédié aux livres historiques de l'Ancien Testament, auquel je vous renvoie dans la section «apocryphes» pour en savoir un peu plus et pour apprendre davantage et pour connaître plus de détails sur le genre apocalyptique judaïsme tardif.

 

En tout cas, ce genre littéraire est très proche de celui qui est prophétique, duquel, cependant, se distingue par le fait que tandis que le prophète reçoit des révélations divines et les transmets oralement, l'auteur apocalyptiques les reçoit sous la forme de visions et les mets par écrit. Par ailleurs, ces visions ne sont pas claires en soi, mais plein d'images, figures, numéros, le tout avec un sens caché allégorique, ce qui les rend particulièrement difficile à interpréter.

 

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Dans ce genre, l'Apocalypse de Jean est un travail vraiment original. Comme les apocalypses les plus anciennes, elle a été écrite dans un moment difficile de persécution et de silence apparent de la part de Dieu, comme nous l'avons dit au début. Cependant, il a les traits distinctifs qui en font une œuvre unique.

Pour commencer, tous les discours sur la lutte contre l'apocalypse eschatologique de ces derniers jours entre le Bien et le Mal, et l'inévitable victoire de Dieu et de Ses fidèles. Habituellement, cependant, l'auteur d'une apocalypse est caché sous le nom d'un personnage qui a vécu dans le passé lointain (Énoch, Moïse, Esdras, même Adam).

Mais dans ce cas par la révélation divine est le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui est le révélateur par excellence de Père, le médiateur ange de la révélation et l'apôtre Jean, qui reçoit le message révélé et, tandis qu'elle avait écrit, il envoie aux chrétiens de le lire et de méditer.

Presque toutes les Apocalypses apocryphes ont en revue les périodes passées et futurs, qui sont encore plus dramatiques que les versions précédentes. L'auteur de l'Apocalypse du Nouveau Testament, cependant, ne calcule pas les dates comme Daniel (cf. Dan 9:24) et ne fournit pas les époques nouvelle, dominée par des tyrans et des monstres par rapport à laquelle les personnes présentes sont des agneaux inoffensifs:
avec le Christ est venu le temps définitif de Dieu, et la promesse du Royaume a déjà fait dans une certaine et irréversible.

En ce sens, la «prophétie» n'est pas la prédiction de Jean de l'avenir, mais l'interprétation de ce à quoi à travers les yeux de Dieu, ont peut voir son dessin. Notre Apocalypse donc s'approprie le langage des apocalypses juives, mais totalement détaché de leur tendance à se dissoudre afin de projeter cela dans un avenir des promesses messianiques du Christ qui ont déjà été achevés et, comme Charlie Chaplin mentionne également dans son film "La Dictateur », « le Royaume de Dieu est en chaque homme. »


Les apocalypses juives n’ont réservé pour le Messie, qu'un rôle limité. Mais ici le Messie Jésus est le centre de toutes les visions, sa vie est le point de vue à partir duquel vous devez regarder l'histoire entière ( Ap 1:5, 3:21, 7:14, 12:5.11):

 

Apocalypse 1:5  « 5 et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, »
Apocalypse 3:21 « 21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. »

Apocalypse 7:14 «   14 Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. »

Apocalypse 12:5 à 11  « 5 Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. 6 Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
7
Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,
8 mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.

9 Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

10 Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.

11 Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.

12. C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. »

 

Il a vraiment dans les mains le destin du monde et rassemble les élus de tous les coins de la Terre. L'attitude supposé à son égard est cruciale pour le jugement final. Combattre et tuer son l’équivalent fidèle à tenir entre les disciples de Satan, le pouvoir politique qui s'oppose à son royaume (dont la domination de Rome) est définie dans des termes sans équivoque de l'Antéchrist.

 

Au contraire, celui qui résiste, à la fin, malgré la Grande Tribulation est sûr du salut et de la présence vivante du Christ, dans Son Royaume et Sa lumière. En bref, la Révélation chrétienne n'est pas simplement un hymne à la puissance de Dieu, mais un éloges à son Christ, qui apporte le salut au monde à travers une rupture nette dans l'histoire humaine.


C'est aussi le livre de l'Église. Pour ce nouveau peuple de Dieu, caractérisé par la foi en Jésus-Christ. Par l'espoir de son retour, par fidélité à sa parole, par la résistance contre la persécution, les martyrs jouer un rôle central. Ce livre marque le chemin de l'Église, qui est à l'épreuve: il ne faut pas chercher une résidence permanente sur la terre, mais en attendant l'achèvement de la Nouvelle Alliance, la seconde venue du Christ, la gloire de la Jérusalem nouvelle, dont la glorieuse vision se termine dans la dignité le livre.


L'auteur se réfère aux paroles de Jésus qui promet le triomphe après la tempête ( Jean 16:33) « 33 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. »

et intègre les grands thèmes de la Journée traditionnelle du Jugement, où Dieu Lui-même va récompenser et venger ses fidèles. Cela ne signifie pas que le livre soit lu comme un message de vengeance, ou qui encourage presque de se venger contre les misères et les maux de ce monde, mais représente plutôt un grand message d'espoir, de persévérance, l'endurance.


Il vous empêche de définir l'absolu dans une époque particulière de l'histoire, conduit au rejet de l'idolâtrie quel que soit le pouvoir qui cherche à l'imposer, rappelle le Grand Prix préparé pour ceux qui restent fidèles au Christ jusqu'au martyre, n'oubliez pas que la vie humaine reste à tout moment sous les jugements de Dieu, nous enseigne à la louange de la grandeur du Seigneur Jésus, qui est l'Alpha et l'Oméga, puis la totalité et l'universalité de toutes choses. 

 

Pour continuer:

 

    (4) Apocalypse: Jean L’auteur se présente, Subdivision du texte 

 

 

 

                     Apocalypse Expliqué en 26 articles  

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:12

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                     Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

                   http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm

                                     Apocalypse Expliqué en 26 articles 



Article: (4)

L’auteur Jean, époque de composition et Subdivision du texte

    

L'auteur se réfère à lui-même comme Jean (Apocalypse. 1:1.4.9; 22:08)

«1:1 Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean, »  «22: 8 C'est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j'eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l'ange qui me les montrait, pour l'adorer.»

«1: 4 Jean aux sept Églises qui sont en Asie: que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, »

«22: 8 C'est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j'eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l'ange qui me les montrait, pour l'adorer. » Et il se présente à ses lecteurs en tant que leur «frère et compagnon dans la tribulation" (1:9),

 

«1: 9. Moi Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la persévérance en Jésus, j'étais dans l'île appelée Pathmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. » déporté à cause de sa foi dans l'île grecque de Pathmos dans le Dodécanèse. Il appartient à cette catégorie que l'on appelle les prophètes du Nouveau Testament (1:1-20, 22:9), « 22:9 Mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu.»

Il a une grande autorité parmi les églises de la province romaine de l'Asie Proconsulaire (Anatolie occidentale moderne), et tout simplement d'identifier avec l'apôtre Jean, fils de Zébédée, comme toute la tradition des Pères des premiers siècles.


Cette identification a été à plusieurs reprises remise en doute, par se que l'auteur n'évoque pas les épisodes des évangiles comme un témoin oculaire, comme le fait l'auteur du quatrième Évangile, et pourquoi, malgré de nombreuses similitudes avec les écrits johanniques, les différences seraient encore visibles, en particulier concernant la langue utilisée et le contexte différent théologique.

 Mais étant donné que les lecteurs de l'époque étaient certainement très familiers avec cet auteur,  Jean l’Apôtre qui, selon toute probabilité est d'origine juive, à juger de la compétence et par l'habileté avec laquelle il présente et traite le genre apocalyptique, que selon la tradition, il serait devenu le premier évêque d'Éphèse (par coïncidence, l'une des sept églises), où il vivrait avec Marie, confiée par le Christ sur la croix, et serait également le seul apôtre qui est mort de vieillesse, même sous le règne de Trajan (98-117. 

 

C'est Justin (100-162) le première, autour de 150, qui identifie dans le prophète Jean de l'Apocalypse avec l'apôtre Jean. Irénée (130-202) établir que l'auteur de l'Évangile et de l'Apocalypse sont une seule et même personne après lui Hippolyte (170-235), Tertullien (160-230), Origène (185-254) et l'ensemble de l'identification chrétienne reprendra la tradition.

Aujourd'hui de nombreux critiques ont tendance à expliquer les différences importantes entre l'Évangile de Jean et l'Apocalypse, qui coexistent avec des similitudes indéniables, au-delà de la notion même d '« auteur » et son remplacement par une tradition d'exégèse intellectuelle et spirituelle désignée comme l'école " johannique ».

En d'autres termes, selon ces commentateurs, l'auteur n'est pas l'apôtre, mais un chrétien de l'église primitive très proche de lui, qu'il pouvait ramasser la tradition apocalyptique, en l'adaptant à la révélation de Jésus, et en intégrant les points forts de la tradition johannique.

 

Les thèmes communs entre l'Évangile et l'Apocalypse serait source de la prédication commune dans ce groupe de disciples. En tout cas, même si l'auteur n'était pas l'Apôtre lui-même, ne peut être que un de ses plus proches disciples, qui étaient venus avec lui de la Palestine, et cela suffit pour dire que le Fils de Zébédée est au moins le fondateur de l'école de pensée qui a conduit à l'Apocalypse, basée sur cette identification, par la suite, nous nous en tiendrons à la tradition et continuons à appeler l'auteur par le nom de l'apôtre Jean. Ce n'est pas une coïncidence si par Ludovico Ariosto, Jean est appelé "l’écrivain de l’obscure Apocalypse’’ (Orlando Furioso, canto XXXIV, 86).

 

Le discours de « l'école johannique » a été toutefois extrémisé par certains commentateurs, que tout au long du XIXe siècle ont voulu expliquer les répétition les contradiction, les apparentes absences de logique dans l’Apocalypses en supposant une pluralité de sources:

Boismard Marie Émile (1916-2004), par exemple, a identifié trois écrits à l'origine du livre: Une apocalypse écrite sous le règne de Néron, une autre datant de l'époque de Domitien, et aussi à part sont les lettres aux sept Églises.

A la fin du I° siècle, un compilateur aurait rencontré ces documents. Sans exclure la possibilité de multiples sources, cependant, presque tous les commentateurs préfèrent aujourd'hui insister sur l'unité fondamentale du travail de la plume d'un auteur réel, Jean.

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Eruption apocalyptique du Vesuve en 79 qui a enseveli Pompey 

La composition par âge:


Selon Clément d'Alexandrie (150-215), Irénée, Origène et Jérôme (347-420), quelques allusions permettent de dater l'Apocalypse, dans sa configuration actuelle, au moment de la persécution que Domitien, a ordonné à la fin de son empire ( 81-96). C'est l'opinion de la plupart des exégètes contemporains. quelques-uns, suivent l’avis de Épiphane de Salamine (315-403), ont antidaté le travail, sous le règne de Claude (41-54), tandis que d'autres ont choisi l'époque de Néron (54-68), dont la persécution a été particulièrement violente contre les chrétiens, afin d’identifier le fils d'Agrippine la Jeune avec la Bête. En effet, certains passages du livre de l'Apocalypse suggère que le Temple de Jérusalem est encore debout, tels que:  "Lève-toi et mesure le temple de Dieu» (11:1)

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 Tito Flavio Domiziano (81-96 d.C.), dessin aux crayons, pastel et cire de Serena Piotti étudiante de l’auteur  

   

L'exégète Douglas Robinson s’était basée seulement sur ce passage de Apocalypse 11:1 pour proposer une ancienne datation, mais il est possible que l'auteur (Jean) utilise des sources contemporaines à Néron qui circulaient au temps johannique, dans son complexe, cependant, le livre plaide en faveur d'une date ultérieure, en raison du fait que la situation décrite dans les lettres aux sept églises correspond bien aux conditions religieuses de la fin du I° siècle en Asie Mineure

L'utilisation fréquente du mot «Babylone» pour désigner Rome pourrait offrir une clé à la datation: d'une part, la plupart des citations de ce terme dans les sources juives sont situés dans le deuxième livre d'Esdras, l'Apocalypse de Baruch et le Oracles sibyllins, tous des textes juifs apocryphes écrits vers la fin du I° siècle, d'autre part, cette comparaison entre Babylone et Rome, au-delà des images communes de ces deux villes d'une grande richesse, la décadence et le pouvoir politique, pourrait se rapporter au fait que l'une et l'autre ont été responsables de la destruction de Jérusalem, à 650 ans de distance.

 

Subdivision du texte de l’Apocalypse

Comme nous le fait comprendre clairement l’auteur, (Jean), le livre de l'Apocalypse est divisé en deux parties.

La première traite des «choses présentes», cet - à - dire de la situation de l'Église à la fin du premier siècle, en particulier Jean dirige son message aux sept églises d'Asie Proconsulaire romains, qui étaient ceux qu'il évangélisait, mais dans le symbolisme apocalyptique du chiffre sept est indiqué l'exhaustivité et l'universalité, comme nous allons le voir en parlant des septénaires qui reviennent avec beaucoup d‘insistance; donc le message de Jean est valide pour l’Église en tout lieu et en tout temps.

 

La deuxième partie, qui constitue le cœur du livre, est pour faire connaître "les choses qui viendrons après les présent’’ (après de ceux qui sont au temps de l’Église de Jean), cet - à - dire de ce qui est l'avenir de l'Église. Cependant, il faut veiller à ne pas mal comprendre cette deuxième partie de l'œuvre: elle ne veut pas nous indiquer à l'avance son déroulement dans le future, mais c’est un fort avertissement de ce qui sera l‘histoire de l'Église (les persécutions subit au temps de Jean ne finirons pas), mais elle doit en tout temps et continuellement combattre contre le règne du Mal, subir les plus graves persécutions, diffuser l’Évangile et veiller dans l’attente du retour dernier de Jésus Christ parce que la victoire définitive sera de Dieu et de son Église.

 

En d'autres termes, l’Apocalypse n'est pas une collection de énigmatiques Centuries comme celles de Nostradamus, ni une liste des papes du futur comme celle de Malachie, mais une description de ce qui pour nous (en tout temps) est le présent, cet - à dire la vie de l'Église dans le siècle actuel et en tout temps, coincé entre la persécution, les contradictions et les tentations de jeter l'éponge, à la déchirure permanente entre ceux qui veulent suivre strictement le message du Christ, sans compromis avec le monde, et ceux qui sont prêt à se réconcilier avec le tyran du moment.


Mais, d'un point de vue du contenu, les commentateurs ont divisé le livre comme suit. Après un prologue (1,1 à 8), et la présentation des salutations, il est divisé en trois parties principales:

 

1) Partie I (1:9-3:22): Jean reçoit et a été chargé d'écrire le message du Christ, et le communique à travers sept lettres aux sept églises d'Asie Mineure. 

2) Deuxième partie (4:1-20:10):

Préparation pour le Jour du Jugement. Contient quatre séries de visions symboliques):
2a) Les Sept Sceaux (4:5-8:5): la conquête, la guerre, la famine, la mort, les martyrs, l'enfer s'est déchaîné, (l'entracte du triomphe des martyrs), l'encensoir d'or.

 

2b) Les sept anges avec sept trompettes (8:6,11,19): la grêle, le feu, la mer de sang, l’étoile "Absinthe", les éclipses, les criquets, la cavalerie, (l'entracte du livret), l'hymne céleste. 

2c)

Les Sept Signes (12:1-14:20): Le Dragon, la Bête de la mer, la Bête de la Terre, l’agneau et la vierges, le signe des bons, le Fils de l'homme, et quelques mots de la fin et du jugement.

2d)

Les Sept Calices (15:1-16:21): versée sur terre, sur mer, en les fleuves, dans le soleil, sur le trône de la Bête, l'Euphrate, (l'entracte des trois démons), dans l'air.

3) Troisième partie (17:1-22:15): Le Jour du Jugement. Il est divisé en trois sections: 

3a) Le jugement

contre Babylone (17:1-19:10)

3b),

le dernier combat (19:11-20:15)

3c) de la vision de la Jérusalem céleste (21:1-22:5)

Ces trois sections, avec les quatre dans la deuxième partie du livre,

forment un septénaire (une autre période de sept) qui englobe l'ensemble du livre des visions. Il clôture le livre par un épilogue (22:6-21), qui exprime le désir ardent de la venue de Jésus dans la gloire.

 

Pour continuer:      (5) Apocalypse: Dans l’Histoire de l'Art  

 

                      Apocalypse Expliqué en 26 articles

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:10

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                       Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

              http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm

                         Apocalypse Expliqué en 26 articles  

 

  Article: (5) L'Apocalypse dans l’Histoire de l'Art

 
Comme vous pouvez l'imaginer, les artistes de tous les temps ont tiré généreusement de l'Apocalypse pour créer des œuvres importantes, hypnotisé par ses images grandioses et son arc en ciel de couleurs et de lumières. Dans l’impossibilité d’en faire une liste exhaustive, nous asseirons de nous arrêter sur les points saillants des interprétations artistiques du dernier écrit apostolique, en commençant bien sûr de l'Orient byzantin qui a délaisse l’Apocalypse jusqu’au environ du V° siècle dans la conviction que l‘œuvre de Jean donnais de la valeur au Millénarisme, considéré à ce temps hérétique. Seulement à une époque plutôt tardive on trouve une Apocalypse grecque illustrée.
Parmi les motifs iconographiques inspirés à l'Apocalypse est particulièrement fréquente dans l’art figurative byzantine le ainsi nommé Tétramorphe, qui représente les symboles des quatre créatures vivantes dans une représentation unique: il y a les têtes de: l'aigle, le lion, le Taureau, et de L'homme, entouré par des ailes de: quatre, six ou huit, qui entourent le trône du Christ.

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   Les quatre créatures vivantes

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      Voici un des exemples les plus anciennes: Jésus Christ entouré des 4 êtres   vivants, Monastère di Hosios David Salonique 475/500 Après J.C.

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Autre motif apolitique présent dans l’art byzantine et puis russe c’est l’image de l’Archange Michel, défenseur de la foi tuant Satan le Dragon

Bien sûr, l'Apocalypse de Jean connaissait une grande fortune dans l'art occidental, en particulier dans le Moyen Age et au début des temps modernes, étant conçu comme un message d'espoir dans un monde marqué par les guerres, les famines et les épidémies. Les image les plus typiques de ce point de vue sont celles faites par les chrétiens de l'Espagne sous domination musulmane, appelée peintures mozarabe du mot désignant un musta'rab (un étrangers arabisés).


L'idée que la disparition progressive du monde créé n'est que le prélude à une pacifique "montée de la Cité de Dieu‘’, et non une interminable série de catastrophes, domine largement dans la peinture monumentale romane, comme par exemple dans l'abbaye de Saint-Lizier en Couserans. L’ère romane interprète dans un sens symbolique et doctrinale les visions johanniques: la femme vêtue du soleil est généralement présentée comme la Vierge avec l'Enfant Jésus, tandis que la bête à sept têtes personnifie le mal vaincu. Cette conception est destinée à laisser la place, au cours du XIII° siècle à une lecture plus narrative:

Les narrations et les visions de l'Apocalypse deviennent des séquences d'événements et de spectacles incroyables et merveilleux dont Jean en est le héros, presque dans un manga avant son temps, comme on le voit dans les manuscrits anglo-normand vers 1300: Ce type de représentation connaît son apogée au XIVe siècle dans les fameuses tapisseries de l'Apocalypse d'Angers, fait pour un client de la famille royale française.


Dans l'art de la fin du Moyen Age on a tendance à représenter Jean à Pathmos dans une atmosphère poétique, semi fantastique, évocateur et inspiré: le bréviaire fait en Auvergne, au XVe siècle donne un excellent exemple. Sur le seuil des temps modernes, l'Apocalypse de Jean sera plutôt perçu d'une manière totalement différente: on y vois seulement une série de cataclysmes, de catastrophes, les révélations de la plus sombre et pessimiste. Pour avoir une idée de cette sorte de «angoisse moderne» il suffit de penser à trois œuvres. 

Premièrement, le "Jugement Dernier" de Jérôme Bosch (1450-1516), qui montre un chevauchement chaotique et presque hypnotique de monstres diaboliques et de corps humains qui semble anticiper le surréalisme moderne.
Deuxièmement, le «Jugement Dernier» de Michel-Ange Buonarroti (1475-1564), qui, dans le tourbillon des corps traînés par la Volonté divine et du geste impérieux du Christ trahit la peur du jugement contre - réformiste pour ce qui concerne Le Jugement Suprême.

 

Enfin, la célèbre collection de gravures sur bois d'Albrecht Dürer (1471-1528), datée 1498 et consacrée précisément à l'Apocalypse de Jean, qui incarne certainement l'un des points les plus élevés atteint d'art graphique à la Renaissance.
Comme l'a dit Alessandro Rovetta, dans cette extraordinaire collection, l'artiste allemands a réussi à fusionner la tradition médiévale des pays nordiques, particulièrement évident dans l'interprétation des éléments de fantaisie, avec la nouvelle leçon de la Renaissance italienne, le plus connu à Venise, et particulièrement évident dans le sens du paysage. La vigueur et le dynamisme de sa section soulignent le drame de la violence et les catastrophes qui déclenchent la fin de notre monde.

   

Dans cet hypertexte j’ai fait l’insertion de la xylographie qui a pour titre « les quatre chevaliers de l’Apocalypse » et celle dédiée à la «Grande Prostituée ».

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          Albrecht Dürer, Les Quatre Chevaliers de l‘Apocalypse, xylographie

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   Albrecht Dürer, Babylone

 

Dans la période baroque reviennent à prévaloir les images plus bucoliques, comme dans le Saint-Jean à Pathmos de Tornioli illustré dans la photo ci-dessous, mais peu à peu, en s’approchant à l’ère contemporaines et ses inquiétudes, les artistes reviennent à tourner le dos à l'art médiéval plein d'espoir devant l'Apocalypse de Jean. Ainsi, les impressionnants gravures de Gustave Doré (1832-1883), caractérisée par une extraordinaire virtuosité technique, voir l'abside de l'église du Plateau d'Assy (Haute-Savoie), décoré par les plus grands artistes contemporains, dans lequel Jean Lurçat (1892-1966) qui a visualisé la grandiose vision de la Femme et le Dragon et les magnifiques illustrations de Fernando Monzio Compagnoni, nous présentent des cadres décisivement "apocalyptique" dans leur surréalisme dramatique.

 

En cette hypertexte vous trouverez une gravure de Doré, dédié à la Jérusalem céleste, et deux œuvres de Monzio Compagnoni, la Cour céleste et la Bête de la mer, que représentent adéquatement la lecture torturée faite par les auteurs modernes du dernier livre de la Bible, dans un monde apparemment dominé par la crise de toute les valeur traditionnelle et les idéologies sataniques qui font penser vraiment les bêtes mêmes vus par Jean dans la vision. 

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San Jean Évangéliste a Pathmos, exposé dans la Salle de l'horloge a Palazzo Marino, Milano, attribué a Niccolò Tornioli (1598-1651)

     

Même la musique a été inspirée par l'Apocalypse de Jean. En plus des nombreuses versions du "Dies Irae", une partie indispensable de tout messe de Requiem, est à mentionner ‘’Pierre de Diapre", une œuvre -vidéo de Adriano Guarnieri, présenté pour la première fois au Nationale Théâtre de Rome le 10 Juin 2007, sous la direction de Cristina Muti. Rédigé dans la foulée de l'effondrement des Twin Towers à New York en 2001, cette Opéra emprunte son titre à la vision de la Jérusalem céleste dans l'Apocalypse chapitre 21, et en particulier la description des pierres précieuses enchâssées dans ses fondation.

Elle réuni aux textes biblique la poésie de Paul Celan, auteur qui a vécu l'Holocauste, sa personnelle apocalypse dans la Shoah. Basé sur la synesthésie entre la vue et l'ouïe, ellle utilise des projections, des jeux de lumière et de miroirs, amplifications et la spatialisation du son: le meilleur pour rendre l’incroyables contrepoint de lumières et des éclats tissés dans tout le Livre de l'Apocalypse.
Enfin, vraiment multitudes sont les références à l’Apocalypse dans la filmographie contemporaine, à partir des long métrages sur le catastrophisme comme "Deep Impact" et "Armageddon", les deux de l'année 1998, comme par coïncidence une date proche de la fin d'un millénaire, et qui, par une étrange coïncidence, que le nombre de l’année 1998 soit trois fois le nombre tristement célèbre 666.

Le second prend même le titre de l'un des mots les plus célèbres de l'Apocalypse. Le chef-d'œuvre de Francis Ford Coppola "Apocalypse Now" (1979), librement inspiré du roman de Joseph Conrad «cœur de ténèbres" (1899), fait allusion à l'œuvre de Saint Jean identifiant la tragédie du Vietnam, l'une des pires catastrophes nationales des États -Unis d'Amérique, avec l'accomplissement des fatidiques trompettes prophétiques mentionnés dans ce livre.

Enfin, dans le «Projet Bible" voulu par Lux Vide et dirigée par Ettore Bernabei, en 2002, le directeur de régie Raffaele Mertes tourna pour la télévision une adaptation cinématographique réussie de certains épisodes de l'Apocalypse, avec un inspiré Richard Harris que était l'apôtre Jean prisonnier à Pathmos, dans la troupe était également Vittoria Belvedere, Benjamin Sadler, Bruce Payne et Paolo Villagio.

Per continuare:   (6) Apocalypse: Comment lire l'Apocalypse

                        Apocalypse Expliqué en 26 articles 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:05

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                            San Jean a Pathmos écrit l'Apocalyps

                   Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

                    http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm 

                     Apocalypse Expliqué en 26 articles 

Article: (6)   Prologue (1 : 1 à 8) Comment lire l'Apocalypse

Comme l'écrit le théologien Giovanni Canfora, il ne fait aucun doute que l'Apocalypse représente le livre le plus difficile de la Bible, que, dans certains passages est tout à fait sombre et mystérieux, même pour les commentateurs les plus experts. Logique que beaucoup de fidèles rencontrent des difficultés dans la lecture de ce grand dernier livre de la Bible, débordant d'images fantaisistes qui n'aident pas à disséquer un message pour l'homme d'aujourd'hui, loin des métaphores et des symboles dans le présent document fait un écran avec une si grande abondance. À cet égard, dit le jésuite Ugo Vanni:

« Il s'agit d'une accumulation de symboles qui ont tous une grande puissance évocatrice, mais que l'on pourrait dire «à l'état brut » Chacun d'eux doit être décodé et traitées. Entre l'un et l'autre, étant donné les grandes discontinuités qui présentent, il y a des espaces vides qu’il est nécessaire que l'interprétation les remplit. Elle exige également que, non seulement un élément symbolique soit interprété, mais que à la fois soit mis à l'écart, laissant l'esprit dans un espace qui accueille un autre matériau.»

Et le Français Dominicain Marie Henri Féret a ajouté: « Nous n'essayons pas de la cohérence dans l’Apocalypse en termes d'images, mais sur les idées et les enseignements qu'ils expriment! »
Pourtant, beaucoup, en particulier dans le fondamentalisme chrétien, ou les Témoins de Jéhovah, assaillent le texte apocalyptique dans les moindres détails, dans l'espoir de déchiffrer la "vraie" signification prophétique, et même d'établir un calendrier de l'avenir. Inutile de dire que c'est un effort que n’est jamais inutile, puisque ce n'est pas le but de Jean.


Comme déjà expliqué, il vise à décrire nos jours, pas notre avenir, il envisage de lancer un message fort et clair d'espoir et de consolation pour les chrétiens persécutés de tous les temps, des victimes de la persécution de Néron aux chrétiens massacrés au cours de ces deux mille ans par des fanatiques, a voulu nous mettre en garde contre la tentation éternelle de renoncer à l'amour de Dieu et du prochain, à perdre la foi et de céder à de fausses idéologies, de faux christs de la dynastie Julio - claudienne jusqu'au temps modernes de l'entreprise de consommation essayant d'usurper l'identité le seul vraie sauveur de l'humanité.
Cela suffit pour nous faire comprendre la pertinence du livre vivant. Mais si le message de l'Apocalypse n'est pas de l'actualité, il est l'artifice de la composition complexe et symbolique, il est donc essentiel de lire l'Apocalypse dans une décision motivée, par le biais de l’exégèse appropriée qui interprète pour nous la structure complexe littéraire mis en place par l'auteur et le sens de termes tels que Armageddon, Abadons et le nombre de la Bête, qui, dans la délicate transition du deuxième au troisième millénaire, avec la résurgence des prophéties millénaristes de nombreuses revendications sont un retour énorme dans une mode inexacte.

Tel est l'objectif de ce hypertexte, fournir des interprétations de ce grand incendie d'images, si fascinants dés la première lecture dans lequel il traite l'étude, de manière à mettre en pratique l'exhortation de l'éternel dans Livre des Proverbes: "Car la sagesse viendra dans ton cœur, et la connaissance fera les délices de ton âme; La réflexion veillera sur toi. L’intelligence te gardera. Pour te délivrer de la voie du mal" (Proverbes 2: 10-12)

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 Le Prologue: (1, 1-8)
Après le titre du livre, représentée par son premier mot (rappelez-vous que "Apocalypse" signifie "Révélation"), est proclamé une

béatitude initiale, dont le sens est clair: les chrétiens ont le devoir d'interpréter et de vivre leur propre histoire non pas en vue de la fin prochaine, mais à la recherche du but au quelle Dieu le conduit. (il en suivront encore cinq autres béatitudes: En Apocalypse 14:13, «Et j'entendis du ciel une voix qui disait: Écris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent.»  En Apocalypse 16:15 «Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte!» En Apocalypse 19:9 «Et l'ange me dit: Écris: Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu.»


En Apocalypse 20:6 «Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans ». Et en Apocalypse 22:7 « Et voici, je viens bientôt. -Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre!». Apocalypse 1:3 « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche.»

L’Apocalypse entière est configuré comme une lettre, adressée principalement aux sept églises d'Asie ( Les chrétiens sont définis "sacerdotes", cet -à- dire consacré à Dieu (cf. 1 Pierre 1: 2-9),

«2 et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées!

3. Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, 4 pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, 5 à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps! 6. C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves,

7 afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra,

8 lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, 9 parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi.»  et l'Église elle-même est appelé "Royaume", évoquant celui de David et de la prophétie du sacerdoce éternel, (voire 2 Samuel 7), soumis à Jésus-Christ et, par conséquent, par extension, pour nous tous. Dans ses lettres d'adieu Jean proclame haut et fort sa foi dans le retour de Jésus, citant Daniel 7:13 -14 et Zacharie 12:10: Daniel 7:13-14 «13 Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui. 14 On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.».

 

Zacharie 12 «10 Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.».

Apocalypse 1:7 et 8

« 7 Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen!

8 Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. »

Ici, nous voyons maintenant à l’œuvre la figure rhétorique de l’inclusion, très utilisé en hébreu (et cela témoigne de l’origine de l'auteur ). Lorsque l'Ancien Testament utilise l'expression "de Dan à Beersheba» signifie toute la Terre promise en l’enfermant entre son extrémité nord (Dan) et son extrémité sud (Beersheba).

De même, disant: «l'Alpha et l'Oméga", c'est à dire la premières et la dernières lettres de l’alphabet grecque, ce signifie comme de dire que le Christ est la totalité de tout ce qui est, la synthèse de l'univers entier du début à la Enfin, dans le temps et l'espace. Ce n'est pas un hasard que dans 1:17, Christ lui-même est appelé «le Premier et le Dernier": Celui qui est au début de la Création, et celui qui va la sceller à la fin.

Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée), puis par extension à tous les chrétiens de tous les temps, parce que le sept, tout au long de l’œuvre de Jean, est le nombre de la plénitude (7 étaient les corps célestes connus et autant le jours de la Création nécessaire pour faire toutes les choses).

C'est pourquoi ce motif du jugement de Dieu si proche de nous revient souvent dans l'Apocalypse, c'est maintenant l'histoire de l'humanité, du point de vue de Dieu, dans la phase finale, «Car le temps est proche» (des "derniers jours"), le rachat a eu lieu, Jésus-Christ nous a révélé le Père et son dessein sur le monde, maintenant nous avons juste à nous joindre au projet du Seigneur et de vivre dans l'attente de son retour.

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Le premier, le dernier et le Vivant (1: 9-20)

Tous de suite après on entre dans le vif du discours. Triple est le décor du milieu de cette histoire: spatiale, temporelle et spirituelle.

 Spatiale: Jean se trouve relégué dans l'île de Pathmos, une colonie pénitentiaire dans laquelle nous dirons cela plus tard, « à cause de l'Évangile de Dieu et du témoignage » rendu à Jésus: des mots qui laissent peu de doute sur le pourquoi l'Apôtre avait été envoyé sur cette île, au moment de la grande persécution de Domitien.

Temporelle : nous sommes en un jour qui est: ‘’le jour du Seigneur", cet - à - dire, le dimanche, quand déjà les premiers chrétiens se réunissait pour se souvenir de la Pâque du Christ. Apocalypse 1:10a « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur »

 Spirituel : Jean est soudainement tombé dans un état de transe « ravi en esprit », et donc ce qu'il écrit n'est pas le fruit de son imagination, mais est directement révélé par Dieu le protagoniste de l'œuvre elle-même qui lui est apparu et lui parle, la scène est décrite par une symbolique de matrice vétérotestamentaire, pleine de références allégoriques que maintenant on va essayer d'expliquer un par un:

Apocalypse 1:10b « et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette,  [Allusion au son de la trompette de l'Exode 19:19, qui est comparé à la voix puissante de JHWH sur le mont Sinaï, au cours de la théophanie collective qui implique "tout entier le peuple d'Israël]

1:12 « Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m'être retourné, je vis sept chandeliers d'or, » [Le symbolisme est expliqué ci-dessous par l’auteur lui même, dans le verset 20] 1:20 « le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises

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1:13a « et, au milieu des sept chandeliers, quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, » [référence évidente à la Fils de l'homme vu par Daniel dans ses visions de la nuit, un titre qui s'applique à Jésus lui-même. Jésus apparaît ici dans un double rôle dans sa transcendance et son humanité]

1:13b «    vêtu d'une longue robe, [vêtements sacerdotaux] 1:13c et ayant une ceinture d'or sur la poitrine. » [Cadeaux vêtements: Comment Melchisédech, le Christ est Roi et Sacerdote]

1:14a   « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; [symbole de l'éternité: pour bien comprendre l'image voir Daniel 7:9] 1:14b « ses yeux étaient comme une flamme de feu; » [symbole de l'omniscience]

1:15a   « ses pieds étaient semblables à de l'airain ardent, comme s'il eût été embrasé dans une fournaise; » [sa domination est sécurisé et ne peut être détruit] 1:15b « et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. » [la voix de Dieu au-dessus de toute autre voix, l'image fait référence à Ézéchiel 1:24]

1;16   « Il avait dans sa main droite sept étoiles. [voir aussi dans le verset 20] « Les sept étoiles sont les anges des sept Églises »

1:16a «    De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; » [avec Sa Parole, Christ juge le monde d'une manière infaillible, l'image fait référence à Isaïe 11:4] «Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. »  

1:16b «    et son visage était comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force»  [Cette image reprend puissant le récit évangélique de la Transfiguration, dont Jean était un témoin oculaire]
1:17a   Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. [La réaction est la même du prophète Ézéchiel face à la vision inaugurale de son mandat près du canal Kebar : "Quand je l'ai vu, je tombai sur ma face vers le sol »(Ez 1:28)] 

1:17b «    Il posa sur moi sa main droite en disant: Ne crains point! »
[le Christ répond également à Jean que YHWH à Ézéchiel  2:1 et 2. « Il me dit: Fils de l'homme, tiens-toi sur tes pieds, et je te parlerai.
2 Dès qu'il m'eut adressé ces mots, l'esprit entra en moi et me fit tenir sur mes pieds; et j'entendis celui qui me parlait. »
  

1:18 Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J'étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. [Dans le langage vétérotestamentaire (de l'Ancien Testament), dont l'auteur connais très bien, "posséder les clefs " de quelque chose signifie en avoir en main le contrôle complet. Ici, la référence est à Isaïe 22:22:

«22 Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David: Quand il ouvrira, nul ne fermera; Quand il fermera, nul n'ouvrira.

Apocalypse 1 ; 19 et 20     « 19 Écris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles,
20 le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises.  
 

[Ici est l'explication des candélabres et des étoiles: ce sont les destinataires de la mission universelle confiée par le Christ à Jean. Les Anges sont des personnifications de la protection divine sur ses communautés].

Pour continuer:

(7) Apocalypse: Les lettres aux 7 Églises d’Asie

     Apocalypse Expliqué en 26 articles

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:00

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Les Septe Églises d'Asie, dessin de l'auteur du site

         Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

                                http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm 

                                  Apocalypse Expliqué en 26 articles  

Articles 7 Les lettres aux 7 Églises d’Asie

Or, tout de suite, le Christ ordonne à Jean d’écrire des lettres à chaque une des sept églises, qui occupent la première partie de l'Apocalypse (1:9 à 3:22) et de suivre un schéma fixe:

Adresse
présentation de la part de Christ

Dénonciation de la situation dans laquelle se trouve l'Église

Appelle (invitation) à la conversion

Promesse finale

Ces lettres traitent de la situation dans laquelle se trouvait la chrétienté en Asie Proconsulaire Romane, avec leur splendeur et leur misère, et ils représentent donc un conte rendu précieux des problèmes auxquels était confrontée le christianisme naissant. Deux églises, celles de Smyrne et de Philadelphie ne sont digne de louange, deux autres, ceux de Sardes et de Laodicée, ne sont que blâmées, les trois autres, Éphèse, Pergame et Thyatire, sont en partie louées et en partie blâmées.
Les sévères mises en garde adressées aux Églises nous montrer ce qui est plus cher au cœur de l'apôtre Jean: la foi en Dieu et en le Seigneur Jésus en ces Églises est en train de perdre de force, et est menacée par la propagation de doctrines hérétiques; la charité envers Dieu et envers le prochain, caractéristique et signe distinctive d'un chrétien parmi les païens, est en voie de s’étendre comme une bougie; la fermeté de l'espérance chrétienne dans l'avènement du Royaume est devenue vacillante, fatiguée et fragile.

A la fin de chaque épître Jean appelle le chrétien avec le nom de «victorieux», et insiste en montrant la grande récompense que Dieu donne à tous ceux qui ont combattu et gagné, en anticipant le thème des bienheureux en robes blanches (candides) , auxquels il reviendra plus en avant dans le cours du livre.

La première église à laquelle est adressée une lettre est celle d'Éphèse, la ville principale de l'Asie Proconsulaire, dont le port était l'un des principaux de l'Empire romain, mais qui aujourd'hui, seulement les ruines en subsistent. Autour de l'an 50 après JC Saint-Paul y a prêché l'Évangile et fondé une Église (cf. Ac 19); ici, selon la tradition, l'apôtre Jean ces établit son foyer d'habitation permanent avec Marie, la Mère du Christ, qui lui avait été confié par Jésus du haut de la croix .


Son principal problème est la froideur de l'engagement dans l'amour, probablement en raison de la richesse qui circule en cette ville: donc elle a besoin d'une renaissance spirituelle pour obtenir la vie éternelle. Toutefois, il est attribué aux Éphésiens le mérite du refus au sujet des Nicolaïtes, un groupe pas bien connu, sans doute hérétique, présent également à Pergame et par certains exégètes relié à Nicolas un prosélyte d'Antioche, qui est mentionné dans Actes 6:5.

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         Façade de la Bibliothèque de Celso à Ephèse (photo de Anna Galli) 

La deuxième église interpellée est celle de Smyrne, à ce moment-là connue sous le nom de: "L’enchantement de l'Asie", et coïncide désormais avec la turque Izmir sur la côte égéenne, une ville de plus de trois millions d'habitants. Elle est dominée par l'affrontement entre l'Église locale et la "synagogue de Satan" qui est, la communauté juive locale, un fait qui ne devrait certainement pas être rare à l'époque. Christ lui annonce «une tribulation de dix jours», si elle sera fidèles recevra "la couronne de vie."

La troisième lettre est adressée à l'Eglise de Pergame, 100 km au nord d'Izmir (Smyrne), très important dans l’antiquité parce que capitale du royaume hellénistique des Attalides, ce furent, en tant que alliés de Rome, à appeler à leur aide la Ville Éternelle contre les prétentions d'Antiochus III le Grand, en donnant ainsi le commencement de l'expansion romain en Orient. Cette ville était célèbre pour son grand temple dédié à Zeus, et c'est pour cela que le Christ a attaqué avec les mots "je sais que tu habite là où Satan a son trône" (2:13).

En suivant un lais motif constant en toute l’oeuvre, en ce qui concerne les martyrs, la lettre cite Antipas, qui a été exécuté pour son témoignage, et pris comme un exemple à imiter pour tous les citoyens de la ville de Pergame, cependant par la suite, reproche à l'Église l'acquiescement contre les doctrines hérétiques, comme les Nicolaïtes déjà mentionné juste au-dessus, et nommé à notre connaissance que dans l'Apocalypse, les "adeptes de la doctrine de Balaam» (2:14).

Même de ceux-ci nous ne en savons rien; Balaam était un magicien convoqué par Balak, roi de Moab, pour maudire le peuple d'Israël qui était à proximité de ses frontières, selon le récit des Nombres 22-24. L'Ancien Testament (Nombres 31:16) nous décrit Balaam comme le responsable de l'infidélité du Peuple élu aux Dix Commandements, et même le Nouveau Testament, le prend comme exemple décisivement négative (2 Pierre 2:15 et Jude 11), on peut alors avancer l'hypothèse que ces hérétiques admettaient la participation des chrétiens dans les fêtes païennes, et peut-être même à la prostitution sacrée, assez répandu dans l'Est. 

Seulement en s'éloignant de ces perversions, l'Église de Pergame pourra obtenir de Jésus la manne, symbole de l'abondance de la grâce divine, et une pierre blanche, signe de reconnaissance pour les justes (c’est un autre thème que nous verrons réapparaître plus tard dans le texte), en référence au fait que les Romains sur le calendrier avais l’habitude de indiquent les jours festives avec une pierre blanche et avec une pierre noire les jours sinistre.

La quatrième lettre est pour l'église de Thyatire, une petite ville située entre Pergame et Sardes, et est critiqué (réprimandée) parce que « 20 Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles ».

Bien sûr, il s‘agit d‘une fausse prophétesse, caché dans le texte derrière le nom de la reine d'Israël, qui a tenté de imposer à son peuple le culte d'adoration idolâtre de Baal (1 Rois 16, 31), à qui a été donné le temps de se repentir, mais, parce qu'elle refuse de le faire, sur elle et ses disciples dans Thyatire s'épaissit l'ombre d'un châtiment sévère.     

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      L’Apôtre Jean, en Pathmos écrit l’Apocalypse que le Christ lui révèle 

 

Par contre ceux qui restent fermes dans la foi seront récompensés par la participation au pouvoir de la royauté du Christ, c’est une anticipation du thème de Apocalypse chapitre 20, et qui ici est illustré avec les paroles du Psaume 2:8-9: «8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession;
9 Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier».

Suit la cinquième lettre à l'Église de Sardes,  la capitale du Royaume de Lydie déjà avant l'avènement de l'Empire perse (le légendaire roi Crésus régnait à partir d'ici), positionnée à 80 kilomètres au sud-est de Thyatire. A elle, le Christ se présente comme «Celui qui tient les sept esprits de Dieu et les sept étoiles" (3:1), c'est à dire la seigneurie pleine et absolue sur l'univers et l'Église universelle, réparties sur toute la terre (c’est le symbolisme habituel du numéro sept ).


Le jugement est très clair: "Tu crois être vivant, mais tu es mort." Le Seigneur menace de venir "comme un voleur," en l'heure au moment dans lequel moins on l‘attente, en utilisant une image bien connue évangélique, mais comme d'habitude les Justes seront préservés et obtiendrons en échange de leur loyauté une robe blanche, symbole de leur la pureté repris dans le chapitre 7 de l'Apocalypse, et verront leurs noms inscrits "dans le Livre de Vie", l'image tirée du Livre des Psaumes (69:29) qui sera repris plus tard en plusieurs étapes (13:8, 17:8; 20:12:15, 21:27), et aussi par de nombreux mystiques chrétiens. Cela est cité aussi par Thomas de Celano dans sa célèbre Dies Irae, à qui nous consacrerons plus d'espace à la fin de l'hypertexte:

«Liber scriptus proferetur,

devant le tribunal totum continetur,

unde mundus iudicetur »

[Il sera montré le livre écrit

dans lequel est contenu l'ensemble,

avec laquelle le monde sera jugé]


La sixième lettre est adressée à Philadelphie , à 60 kilomètres au sud-est de Sardes, qui doit son nom au roi Attale II Philadelphe, en s’aspirant à son nom le quaker William Penn (1644-1718) a fondé en 1681 la ville américaine de Philadelphie, en Pennsylvanie, la sixième ville des États-Unis par la population. Christ se présente comme "alethinos", qui signifie «le Véridique» et que Il Est «Celui qui a la clef de David, quand il ouvre nul ne fermera, et quand Il ferme personne n'ouvre» (3:7), c'est à dire celui qui a en main le pouvoir absolu sur la Jérusalem céleste, en référence à Isaïe 22:22 et les «clefs du Royaume des cieux» (Matthieu 16:19).

A Philadelphie, est ouverte une porte que personne ne peut fermer, celle du Royaume des Cieux, signe de l’œuvre missionnaire de cette Église dans la région environnante: Une attention particulière est réservée à ceux qui restent fidèles, et il sera comme "un pilier dans le temple de mon Dieu» (3:12), symbole de stabilité éternel et donc de béatitudes que nul ne peut jamais lui prendre.


Si l'Église de Philadelphie est seulement loué, très différent, c'est le ton de la septième et dernière lettre, selon beaucoup, la plus belle et passionnée de toutes, adressée à la chrétienté de Laodicée, une ville pas très grande mais très riche, toute prise par les activité industriels et commercial : une ville débordante de banques, de industries textiles et célèbres dans le monde romain pour ses usines de collyre (gouttes ophtalmiques) et pour son école médicale ophtalmologique. 

L'Église de Laodicée, toute prise par son bien-être économique, semble ignorer sa propre pauvreté spirituelle, ce qui la rend indigne et amorphe, et ainsi le Christ, qui se défini lui-même "l'Amen", c. à d. « la Vérité », la Vérité absolue qui ignore les compromis, et "le Principe de la création de Dieu "(cf. Jean 1:3), il éclate:  15 Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant!

16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

17 Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

18 je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. 

Ces trois conseils ne sont certainement pas aléatoire, mais se réfèrent à la situation économique réelle de la ville. Centre du commerce et de la richesse, Laodicée doit quitter le vil or matériel pour découvrir l'or véritable qui sauve; vivant dans un centre textile très célèbre, l’Église doit se vêtir en robes blanches, siège d’une célèbre école de l'ophtalmologie, doit purifier la vue non pas avec le collyre produit dans ses usines, mais avec un collyre spirituels, qui peut lui permettre de voire l'état de désolation où elle se trouve. Il est devenu proverbial depuis des siècles l'image puissante qui ferme la lettre:

«20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.) Apocalypse 3 : 20 


Simone de Beauvoir (1908-1986), la célèbre écrivaine français compagne de Jean-Paul Sartre, une fois a déclaré qu'elle souvent avais attendu à ce que Dieu ouvre la porte de sa maison et qu’Il soit entré, mais il ne l'avait jamais fait. Ces mots de Apocalypse 3:20 sont une réponse claire à son attitude, elle aurait dû ouvrir la porte tout d'abord et laisser entrer Celui qui a dit: «Apocalypse 3:

19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. » Ces paroles sont une réponse claire à son attitude: elle aurais dû elle-même, avant tout, ouvrir la porte et laisser entrer Celui qui as dit: Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. », c’est une claire réponse au dilemme de la souffrance innocent, qui a empêché bon nombre de ces existentialistes modernes de découvrir la lumière de la Foi.

Pour continuer:  

8) Apocalypse: L'île di Pathmos et son Monastère 

               Apocalypse Expliqué en 26 articles  

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 15:55

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                                        L'île di Pathmos

Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi                  

http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm    

                   Apocalypse Expliqué en 26 articles  

Pathmos est la plus septentrionales des îles de l'archipel du Dodécanèse, qui comme son nom le dit, est composé de douze îles près de la côte sud-ouest de la Turquie moderne. De petite taille, une journée suffit pour la parcourir toute entière: mesurer moins de 34 kilomètres carrés, mais a un contour très loqueteux et un isthme très étroit sépare le nord et le sud, qui forme une presque division de l'île en deux parties distinctes. Ce gros îlot en grande partie aride et rocailleuse était déjà connu de l'historien Thucydide (460-400 avant J.-C.), au géographe Strabon (58 Av JC - 25 Ap JC) et le naturaliste Pline l'Ancien (23-79 après JC).


Pendant l'Empire romain est devenu un lieu de résidence pour quelques notables, des exilés politiques en général. Il est certain que vers la fin du I° siècle Pathmos était un bastion avancées de Milet, une ville sur la côte d'Asie Mineure vis-à-vis (en face) d’elle, qui s’en servait comme forteresse pour défendre l'accès à son port, et y relégué en séjour obligé les personnes indésirables, comme il devrait probablement être considéré même Jean, car justement il était dans la province d'Asie, à cause de la diffusion du culte de la personnalité de l'empereur, les chrétiens avaient à souffrir davantage à cause de la cruauté de Domitien Titus Flavius.

La mémoire de l'exil de Jean à Pathmos, par directe disposition de l'empereur Domitien, ou (plus probablement), du gouverneur de Milet, remonte à une tradition très ancienne et aussi répandue. Selon cette tradition, l'Apôtre aurait été seize mois à Pathmos, il y a écrit le livre de l'Apocalypse, a détruit le culte de la déesse Artémis, et il a converti les habitants à la foi chrétienne. Puis revint à Éphèse par le décret de l'empereur Nerva, après l'assassinat de Domitien, ou il y aurait composé son Évangile.


"Puisque cette terre aux limites du monde était vide de habitants, le séjour sans bruit, et navires pacifiques jamais amarré là, j'ai brûlé du désir de m'acheter cette petite île», écrivait San Cristodulo, décédé en 1093, et c’est justement à ce Moine ascétique que en 1088 a été donné l'île de Pathmos de la part de l'Empereur byzantin Alexis Comnène (1081-1118), affin que y établisse (selon ses propres termes) "un laboratoire de vertu."
Cent ans plus tard, le monastère avait déjà 150 moines, une riche bibliothèque, diverses propriétés dans les îles voisines et à Crète, les navires commerciaux exonérés de taxes impériales. Ce fus pour résister aux attaques des pirates, Turques, Sarrasins et Normands que le monastère a décidé de se protéger avec les hauts murs qui sont encore visibles.

Après la chute de Constantinople en 1453, à l'aide des impôts pour les Ottomans, l'île de Pathmos accueilli des réfugiés byzantins et a connu une période de prospérité, en raison de la proximité de Crète, devenue une possession vénitienne, où l'activité culturelle était très intense. Les peintres d'icônes, de fresques, les sculpteurs y puisait leurs techniques, et la décoration intérieure du monastère s'enrichit, tandis que les habitants de l'île vivaient de pêche et la construction navale.


Les guerres Turco -vénitienne (1645-1669) ont ouvert, cependant, une grave crise: Pathmos a été accablés par les impôts, le commerce s'est effondré, les mêmes Vénitiens la saccagèrent en 1659. Mais les privilèges ecclésiastique, la protection et les subventions des pays orthodoxe ont assuré la survie du monastère.
Au XVIIIe siècle, l'île a connu une nouvelle période de prospérité et de commerce maritime: les moines, nombreux et influents, ont fondé une école de théologie et de philosophie, l'École de Pathmos. Au moment du premier recensement maintenant connu, datant de 1773, Pathmos avait 2000 âmes, 124 entités spirituelles ", 500 maisons, une quarantaine de moulins et 150 églises.

Au XIXe siècle, Pathmos a contribué à la Guerre d'indépendance grecque contre l'occupation turque, mais est resté dans les mains de la Sublime Porte jusqu'en 1912 lorsque, suite à la guerre italo-turque (mieux connu sous le nom de la guerre de Libye), a été occupé par les Italiens avec tous le Dodécanèse. Ainsi commença le déclin commerciale et, avec ça, l'émigration, jusqu'à ce qu'il soit restituée à la Grèce en 1946.

Le monastère de Saint Jean le Théologien

L'île ne possède pas un aéroport, est accessible uniquement au moyen d'un ferry, mais les liaisons maritimes sont fréquents, et la quasi-totalité des croisières égéennes au départ du port du Pirée font une escale de quelques heure à Pathmos. Le touriste moderne débarque sur le débarcadère de Skala, puis, via le bus, en taxi ou même avec un âne peut grimper le long d'une route moderne jusque au grand village de Chora, avec ses blancs maisons, en forme de cube, même si beaucoup plus suggestive est marcher à pieds tout le long de la route antique, longue quatre ou cinq kilomètres, de laquelle on peut admirer dans toute sa beauté le paysage méditerranéen, constitués uniquement de mer et montagnes.

Une double rangée de cyprès conduit au cyclopéen monastère forteresse de Saint-Jean le Théologien (Hagios Ioannis Theologos) construit au XVIIe siècle, qui domine l'île comme un géant endormi, et que en 2000 il y avait 33 moines; le gris de ses puissants murailles se détache sur la blancheur des maisons et en fait ressortir le caractère de forteresse médiévale. Mais ce n'est pas cela le centre névralgique de Pathmos.

A flanc de colline à proximité du monastère blanc de Aghia Anna (S. Anne), le côte orientale du monastère protége le lieu le plus vénéré de l'île: la grotte où Jean a vécu et a dicté le livre à son fidèle disciple Prochore, selon le compte des Actes apocryphes de Jean (composé vers l'an 180).
On va vous montrer également un semblant de pupitre en roche, qui aurais servi de bureau pour écrire, et une grille moderne protège une pierre qui pourrait avoir servie de coussin à l'Apôtre. Transformé en une petite chapelle décorée avec des icônes, avec deux portes sur le côté, cette grotte doit maintenant apparaître un peu "moins sombre que à l'origine.

    10-monastero Patmos

 Le Monastère de San Jean le Théologue à Pathmos, photo di M. Bono

Le monastère, inséré en 1999 par l'UNESCO dans la liste des patrimoines mondial de l‘Humanité, a été construit sur le site d'un ancien autel d'Artémis, apparemment un reflet du grand culte qui à cette déesse était attribué à Éphèse, une ville qui est distant seulement une demi-journée de navigation. Pour un cas fortuit nous est connu l'épigramme honorifique pour la prêtresse d'Artémis, l’idrofora Vera, datant du deuxième siècle après Jésus-Christ, qui a été gravé sur une pierre réutilisés dans le plancher du monastère.

Le monastère actuel a été construit au XIe siècle, mais rénové et agrandi, au XVe siècle à l'époque de l'invasion turque, puis restauré dans les années soixante-dix du siècle dernier: en dépit des modifications ultérieures, conserve son aspect d'une forteresse médiévale, dont l’originale architecture allie le style orientale et le gothique.

Le rez-de-chaussée est un dédale de cours, de couloirs, et cellules. À la gauche de l'entrée de l'église du monastère, le katholikon du XVIIe siècle. Le narthex, des colonnes non décorée et des ogives arcs brisés soulevées, est couverte de fresques byzantines assez récents, montrant des scènes de la vie des évangélistes et évoquent le Jugement dernier, décisivement dans le thème de l'Apocalypse. Les fresques à l'intérieur de l'église réalisée sur un fond doré parcourent la vie de Saint Jean. 

A l'étage se trouve la bibliothèque, qui contient une collection exceptionnelle de précieux parchemin, papyrus, palimpseste, plus de 3000 volumes imprimés et des milliers de documents d'archives sur l'histoire du monastère, afin de mieux les préserver a été récemment installé la climatisation. Les premières datent de San Cristodulo, mais il y a même une copie incomplète de l'Évangile selon Marc, datant du VIe siècle, peut-être venant du mont Athos, celle-ci a été découverte seulement au moment de la restauration, au cours d'un inventaire. Le Trésor, exposée à côté de la bibliothèque, comprend de nombreux objets précieux, des reliques, des icônes, des mitres de empereurs et de patriarches, peignoirs anciens, pastorale de épiscopaux, croix, calices, et bien plus encore. 

Un escalier mène aux nombreux terrasses pavées de dalles et entourée de merlettes. Placé à différents niveaux, interrompus par des coupoles, sont reliés entre eux par de petits escaliers blancs. De la terrasse de l'ouest, la plus haute dans le monastère, la vue s'étend sur la plupart des soixante Km de côte de Pathmos, une succession de baies, caps, promontoires, des presqu'îles, isthmes et de très petites îles, et bien naturellement sûr la mer Égée: à l'horizon oriental apparaissent les petites îles de Arki, Lipsi, Kalymnos et Leros, vers le nord, Samos et Ikaria, plus loin à l'ouest, Nassos, l'île où Thésée aurais abandonnée Ariane (d’où l’expression italienne ’piantare in asso’) à as »). Il n'est pas surprenant, ayant les yeux dans toutes ces îles et ces côtes, que Jean dans l'Apocalypse aie écrit des vers comme ceux-ci: «6: 14 Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places».

«16:20 Et toutes les îles s'enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées».

 

Pour continuer : (9) Apocalypse: Le Trône et La Cour Céleste

 

                        Apocalypse Expliqué en 26 articles

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 15:50

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 Deuxième partie de l‘Apocalypse: Le Trône est la Cour céleste

 

           Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

            http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm

                Apocalypse Expliqué en 26 articles

Comme mentionné dans l'introduction, avec le début du quatrième chapitre commence la deuxième partie du livre de l'Apocalypse, spécifiquement prophétiques: l'environnement des visions se déplace dans le ciel, où l'imagination humaine a toujours mis le lieu d'habitation de Dieu, parce que le étoiles ont été interprétés comme des trous dans le ciel, qui son la pour laisser filtrer la lumière divine venant du très haut. Même aujourd'hui, cependant, nous utilisons des images, des mots comme « merci au ciel», «Plût au ciel», etc., Tout en vivant dans l'ère spatiale, parce que cette métaphore est toujours très approprié pour exprimer la transcendance infinie de Dieu.   

Apocalypse 4 : 1 et 2. «Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit: Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. 2 Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis».

Il nous apparais claire le sens de la grandiose vision céleste du trône de Dieu et de sa cour qui s'ouvre devant nous, selon certains, la vision la plus belle de toute la Révélation: le livre de l'histoire est dans les mains de Dieu et le seul qui puisse le lire, le connaître et le faire connaître c'est le Seigneur Jésus.

Lui, et seulement Lui dirige l'histoire et Il en constitue le but suprême. Le mystère de l'histoire écrase quiconque mais ne peut pas opprimer le chrétien. La vision a en son centre un trône, un symbole cher à Jean, qui évidemment a voulu contraposé au trône impérial de Domitien, assez arrogant pour prétendre honneurs divins, le Trône Céleste de l’unique Vrai Dieu . 

Pour dire la vérité, le Seigneur n’apparais jamais directement: Sa représentation est dépourvues d'éléments corporels, mais elle est faite de pure lumière, comme il le fera aussi Dante Alighieri à la fin de son poème: 

"O lumière éternelle qui seule est en toi-même,
seulement toi l’intenta et de ton intellect vient
et intendant toi tu aime et souri ! " (Paradis XXXIII, 124-126)

Celui qui est assis sur le trône est invisible dans sa splendeur de gloire, représenté par l'éclat des pierres précieuses, à travers l'arc en ciel, symbole de l'alliance perpétue entre Dieu et les hommes (voir l'histoire de l’Alliance avec Noé dans la Genèse 9:13), et avec une profusion de foudres et tonnerres, renvoie à nouveau à l'Alliance de qui est un nouveau renvoie de l’Alliance avec Moïse au Sinaï, ainsi que des images classiques pour souligner la «Shekinah», c. à d. la Présence de Dieu, et le «Kabod", c. à d. sa gloire invincible (même à Job, YHWH avait dit: "dans le milieu du tourbillon" dans Job 38:1):  

Apocalypse 4 : 2 à 5

2 «Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis. 

3 Celui qui était assis avait l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine; et le trône était environné d'un arc-en-ciel semblable à de l'émeraude.
4 Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d'or.

5 Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu.

Du diapre, de la cornaline et de l'émeraude nous en reparlerons à propos de la Jérusalem céleste. À être décrit en détail maintenant est le "Conseil de la Couronne» de Dieu, si on me passe ce terme:

«4 : 4 Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d'or. » 

Ce sont sans doute les représentants des Douze Tribus d'Israël (l'Ancien Testament) et des douze apôtres (le Nouveaux Testament), afin de souligner le caractère indissociable entre Ancienne et la Nouvelle Alliance, mais il est possible également que le nombre 24 puisse faire penser aussi aux vingt-quatre classes sacerdotales de 1 Chroniques 24. Dans ce cas, les 24 anciens représentent le nouveau peuple de Dieu appelés à participer à la liturgie céleste que Jean voit en cours de déroulement. 

 Comme on le verra plus loin, la couleur blanche est toujours le symbole de la gloire céleste, et les couronnes d'or celui de la royauté: ces figures symboliques participent donc de l'autorité et de la sainteté divine. 

Les quatre êtres vivants

 Et puis font leur apparition quatre personnages énigmatiques:   «Devant le trône était une mer transparent semblable à du cristal. Dans le milieu du trône et autour du trône étaient quatre êtres vivants remplis d'yeux devant et derrière. Le premier vivant ressemblait à un lion, le second être vivant ressemblait à un veau, le troisième être vivant a l'apparition de l'homme, la quatrième être vivant était semblable à un aigle volant. Les quatre êtres vivants ayant chacun six ailes, autour et à l'intérieur sont remplis d'yeux, jour et nuit ne cessent de répéter: " Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu Le Tout-Puissant, qui était et qui est et qui vient" (4:6 à 8)

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             La Vision du Ciel, de Fernando Monzio Compagnoni



La description des "quatre êtres vivants" est calqué sur Ézéchiel 1:1-28 et sur Isaïe 6:1-4, mais probablement se réfère également aux "chérubins"

de la tradition apocalyptique juive, vus comme étant des êtres par moitié humains et par moitié animaux, un peu "comme les célèbres statues qui ornaient les portes de Ninive et de Babylone. On les retrouvent souvent dans la Bible:Ils gardent la porte du Jardin d’Eden pour empêcher que Adam et Ève puissent y rentrer: Genèse 3 : 24 « C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.» 

En Exode 25:18 « 18 Tu feras deux chérubins d'or, tu les feras d'or battu, aux deux extrémités du propitiatoire; » et en 1 Rois 6:23 deux chérubins d’or sont placées au-dessus de l'Arche de l'Alliance pour la garder symboliquement; « 23 Il fit dans le sanctuaire deux chérubins de bois d'olivier sauvage, ayant dix coudées de hauteur. ». En Ézéchiel 10:14-24 ils ont même la tâche de soutenir le trône de Dieu, qui «est assis sur les chérubins" Psaume 80:2

«Prête l'oreille, berger d'Israël, Toi qui conduis Joseph comme un troupeau! Parais dans ta splendeur, Toi qui es assis sur les chérubins!»


Dante dans Paradis XXVIII, 99 il leur donne une collocation qui est celle de la premières hiérarchie angélique, mais comme on l’as vue à l'origine ils étaient loin de la tendre l'image du ’petit amour’ tel que nous les a consigné la tradition. Leur nom peut dériver de l'hébreu «prince des tribunaux [célestes]", mais selon d'autres ce serais l’origine mésopotamienne, et à l'origine aurait pu indiquer les monstres ailés de la tradition assyro- babylonienne.
Dans tous les cas, ces êtres vivants sont remplis d'yeux de tous côtés, évidente symbole de l'omni voyance et donc de la Providence de Dieu, mais aussi de surveillance, un terme qui St. Jean revient de nombreuses fois dans ce livre. Ainsi, il les décrit Dante dans le Purgatoire, au sein de la procession symbolique qui traverse le jardin d'Eden:

« Vennero appresso lor quattro animali,
coronati ciascun di verde fronda.
Ognuno era pennuto di sei ali;
le penne piene d'occhi; e li occhi d'Argo,
se fosser vivi, sarebber cotali. »

(Purgatorio XXIX, 92- 96)

«Venus tout près à leurs quatre animaux

Couronnés chaque un de verte feuillage

Chaque un était plumes de sis ailés;

Les plumes plaines d’yeux; et les yeux de Argo,

S’ils était vivants, ils en serais ainsi. »

Leur nombre, quatre, rappelle les quatre points cardinaux, les quatre fleuves qui naissent dans le Jardin d'Eden et les quatre éléments (terre, air, eau, feu): ils représentent donc l'univers tout entier, sur lequel règne Dieu et duquel part la liturgie pérenne que en premier chante et loue la gloire de Dieu.

l'homme serait Matthieu (son Évangile commence par la généalogie humaine de Jésus), Mark le lion (son évangile commence avec Jean le Baptiste, qui rugit comme un lion dans le désert), le taureau serais Luc (son Évangile commence à Temple Jérusalem, où on a sacrifié des taureaux), Jean l'aigle

(son Évangile commence par un vol dans les sphères célestes jusqu’au Verbe Dieu).

L'archevêque de Tours Hildebert de Lavardin (1056-1133) a plutôt vu dans les quatre Êtres Vivants quatre attributs du Christ et de sa révélation:Homme par sa naissance, Taureau parce que IL est sacrifié, Lion parce que ressuscite et se lève à nouveau victorieux, Aigle parce que Il est monté au ciel.


De Irénée (Adversus haereses III, 11,8), cependant, les quatre êtres vivants ont également pris d'autres significations, à partir des quatre évangélistes: l'attribution à chaque évangéliste de son Être Vivant est basé sur le contenu des paragraphes initiales de chaque évangile, en ligne avec la tradition biblique qui, dans le premier élément d'une série, voit l'ensemble. Donc, l’Être Vivent 

Pour d’autres encore les quatre Êtres Vivants représentent les vertus cardinales: la prudence, le courage, la justice et la tempérance. Dans tous les cas, l'interprétation des quatre comme patrons de l'univers est aujourd'hui la plus acceptée. Ils chantent le cantique des Séraphins dans le Temple de Jérusalem (voir Esaïe 6:3), la célébration de la sainteté suprême de Dieu, et leur chœur se joint à celle des vingt-quatre vieillards, qui jettent leurs couronnes devant le trône comme signe de soumission et élèvent un hymne à Dieu le Créateur.

Pour continuer : 

(10) Apocalypse: L'Agneau immolé; Les Sept Sceaux et Les Quatre Cavaliers  

               Apocalypse Expliqué en 26 articles 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 15:40

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                                  L'Agneau immolé

               Traduction de Salvatore Comisi                                  

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                            Apocalypse Expliqué en 26 articles  

 

Article 10: L'Agneau immolé, Les Sept Sceaux et Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse


Dans la salle du trône de Dieu s’accomplit un acte symbolique, qui rappelle celui décrit dans

Ézéchiel 2:9-10: y vient introduit un livre « 9 Je regardai, et voici, une main était étendue vers moi, et elle tenait un livre en rouleau. 10 Il le déploya devant moi, et il était écrit en dedans et en dehors; des lamentations, des plaintes et des gémissements y étaient écrits. »  

En Apocalypse 5:1 « 1. Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux.

Le nombre sept indique comme d'habitude l'ensemble en sa totalité, et donc cette expression indique un livre presque impossible d'ouvrir et de lire. Ce livre contient le vrai sens de l'histoire et des événements humains, qui à nous il nous apparaît comme un chaos inextricable d'injustices et de perversions.

 

Face à l'incapacité de la part de chaque être vivant pour ouvrir le livre et d'en déchiffrer le mystère qui entoure son histoire, l’homme se sent anxieux et confus, et cela est bien représenté par les pleurs de Jean, tel qu’un personnage Pirandellien qui réalisez soudainement de vivre dans un univers apparemment dominé par un hasard aveugle. Mais voici qui avance le protagoniste de l’œuvre: "Le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David», deux titres messianiques enlevés respectivement de Genèse 49:9 « 9 Juda est un jeune lion…. mon fils! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne: qui le fera lever? » et Esaïe 11:1 « 1. Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines. (Nazareth signifie précisément "bourgeon, rejeton"). 


Debout devant le trône, maintenant il n'y a pas généralement «un», mais un "

Agneau comme immolé». Évident est la référence au Christ, mort et pourtant revenu à la vie: l'auteur le souligne, «debout devant le trône», c. à d. qui est ressuscité en dépit de son immolation. Il a sept cornes, symbole de la toute-puissance, et sept yeux, "symbole des sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre», et donc du Saint-Esprit, dans le sillage d'Isaïe 11:1-2:  

«

Isaïe 11:1 Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines. 

2 L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. »

Encore une référence à Divine Providence.

Le conseil de la couronne de Dieu l’exalte comme le seul qui peut briser les scellés du livre qui va révéler tous les mystères, en chantant un hymne de la structure typique de la liturgie, qui fait écho à: « voici qui avance… » "c'est à toi qu'appartiennent le règne, ta puissance et la gloire dans les siècles », qui, souvent, se répètent à la fin de la prière enseignée par Jésus-Christ, (Le Notre Père). L'Agneau est digne de briser le sceau en vertu de sa mort et sa résurrection.

La présentation de Jésus-Christ comme l'Agneau est caractéristique du Livre de l'Apocalypse: dans le sillage de son Évangile (Jean 1:29 à 36), Saint-Jean se réfère au Christ comme l'Agneau bien 29 fois tout au long de l'Apocalypse. Dans le symbolisme johannique, l'agneau indique docilité et se réfère à son s’offrir sans se rebeller, aux sacrifices rituels, en particulier celui de Pâques.

Représente donc une figure approprié pour Jésus-Christ et son sacrifice sanglant sur le Calvaire, bien que ayant été égorgé, se tient debout sur ses pieds, nous le retrouvons dans 14:1

« 1. Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. » « debout sur le mont Sion», et toujours victorieux sur le Sanhédrin qui voulait sa mort.

 

La vision de la Cour céleste et de l'Agneau immolé, constituent le cadre approprié, la nécessaire introduction à la deuxième partie de l’Apocalypse, c. à d. au vrai message prophétique du livre. Il semble être divisé en deux sections principales: la première (6:1 à 11:19) a pour objet l'arrêt du jugement divin de ce que Jean a appelé « la synagogue de Satan», à savoir le monde juif qui a rejeté le Christ et que tout au long du premier siècle de l'ère chrétienne a été le premier et le plus ardent persécuteur de l'Église chrétienne.

 La deuxième section (12:1 à 18:24), par contre traite du jugement divin sur le monde païen hostile au Christ, et donc sur Rome, l'Empire au nom duquel le Christ a été crucifié, et de nombreuses personnes innocentes envoyées au martyre. Mais la perspective prophétique de Jean ne se limite pas à l'Empire romain, elle s’étend plutôt à tous les empires politiques futures qui se dressent contre le christianisme et que, par conséquent, ont dans l'Empire romain leur digne prototype .

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                                                                            Le Livre des Sept Sceaux

 

Les Sept Sceaux

La première section prophétique est construite par l'artifice de deux septénaires: celui des sceaux et celui des trompettes. Dans le symbolisme apocalyptique le nombre «sept» est souvent utilisé pour signifier un ensemble absolument complet, parce qu'ils étaient sept les jours de la Création, sept les esprits qui se tiennent dans la présence de Dieu (Tobie 12:15) sept les planètes dans la conception cosmologique de ce temps: Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter et Saturne (d'où la métaphore des "sept cieux" ). Dans notre cas il s'agit de l’ensemble de tous les jugements de Dieu contre l'humanité pécheresse.

Mais pourquoi deux septénaires de suite? Il est généralement admis que le premier, qui occupe les chapitres 6-7 de l’Apocalypse, soit seulement un septénaire de présentation idéale, de vision à l'état statique, tandis que le second (chapitres 8-11) serait plutôt le septénaire dynamique de la réalisation de tout ce qui a été annoncé et présenté.

Chaque septénaire est à son tour divisée en deux groupes de quatre plus trois, avec une variation de l'exposition, on va voire aussi que, après chaque sixième élément d'un septénaire, il y a une scène antithétique à ce qui précède. Sans aucun doute il s'agit d'une construction parfaite, suffisant pour compter Jean parmi les plus grands écrivains de tous les temps.

La première septénaire, conséquent à l'ouverture un à un des premiers quatre sceaux du livre, voit apparaître sur la scène quatre terrifiant cavaliers:

Apocalypse 6 : 1 à 8   

1. Je regardai, quand l'agneau ouvrit un (le premier  ) des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre: Viens.

2 Je regardai, et voici, parut  un cheval blanc . Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.

3. Quand il ouvrit  le second  sceau, j'entendis le second être vivant qui disait: Viens.

4 Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée.
5 Quand il ouvrit
le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main.
6 Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.
7 Quand il ouvrit
le quatrième sceau,

j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens.

8 Je regardai, et voici, parut  un cheval d'une couleur pâle . Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

 

Cette chevauchée infernale inspiré du texte de Zacharie 6:1-8, où quatre chariots sont tirés par des chevaux

roux, noirs, blancs et tachetés, rouges  

Ils incarnent clairement les catastrophes et les fléaux qui frappent à tout temps sur la planète Terre. La couleur blanche est le symbole de la victoire, en conséquence on pense que le premier cavalier représente le fléau de la guerre, qui, même si elle est gagnée, apporte seulement le deuil, la douleur et des tragédies, certainement ce n’est pas par hasard que le général britannique Wellington a déclaré que «L’unique seule chose pire d’une guerre perdue, c’est une guerre gagnée! »


Selon certains, cependant, le chevalier sur le cheval blanc représenterait le peuple des Parthes, qui, avec ses victoires et ses conquêtes dans le premier siècle après JC a mis à dure épreuve les frontières orientales de l'Empire romain. Seulement quelques années après la composition de l'Apocalypse l'empereur Trajan tentera en vain la conquête de l’empire des Partes provocant deuil et destructions en tout le Moyen-Orient: une prophétie qui s’est réalisée ?

Le cheval rouge incarne sans doute la violence gratuite et sanglante, parce que le rouge est la colère de Dieu, selon certains commentateurs, toutefois, doit être comprise comme la guerre civile, en opposition à la guerre amené de l'extérieur, représenté par le chevalier blanc (à ne pas oublier que l'Empire romain venais de sortir d'un siècle et demi de guerres intestines).

Sans doute, par contre, sur le cheval noir, qui est la couleur de la famine: il incarne la faim, comme le montrent la balance, les coûts élevés de produits de première nécessité et l’invitation à ne pas gâcher quoi que ce soit, très pertinente à notre époque de crise.

Enfin, étant sur le verte la couleur des cadavres et des pustules infectées, doit être entendu que le dernier chevalier, il est le plus lugubre et le seul appelle par son nom, représente la peste qui en ces temps la, sévissait sans pitié.

 

Mais il y a quelqu'un qui le comprend en sens littérale, dans ce cas le quatrième cavalier viendrait en dernier parce que la mort met fin à tout, et en fait il est suivie par la personnification sinistre de l'au-delà.
Épée, la famine, la peste les bêtes sauvage de la terre sont les quatre fléaux avec quels l'humanité est frappée par les Chevaliers. Ils sont calqués sur les châtiments que Dieu réserve à Jérusalem infidèles:

 

Ézéchiel 14 : 21 « Oui, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes,

22 il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles. Voici, ils arriveront auprès de vous; vous verrez leur conduite et leurs actions, et vous vous consolerez du malheur que je fais venir sur Jérusalem, de tout ce que je fais venir sur elle.»

 
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 Le bouleversement cosmique

A la rupture du cinquième sceau il n'y a plus la présentation d’une punition de Dieu, mais rentrent sur la scène personnellement les martyrs, sacrifiés, comme l'Agneau, et par conséquent déployé au pied de l'autel, dont les âmes invoquent à grand voix le Seigneur, afin que justice soit faite: une scène de film de fantôme pas moins effrayant de l’irruption sur la scène des Quatre Cavaliers de l'Apocalypse.

Dieu ordonne de leur donner des robes blanches, qui révèle qu'ils sont déjà dans le bonheur éternel, bien avant le jugement final (selon différents penseurs par contre le Jugement Particulier et le Jugement Final correspondra dans le même temps, mais Jean est étranger à ce concept), mais est explicitement dit que les voies de Dieu sont différentes de celles chez l'homme, et que eux (et avec eux l'homme de tous les temps, soucieux de la justice) doivent s'armer de patience et savoir attendre.

 Certainement, la justice de Dieu sera réalisé, mais n’est pas au chrétien enseigner à Dieu le quand et le comment, ou même vouloir Lui forcer la main.

 

Avec l'ouverture du sixième sceau, on assiste à un véritable bouleversement de l'univers tout entier, à travers un ensemble de punitions, ayant tous le caractère de fléaux cosmiques, décrites en fonction de la fantasmagorie apocalyptique en vogue au début de l'ère chrétienne; à noter que, en plus de l’épée, la famine, la peste et les bêtes sauvage, les quatre modes indiqués dans,

«6: 8 Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. « où il était plus facile de mourir avant le temps à l’époque de Jean 

le discours eschatologique de Matthieu 24:7

«7 Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. et Marc 13:08 « 8 Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume; il y aura des tremblements de terre en divers lieux, il y aura des famines. Ce ne sera que le commencement des douleurs. » énumèrent aussi le tremblement de terre .


Ap. 6 :12 «Je regardai, quand il ( l'Agneau) ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang,

13 et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes.

14 Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places.

15 Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes.

16 Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau;

17 car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister? »

 

La source est certainement l'Apocalypse d'Isaïe, au chapitre 24 de son livre, dont on en a parlé dans l'introduction. Mais ces images sont tellement entrées dans l’imagenaire collective, que on se retrouve tel quel dans le très connu Spirituel "When The Saints Go Marching In», rendu célèbre par Louis Armstrong:

« And when the sun refused to shine, when the sun refused to shine,
Oh Lord let me be in that number, when the sun refused to shine!
And when the moon has turned to blood, when the moon has turned to blood, Oh Lord let me be in that number, when the moon has turned to blood ! »

«Et quand le soleil refusait de briller, Quand le soleil refusait de briller, Oh Seigneur, fais-moi d'être dans ce nombre, Quand le soleil refusait de briller!

Et quand la lune a tourné au sang, Quand la lune s'est tourné vers le sang, Oh Seigneur, fais-moi d'être dans ce nombre, Quand la lune s'est tourné vers le sang! »


Certainement pages comme celles-ci semblerait justifier l'abus de la part de nombreux d'utiliser le terme «apocalyptique» comme synonyme de «grand malheur». Il s'agit en fait d'un arsenal d'images tirées de la littérature prophétique et également utilisé par Jésus pour représenter le jugement de Dieu sur les vicissitudes humaines, et ne va pas certainement être comprise dans un sens littéral, comme le font beaucoup encore aujourd'hui.

Pour donner une idée de l'impression suscitée sur les artistes de tous les temps par de telles fantasmagories, il suffit de penser à la célèbre collection de gravures sur bois d'Albrecht Dürer (1471-1528), dont nous avons déjà parlé dans l'introduction

L'impact que cette vision choquante a eu sur les hommes de tous les temps est comparable à celle de seulement quelques autres pages de la Bible, non seulement au Moyen-Age, lorsque les guerres, les famines et les pandémies font rage partout, et ont été perçus comme des châtiments divins: encore même dans le XXe siècle ont été tournés deux longs métrages tirés du roman de l’espagnole Vicente Blasco Ibañez (1867-1928) intitulé "Los cuatro Jinetes de Apocalipsis", les deux avec le même titre.

Le premier est de 1921, dirigée par Rex Ingram avec Rudolf Valentino, dont les exhibitions dans le tango sont entrés dans l'histoire du cinéma, et le second était en 1962, réalisé par Vincente Minnelli avec Glenn Ford et Ingrid Thulin, à noter que le premier est situé dans la Première Guerre mondiale, et l'autre dans la deuxième, et dans les deux cas, deux parents, (deux personnes de la même famille) sont alignés sur des côtés opposés, et s'entre-tuent. Ibañez a pleinement saisi la pertinence de chacun des quatre cavaliers, qui parcourent la terre à tout temps, et pas seulement à la fin du monde, et ils sèment le deuil, la destruction et la ruine.

Des quatre cavaliers, avec leur arsenal d'armes et de chevaux, ne pouvait manquer de s’en saisir les écrivains du genre fantaisie: ils apparaissent en personne, en fait, sous la forme de mauvais esprits, dans le roman "Les Talismans de Shannara» (1993) de Terry Brooks ( 1944- encor vivent), et à eus ils sont certainement inspiré le neuf Nazgûl, les spectres à cheval qui hantent Frodone dans "Le Seigneur des Anneaux" (1955) par John R. R. Tolkien (1892-1973), c’est signe de l'extraordinaire vitalité et puissance de l'image créée par Saint-Jean.
À noter que la terrible chevauchée peut faire rage, au maximum sur un quart de l'humanité: cette limitation veut représenter graphiquement la miséricorde de Dieu même quand Il punit, et rappelle la notion du « reste d'Israël », si souvent proclamée par les prophètes de l'Ancien Testament, y compris le passage d'Ézéchiel duquel nous venons de parler. En bref, même les forces les plus destructrices de l'univers sont maintenus fermement dans la main par le Seigneur, et ils n’exécutent pas la propre, mais Sa volonté.

Pour continuer :

(11) Apocalypse: Les Cent quarante quatre mil, les Septe Sceaux e Les Septe Trompes

 

                        Apocalypse Expliqué en 26 articles

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 15:30
              Les Cent quarante quatre miles

 

Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm

 

                                  Apocalypse Expliqué en 26 articles  

 

Les Cent quarante quatre miles


Malgré tout cela, et St. Jean tient à le souligner fortement, les Justes traverseront indemne cette impressionnante série de cataclysmes, tel que peut nous le rappeler de près le célèbre « Day After Tomorrow » film catastrophe postglaciaire et de l’homonyme film catastrophique de 2004, et même ils occupent l’ensemble de la scène après que «les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées» (Marc 13:25).

Apocalypse 7:2-4 « 2 Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit: 3 Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. 4 Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël:»

Ce nombre ’144.000’ a influencé de nombreux mystiques et les commentateurs de tous les temps, et par certains ont été pris à la lettre, comme par l’église des Témoins de Jéhovah, ils prêchent que c’est le nombre exact de ceux qui auront accès à la vie éternelle (qui est conçu comme un éternelle pique-nique), ni un de plus ni un de moins.

 

Or, selon certains calculs, depuis que l’homme est apparu sur la Terre à aujourd’hui ont vécu environ 80 milliards de personnes, si ce nombre devrais être entendu à la lettre, seulement un homme sur 500.000 serait sauvé. Il est vrai que dans l’Évangile est écrit: «Beaucoup sont appelés mais peu sont élus» (Matthieu 22:14), mais si c’était vraiment ainsi le ciel ressemblerais vraiment à un club un peu trop exclusive, à l’américaine en fait .

En réalité, il s’agit d’une figure symbolique, dont le sens est parfaitement compréhensible. Le nombre 144,000 vient du produit de: 12 x 12 x 10 x 10 x 10, leur produit donne en synthèse l’histoire du salut car, 12 sont bien entendu les Tribus d’Israël, et 12 les apôtres, et leur produit élevé à la puissance 10 donne un résumé de toute l’histoire du salut.

(L’ensemble multipliée par la puissance 10, représente l’immensité absolue et l’exhaustivité.) Les 144,000 scellés avec le sceau de Dieu, représentent donc la totalité et l’universalité du peuple de Dieu.

 

Le nombre douze domine tout le spectacle, parce que ce nombre de (12 puissance 10 = 12.000) justes a été pris à partir des douze tribus d’Israël, les quels vont se multiplier avec les autres 12.000 (12 apôtres élevé à la puissance 10 ), ce qui fait 12.000 X 12.000 = 144.000

Jusque-là, le salut semble réservé aux peuple d’Israël, mais peu de temps après il est apparu dans une vision:

Apocalypse 7:9-10 «9 Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. 10 Et ils criaient d’une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau.» 

Le nouveau peuple de Dieu n’as plus de contraintes ethniques, nationales ou linguistiques, mais est ouvert à toutes les personnes de bonne volonté. Le symbolisme de la palme est traditionnellement l’un des signes de la victoire, était en fait apporté dans les processions triomphales, après une bataille réussie, comme en témoignent le récit de 1 Maccabées 13:51

 

De plus, cette scène rappelle fortement l’acclamation du peuple de Jérusalem au moment de l’arrivée du Christ dans ce qu’en fait on s’en souvient le dimanche des Rameaux, selon Jean 12:13. Là, en effet les gens chantaient « Hosanna au Fils de David! », Mais Hosanna signifie » Sauve ! « , Juste comme nous l’entendons crier, cette multitude innombrable qui habite la nouvelle Jérusalem Céleste.

Apocalypse 7:14-15 ……: «Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. 15 C’est pour cela qu’ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux;»

 

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La multitude des sauvés, Apocalypse, miniature de Valenciennes

 

Donc, eux aussi sont des martyrs, après avoir subi le même sort que Jésus-Christ, à noter le fait que Dieu étend sur eux sa tente. Une image chère à Jean, qui, dans le Prologue de son Évangile a écrit « Le Verbe s’est fait chair et a planté sa tente parmi nous» (Jean 1:14) Le sort de la gloire de ceux qui sont élus est exprimé en utilisant des images prises dans le prophète Isaïe (25:8 et 49:10): ils sont comme des brebis qui marchent dans le désert avec le Christ à la tête, mais ne souffrent de la faim ou de soif ou de coup de chaleur, ils sont guidés « aux sources d’eau vive» (7:17) Une vision très réconfortante, après les quatre cavaliers, le tremblement de terre et l’effondrement de tous les corps célestes sur la terre!

Le chrétien croit que ce monde verra un jour la fin, et le reste de la science le confirme. Tant de gens demandent avec crainte: «Maître, quand cela se produira, et quel sera le signe de ce qui va se passer? » (Luc 21:7). Jésus nous invite à ne pas avoir peur: « Il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes venant du ciel … Mais pas un cheveu de votre tête ne se perdra» (Luc 21:9.11.18). Le chrétien a la certitude que Dieu va le sauver.

 

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Ouverture du Septième Sceau

Le Septième Sceau

 
Avec le chapitre 8 de l’Apocalypse nous entrons dans une nouvelle section de l’œuvre, dans laquelle la réalisation des châtiments présentée dans le septénaire des sceaux est malheureusement sur le point de commencer. Le signal de départ est donné par la rupture du septième et dernière sceau, et tout d’abord ne semble pas se produire quelque chose, parce que «ce fut le silence dans le ciel pendant environ une demi-heure. »

Mais c’est juste le calme avant la tempête, dans la tradition biblique le silence est un signe certain de la Shekinah, de la Présence de Dieu, comme cela est arrivé à Élie qui a reconnu le Seigneur non pas dans le vent, pas dans le feu, non pas dans le tremblement de terre, mais « dans la voix d’un silence léger » (1 Rois 19:12).

Entre autres choses, « Le septième sceau » (Det sjunde inseglet) est également le titre de la plus célèbre et le plus réussi des films du réalisateur suédois Ingmar Bergman (1918-2007), distribué en 1957 et consacrée au thème de la fugacité de la vie et l’inéluctabilité de la fin: proverbiale la partie de jeu d’échecs entre le croisé Antonius et la mort.

 

Pour les sept anges qui se tiennent devant le trône de Dieu (les plus connus sont Michael, Raphaël et Gabriel, respectivement adressée par son nom dans les livres de Daniel, de Tobie et dans l’Évangile de Luc) sont donnés sept trompettes, un élément souvent présent dans les textes eschatologiques comme un héraut de la Fin des Temps (comme dans Joël 2:1 et 1 Thessaloniciens 4:16). Ainsi, dans le chant sixième de l’Enfer de Dante on va trouver le son de la trompette comme une métaphore de la fin des temps:

 

« E ‘l duca disse a me: «Più non si desta
di qua dal suon de l’angelica tromba,
quando verrà la nimica podesta » (Inf. VI, 94-96)

 

« Et ‘le duc m’a dit: » on ne se réveille plus
du côté du son de la trompette angélique;
quand viendra l’ennemie podestat » (Inf. VI, 94-96)

 

Puis nous assistons à un véritable sacrifice de l’encens, comme celle décrite dans l’Exode 30:1-10, qui, cependant, de acte liturgique, se transforme et devient un instrument de punition divine, en des résultat vraiment impressionnant:

Apocalypse 8:1-5 «1. Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. 2 Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données. 3 Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. 4 La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu. 5 Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre.»  

 

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Le son des Sept Trompettes

Les Sept Trompettes

 
Maintenant, c’est aux sept anges, qui jouent l’un après l’autre avec leurs cornes, en tant qui signal de la réalisation du châtiment de Dieu. Pour le décrire Saint-Jean se sert, comme il l’avait déjà fait Jésus dans le Discours Eschatologique des Évangiles, de images qui reprennent les célèbres Dix plaies d’Égypte relatés dans l’Exode 7:14-11:10, évidemment en les développant sur une échelle cosmique et l’enrichissant de nouveaux aspects de goût apocalyptique.

Claire le message de Jean: la punition de Dieu va frapper ceux qui commettent le mal et qui combattent contre l’Église de Jésus-Christ, qu’il soit Juif ou Gentil.

« 7. Le premier sonna de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre; et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. » Apocalypse 8:7 

 

La limitation à un tiers de la terre souligne, comme l’a fait pour les Quatre Cavaliers , le fait que Dieu garde toujours dans ses mains une prise ferme sur les rênes de ces fléaux. Il n’est pas difficile dire de quel châtiment il s’agit, étant donné l’étroit parallélisme des trompettes avec les sceaux, même si l’ordre de la punition est varié: la première trompette apporte avec elle la sécheresse et donc la famine, comme dans le troisième sceau.

Apocalypse 8:8-11 «8 Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer; et le tiers de la mer devint du sang, 9 et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt. 10 Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. 11 Le nom de cette étoile est Absinthe; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères.»  

 

La deuxième et troisième trompette prévoient, toute les deux, la tombée sur la terre ce que nous appelons une météorite ou une étoile comète, et nous connaissons bien l’effet de catastrophes de ce genre, après la diffusion de longs métrages comme «Deep Impact » et « Armageddon » (1998), dans lesquelles la fin de la civilisation humaine est liée précisément à la chute d’un corps céleste de grossesdimensions.

Ni que cette hypothèse puisse apparaître farfelue, après la découverte du cratère de Chicxulub dans la péninsule du Yucatan au Mexique, lequel semble être la preuve du fait que l’extinction des dinosaures a été causée, ou tout au moins accélérée, par la chute d’un astéroïde de 10 km de diamètre qui s’est produite il y a environ 66 millions d’années.

A’ notez que à la deuxième étoile est attribué même un nom: ‘’Absinthe‘’, qui est celui du goût amer d’une herbe (Artemisia absinthium), dérivé du grec ’’apsìnthos’’, signifiant «désagréable» (mais son nom en hébreu signifie même «détestable»). De l’Absinthe Il peut être fait un liqueur au pouvoir hallucinogène, chère aux poètes ’’ Maudits’’ comme Baudelaire, (Edgar Degas nous a laissé un célèbre tableau intitulé « Absinthe »), dans les Sacres Écriture, il est parfois considérée comme un symbole de tous les humaines tribulations (cf. Jérémie 9:14 et 23:15).

 

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Edgar Degas, « L’Absinthe » (1876), huile sur toile

 

L’empoisonnement des l’eaux à partir de ce « astéroïde tueur » nous rappelle à l’esprit, cependant, les épidémies et la peste, protagonistes du quatrième sceau, comme en témoigne la similitude entre la couleur verdâtre de l’absinthe et la couleur verdâtre du quatrième cheval.

Une dernière observation: beaucoup de gens ne le savent pas, mais le nom de la ville ukrainienne de Tchernobyl, environ 100 km au nord de Kiev, ou a eu lieu le 26 Avril 1986, le plus grave accident nucléaire de l’histoire humaine, dans la langue locale signifie » herbe amère « , cet à dire … Absinthe! Et effectivement la contamination radioactive par le césium-137 propagé suite à l’explosion du noyau a empoisonné la terre et les eaux, forçant les gens à fuir précipitamment.

C’est ainsi que les catastrophistes ont vu dans cet incident l’imminent arrivée de la punition divine dans l’année 2000, mais même cela est passé, et le Jour du Jugement a été reportée. Seul le Père connaît les temps et les moyens …

La quatrième trompette à son tour se reconnecte aux fléaux cosmiques du sixième sceau:

Apocalypse 8:12 «12 Le quatrième ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même.»  

«En frappant le soleil, la lune et les étoiles, Dieu exprime son désir de frapper le« système », où pour système on entent le » système terrestre « , c’est à dire celui qui est mondaine et qui refuse la voie de Dieu, » (commentaire du jésuite Ugo Vanni.)

La mort de l’astre solaire et l’assombrissement du jour et de la nuit sont certainement considérer parmi les phénomènes les plus impressionnants qui accompagnent dans l’imaginaire collectif la fin du monde.

A’ noter que entre-temps un messager céleste, incarné par un aigle (qui se trouve être le symbole attribué à l’évangéliste Jean), annonce avec une voix menaçante et un triple « Malheur! » que la poursuite du terrible concert de trompettes sera encore pire que ce qu’elle a déjà causés. Comme a déjà été mentionné ci-dessus, soit le septénaire des sceaux que celui des trompettes sont divisés en deux sections (quatre plus trois), et ce terrible avertissement de l’oiseau humanisé marque la rupture entre les première et deuxième parties des terribles fléaux annoncés par les trompettes des anges .

 

Et maintenant, passés avec moi à la page suivante en cliquant ci-dessous.

 

(12) Apocalypse: Les Sauterelles; La Cavalerie infernal 

 

                             Apocalypse Expliqué en 26 articles

 

 

 

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