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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 09:18

 bonhomedenege

La bise geint, la porte bat,
Un
Ange
emporte sa capture.
Noël, sur la pauvre toiture,
Comme un De Profundis, s'abat.


L'artiste est mort en plein combat,
Les yeux rivés à sa sculpture.
La bise geint, la porte bat,
Un
Ange emporte sa capture.

Ô Paradis ! puisqu'il tomba,
Tu pris pitié de sa torture.
Qu'il dorme en
bonne couverture,
Il eut si froid sur son grabat !

La bise geint, la porte bat...

Emile Nelligan 1879-1941
Poète Canadien

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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 09:46

La Vie

Ainsi qu'ils le font chaque année,
En papillotes, les pieds nus,
Devant la grande cheminée
Les petits
enfants sont venus.
Tremblants dans leur longue chemise,
Ils sont là... Car le vieux Noël,
Habillé de
neige qui frise,
A minuit descendra du ciel.

Quittant la guirlande des
anges,
Le Jésus de cire et les Rois,
Transportant des paquets étranges,
Titubant sur le bords des toits,
Le vieux bonhomme va descendre ...
Et, de crainte d'être oubliés,
Les
enfants roses, dans la cendre,
Ont mis tous leurs petits souliers.

Ils ont même, contre une bûche
Qui venait de rouler du feu,
Rangé leurs pantoufles à ruche
Et leurs bottes de vernis
bleu.
Puis, après quelque phrase
brève
,
Ils s'endormirent en riant
Et firent un si joli rêve
Qu'ils riaient encore en dormant.

Ils rêvaient d'un pays magique
Où l'alphabet fut interdit ;
Les ruisseaux étaient d'angélique,
Les maisons de sucre candi ;
Et dans des forêts un peu folles,
Tous les arbres, au bord du ciel,
Pleins de brillantes girandoles,
Etaient des arbres de Noël.

Dans ce pays tendre et fidèle,
Les
animaux parlent encore,
L'Oiseau
Bleu
vient quand on l'appelle ;
La Poule a toujours des oeufs d'or.
... Mais comme venait d'apparaître
Peau d'Ane en un manteau de
fleurs,
Le jour entrant par la fenêtre
A réveillé tous les dormeurs.

C'est un talon qu'on voit descendre !
C'est un pied nu sur le parquet !
Les mains s'enfoncent dans la cendre,
Comme un bourdon dans un bouquet !
"Une armure avec une épée !
- Un navire ! Un
cheval de bois !
- Oh ! la merveilleuse poupée
Et qui parle avec une voix !

- Que la bergerie est légère !
- Et comme le troupeau est blanc !
- Le loup ! - le berger ! - la bergère !"
Tout tremble au bord du
coeur tremblant...
Oh ! Bonheur ! Noël de la vie,
Laisse-nous quelques fois, le soir
Aux cendres de mélancolie,
Mettre un petit soulier d'espoir !

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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 09:16

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Plus brillant que la promesse,
Est-ce vous, mon bel Agneau,

Que des deux mains je caresse
Sous cet auvent de roseaux ?

Est-ce vous le roi du monde ?
Je n’ai rien pour vous vêtir,
Que la
douceur qui m’inonde,
En vous regardant dormir.

Quand je vous sens solitaire,
Et si nu sur cette terre,
Fragile, craintif et froid,
Ma pauvreté me fait honte :


Mais pour vous garder, je compte
Plutôt sur Dieu que sur moi.


Henri Ghéon

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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 14:46

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"Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jean 1. 12).
Nous devenons enfants de Dieu lors de la nouvelle naissance, lorsque nous croyons en Jésus Christ, en ayant ainsi placé toute notre Foi en lui pour qu'Il nous sauve. "Car vous êtes tous fils (enfant) de Dieu par la foi dans le Christ Jésus." (Galates 3. 26).
Tout le monde est-il un enfant de Dieu ? Non, il est dit que "nous devenons enfants de Dieu" quand nous croyons en Christ. Ainsi, si nous devenons un enfant de Dieu, cela veut dire que nous n'en étions pas un avant. Tous ceux qui n'ont pas cru au seul vrai Dieu qui s'est révélé en son Fils Jésus Christ, sont donc
fils
d'Adam. Car nous naissons tous pécheurs et condamnés à la mort éternelle. "Car tous ont péché, et n'atteignent pas la gloire de Dieu" (Romains 3. 23). "Car le salaire du péché, c'est la mort (...)" (Romains 6. 23).
Nous sommes sous la malédiction du péché depuis le commencement, et quiconque n'est pas né de nouveau est donc fils d'Adam. Jésus leur dit : "Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas" (Jean 8. 43-45).

 Jésus dans ses paroles en réponse aux juifs, montrent que tous ceux qui ne croient pas en Lui sont donc fils du diable.
De même, si vous ne recevez pas la Parole de Jésus Christ, vous n'êtes pas dans la Vérité. Car
Jésus est la Vérité : "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14. 6).
Un peu plus tôt dans ce dialogue avec les juifs, Jésus avait également dit : "C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés" (Jean 8. 24). Ainsi, on peut voir que quiconque ne croit pas en Jésus, est condamné et mourra dans ses péchés. Donc, si nous, êtres humains, n'avons pas cru personnellement en Jésus Christ, nous sommes destinés à la Colère de Dieu et à l'Enfer éternelle.
Mais bien sûr, Dieu ne nous a pas destiné à la colère : "Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ" (1 Thessaloniciens 5. 9). C'est pourquoi, "Jésus, Celui qui n'a point connu le péché, Il (Dieu) L'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu" (2 Corinthiens 5. 21).
Ainsi, quiconque a cru en Jésus est justifié devant Dieu. Le Salut n'est pas compliqué.
Le Salut est un cadeau qui se reçoit par la Foi, c'est une grâce. Dieu nous laisse le choix de l'accepter ou de le refuser : "Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal" (Deutéronome 30. 15). Nous nous condamnons donc nous-mêmes si nous refusons ce merveilleux cadeau de Dieu.

A travers cette brève analyse, nous voyons à quel point devenir enfant de Dieu est facile et merveilleux. Jésus a fait le plus difficile en mourant sur la croix pour tous nos péchés. Il nous suffit de croire en Lui et cela nous justifie devant Dieu. Nous recevons ainsi la Vie éternelle.
En devenant enfants de Dieu, nous devenons aussi héritiers de Dieu : "
L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui" (Romains 8. 16-17).
Gloire à Dieu pour tant de bonté !

Est-on Enfants de Dieu pour toujours ?
La réponse à cette question est toute simple : Oui !
Une fois que nous sommes nés de nouveau et devenons donc enfants de Dieu, nous le sommes pour toujours. C'est comme pour nos enfants, ils seront toujours nos enfants. La Nouvelle Naissance est un événement qui ne se fait qu'une seule fois, tout comme notre naissance physique. Ainsi, une fois qu'un être humain est né de nouveau en Jésus, il est
enfant de Dieu pour l'éternité.

Et si un enfant de Dieu s'éloigne de Lui ?
Nous venons de voir que nous sommes enfants de Dieu pour toujours une fois que nous sommes sauvés par le moyen de la foi en Jésus. Ainsi, même si nous nous éloignons de Dieu, nous restons ses enfants. "Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père" (Jean 10. 28-29).
Vous êtes dans la main de Jésus Christ et vous êtes dans la main du Père, et personne ne va vous arracher de cette main. Vous ne pouvez pas non plus lâcher cette main, car Dieu est plus fort que vous. "Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et
je ne t'abandonnerai point" (Hébreux 13. 5).
Cependant, dire que je suis sauvé et que je peux faire ce que je veux et toujours aller au Ciel est certes vrai, mais vous allez être détruit dans cette Vie si vous prenez ce chemin tortueux... Vous vivrez ici une vie misérable, en étant sévèrement punis par Dieu. Si nous ignorons la Parole de Dieu une fois que nous sommes sauvés, alors nous vivrons une vie misérable. Dieu châtie ses enfants par amour : "Car l’Éternel châtie celui qu'il aime, Comme un père l'enfant qu'il chérit" (Proverbes 3. 12). Si Dieu nous châtie, c'est pour notre bien, car Il ne veut pas que nous nous égarions dans le péché une fois sauvé.
Nous avons beaucoup de bonnes raisons d'obéir aux commandements de Dieu. Tout d'abord nous l'aimons.
Si nous aimons Dieu, gardons ses commandements. Nous devons garder ses commandements parce que nous le voulons, pas parce que nous y sommes forcés. Jésus a dit : "Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui" (Jean 14. 21).
Et nous voulons que Dieu nous bénisse et non qu'il nous punisse. "C'est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, Et il ne la fait suivre d'aucun chagrin" (Proverbes 10. 22).
De même, nous aimons notre prochain et nous savons que nous allons sauver plus de personnes, si nous vivons pour Dieu plutôt que pour le monde,
parce que nous aimons les autres et voulons que Dieu les sauver. Se tenir éloigné du péché est donc un sujet d'attention constant pour tout chrétien né de nouveau.
Alors bien sûr, si jusqu'à votre mort vous n'êtes pas sauvés en étant nés de nouveau, c'est-à-dire en devenant enfant de Dieu, vous pourrez avoir de bons moments et vous vous en sortirez sur cette Terre, mais vous irez en enfer à la fin de votre vie !

Conclusion
Devenir enfant de Dieu est un merveilleux cadeau si facile à accepter. Par la Foi en Jésus Christ seulement vous le devenez, pour l'éternité. "Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est" (1 Jean 3. 1-2).
Tous les enfants de Dieu revêtiront au Retour de Jésus Christ leur corps de gloire et auront la grâce de vivre pour toujours auprès de Dieu !

L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 12:51

bonhomedenege
Dans la nuit de l'hiver
galope un grand homme blanc
c'est un bonhomme de neige 

avec une pipe en bois
un grand bonhomme de neige 

poursuivi par le froid
il arrive au village
voyant de la lumière
le voilà rassuré.
Dans une petite maison
il entre sans frapper
et pour se réchauffer
s'assoit sur le poêle rouge,
et d'un coup disparait
ne laissant que sa pipe
au milieu d'une flaque d'eau
ne laissant que sa pipe
et puis son vieux chapeau.

Jacques Prévert

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 10:41

La nuit avant Noël
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C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.
On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.
Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.
Maman et moi, dans nos reves abandonnés
Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,


Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.
Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !


Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "
Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,


Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.
Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.
Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,


Et une très grande barbe d'un blanc immaculé.
De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,


Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.
Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :

" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "


Clément Moore, New York, 1822

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 10:00

Joyeux Noël
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Le feu danse dans la cheminée
Dehors on tremble de froid
Nuit de Noêl
Le sapin parfumé
Partout tu fais naître la joie
Et au réveillon
Pour les amoureux sous le gui
Les baisers seront permis

Les enfants, le coeur vibrant d'espoir
Ont peine à s'endormir ce soir
Le Père Noël s'est mis en route
Sur son traînea chargé de jouets et de cadeaux
Et les petits le guettent et ils écoutent
La ronde folle des rennes dans le ciel
Et moi pour vous je fais ce simple voeu
Qu'on échange depuis l'enfant-Dieu

Jeunes et moins jeunes
Soyez tous très heureux
Joyeux joyeux Noël
Jeunes et moins jeunes
Soyez tous très heureux
Joyeux joyeux Noël
Joyeux joyeux Noël
Joyeux joyeux Noël

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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 11:01

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« A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple. » (Esaïe 8 :20).

La Parole de Dieu est donnée au croyant comme sauvegarde contre les faux docteurs et les esprits séducteurs. Satan se sert de tous les moyens pour empêcher les gens de se familiariser avec les Ecritures, dont les déclarations claires et précises dévoilent ses desseins. Chaque réveil du peuple de Dieu est marqué par un redoublement d’activité de la part de l’ennemi. Il rassemble maintenant ses dernières énergies pour un assaut final contre le Christ et ses disciples. La grande et suprême séduction est imminente. L’antéchrist va opérer ses plus grands prodiges sous nos yeux. La contrefaçon sera si parfaite qu’il ne sera possible de la démasquer que par les Ecritures. C’est, en effet, par ces dernières qu’il faut éprouver la nature de chaque déclaration et de chaque miracle.

 

Ceux qui s’efforcent d’observer tous les commandements de Dieu devront affronter l’opposition et la moquerie. Ce n’est que par la confiance en Dieu qu’ils pourront subsister. Il faut, pour faire face aux épreuves qui les attendent, qu’ils comprennent la volonté de Dieu telle qu’elle est révélée dans sa Parole. Ils ne pourront honorer l’Eternel que dans la mesure où ils auront une juste conception de son caractère, de son gouvernement et de ses desseins, et où ils se conformeront à ces derniers. Seuls ceux qui se seront fortifiés par l’étude des Ecritures pourront subsister au cours du dernier conflit. Chacun devra résoudre cette question vitale : Obéirai-je à Dieu ou aux hommes? L’heure décisive est imminente. Nos pieds reposent ils sur le rocher immuable des Ecritures ? Sommes-nous prêts à prendre la défense des commandements de Dieu et de la foi de Jésus ?

 

Peu avant sa crucifixion, le Sauveur annonça à ses disciples qu’il serait mis à mort et qu’il ressusciterait. Des anges étaient prêts à graver ses paroles dans le cœur des croyants. Mais comme ils attendaient un règne temporel et l’affranchissement de la puissance romaine, ils ne pouvaient supporter la pensée que celui en qui étaient concentrées toutes leurs espérances dût subir une mort ignominieuse. Les paroles dont ils avaient le plus besoin de se souvenir furent bannies de leur esprit, et l’heure de la crise — la mort de Jésus — les trouva aussi peu préparés que si le Maître ne les en eût jamais prévenus. Or, l’Ecriture nous révèle aussi clairement l’avenir que les paroles de Jésus l’avaient fait pour les disciples. Les événements de la fin du temps de grâce et la préparation en vue du temps de détresse nous sont clairement annoncés. Mais une foule de gens ne comprennent pas mieux ces choses que si elles n’avaient pas été révélées. Satan veille à effacer toute impression qui pourrait rendre les hommes sages à salut, et le temps de détresse les trouvera non préparés.

 

Quand Dieu envoie au monde des messages si importants qu’il les représente par des anges volant au milieu du ciel, il exige que toute personne douée de raison y prenne garde. Les terribles châtiments qui menacent les adorateurs de la bête et de son image (Voir Apocalypse 14 :9-11) devraient nous pousser à étudier cette prophétie avec le plus grand soin, afin d’apprendre ce qu’est la marque de la bête et comment on peut l’éviter. Mais les masses détournent l’oreille de la vérité et accordent leur attention à des fables. L’apôtre Paul parle des derniers jours en ces termes : « Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine » (2 Timothée 4 :3). Ce temps est venu. Les foules ne goûtent pas les vérités de la Bible qui entrent en conflit avec l’amour du monde, et Satan leur fournit les chimères qui leur plaisent.

 

Dieu aura cependant sur la terre un peuple qui s’attachera à sa Parole et qui en fera la pierre de touche de toute doctrine et le fondement de toute réforme. Ni l’opinion des savants, ni les déductions de la science, ni les credo, ni les décisions des conciles et assemblées ecclésiastiques — aussi discordants que nombreux — ne doivent être pris en considération sur un point de foi religieuse. Avant d’accepter une doctrine quelconque, il faut s’assurer qu’elle a en sa faveur un clair et précis : « Ainsi a dit l’Eternel. »

Sans se lasser, Satan s’efforce de diriger nos regards vers les hommes plutôt que vers Dieu. Alors que les gens devraient sonder les Ecritures pour y connaître leur devoir, il les pousse à choisir pour guides des évêques, des pasteurs, des professeurs de théologie. Puis, s’emparant de l’esprit de ces conducteurs, il mène les foules à sa guise.

 

Quand Jésus-Christ annonçait les paroles de la vie, le peuple l’écoutait avec joie ; et plusieurs, même parmi les sacrificateurs et les magistrats, crurent en lui. Mais le grand prêtre et les chefs du peuple — en dépit de l’inutilité de leurs efforts pour trouver un sujet d’accusation contre lui, et malgré l’évidence de la puissance et de la divine sagesse de ses paroles — étaient déterminés à repousser ses enseignements et à le condamner. Craignant de devenir ses disciples, ils rejetaient les preuves les plus claires de sa messianité. Ces adversaires du Sauveur étaient des hommes que les Israélites avaient appris à vénérer dès leur enfance, et devant l’autorité desquels dans une aveugle obéissance, ils avaient été accoutumés à se courber. “Comment se fait-il, disait-on, que nos chefs, nos scribes et nos savants ne croient pas en Jésus ? S’il était le Christ, ces hommes pieux ne le recevraient-ils pas ?” C’est l’influence de ces docteurs qui amena le peuple juif à rejeter son Rédempteur.

 

Beaucoup de ceux qui font une haute profession de piété sont aujourd’hui animés de l’esprit de ces sacrificateurs et de ces chefs. Refusant de prêter l’oreille au témoignage des Ecritures relatif aux vérités destinées à notre temps, ils invoquent leur nombre, leur richesse, leur popularité, et méprisent le petit groupe des défenseurs de la vérité, pauvres et impopulaires.

Jésus-Christ savait que l’autorité usurpée que s’attribuaient les scribes et les pharisiens ne prendrait pas fin à la dispersion des Juifs. Il avait une vision prophétique de la longue histoire de l’exaltation de l’autorité humaine et de la domination des consciences, qui, de tout temps, ont été le fléau de l’Eglise. L’effrayante dénonciation qu’il lança contre les scribes et les pharisiens, aussi bien que l’avertissement qu’il donna au peuple de ne pas suivre des conducteurs aveugles, nous ont été conservés comme une mise en garde pour les générations futures.

 

L’Eglise romaine réserve au clergé le droit d’interpréter les Ecritures. Sous prétexte que seuls les ecclésiastiques peuvent les expliquer, on les a enlevées au peuple. Bien que la Réforme ait mis le saint Livre entre les mains de tous, le principe qui a poussé Rome à en priver le peuple empêche des multitudes, dans les Eglises protestantes, d’en faire une étude personnelle. D’ailleurs, les gens sont prévenus qu’ils doivent en accepter les enseignements tels qu’ils sont interprétés par l’Eglise. Aussi, des milliers de personnes n’osent rien recevoir, fût-ce une doctrine clairement révélée dans la Bible, qui soit contraire au credo, ou à l’enseignement officiel.

En dépit des avertissements réitérés de l’Ecriture contre les faux docteurs, un grand nombre de gens sont ainsi tout prêts à confier au clergé la garde de leur âme. Aujourd’hui, des milliers de chrétiens de profession ne peuvent citer en faveur de leurs croyances d’autre autorité que celle de leurs conducteurs religieux. Ne prêtant pour ainsi dire aucune attention aux enseignements du Sauveur, ils mettent une confiance implicite en leurs pasteurs, comme si ceux-ci étaient infaillibles. Cependant, ils n’ont pas la certitude, tirée de la Parole de Dieu, que leurs conducteurs marchent dans la lumière ! Un défaut de courage moral pour sortir des sentiers battus du monde pousse beaucoup de personnes à s’en remettre à l’opinion des savants. Parce qu’il leur répugne de s’éclairer personnellement, elles se laissent définitivement enchaîner dans l’erreur. Elles voient bien que la vérité pour notre temps est clairement exposée dans les Ecritures ; elles sentent la puissance du Saint-Esprit qui en accompagne la proclamation ; néanmoins, elles se laissent détourner de la lumière par l’opposition du clergé. Bien que leur raison et leur conscience soient convaincues, ces âmes aveuglées n’osent penser autrement que leur pasteur ; leur jugement personnel et leurs intérêts éternels sont sacrifiés au scepticisme, à l’orgueil et aux préjugés d’un autre !

 

Nombreux sont les moyens dont Satan se sert pour asservir ses captifs aux influences humaines. Il en retient des multitudes par les liens d’affection qui les attachent à des ennemis de la Croix. Que cet attachement soit filial, paternel, conjugal ou social, les conséquences en sont les mêmes. N’ayant pas assez de courage ou d’indépendance pour suivre leur conviction, ces consciences sont dominées par les adversaires de la vérité.

La vérité et la gloire de Dieu sont inséparables. Il est impossible à ceux qui ont accès à la Parole d’honorer Dieu en suivant des opinions erronées. « Peu importe la croyance, dit-on souvent, pourvu que l’on soit honnête. » C’est oublier que la vie est l’expression de ce que l’on croit. Avoir l’occasion de voir et d’entendre la vérité et n’en pas profiter, c’est rejeter la lumière et lui préférer les ténèbres.

« Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. » (Proverbes 16 :25) Dès qu’on a l’occasion de connaître la vérité, l’ignorance cesse d’être une excuse pour l’erreur ou pour le péché. Un voyageur qui se trouve devant un carrefour et qui, sans prendre garde aux poteaux indicateurs, choisit la voie qui lui paraît être la bonne, découvrira bientôt qu’en dépit de son assurance il s’est trompé de chemin.

 

Dieu nous a donné sa Parole pour nous permettre de nous rendre compte par nous-mêmes de ce qu’il attend de nous. Un docteur ayant demandé à Jésus : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » le Sauveur le renvoya aux Ecritures : « Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? » L’ignorance n’excusera ni jeunes ni vieux ; elle n’épargnera le châtiment qui s’attache à la transgression de la loi de Dieu à aucune personne ayant entre les mains un exposé fidèle de cette loi, de ses principes et de ses exigences. Les bonnes intentions ne suffisent point : ce n’est pas assez de croire bien faire, ou de faire ce que le pasteur nous conseille. Quand le salut de notre âme est en jeu, nous devons nous livrer à des recherches personnelles. La force de nos convictions et notre certitude que le pasteur est dans la vérité ne constituent pas un fondement suffisant pour notre destinée éternelle. Nous avons en main une feuille de route signalant tous les poteaux indicateurs de la voie qui mène au ciel ; nous sommes donc inexcusables si nous marchons sur des suppositions.

Le premier et le plus important devoir de tout être raisonnable, c’est d’apprendre par les Ecritures ce qu’est la vérité ; c’est de marcher dans la lumière, et d’encourager ses semblables à faire de même. Nous devons chaque jour étudier la Bible avec diligence, nous arrêtant avec soin sur chaque pensée et comparant les versets entre eux. Avec l’aide de Dieu, nous acquerrons ainsi des opinions personnelles, sans perdre de vue que nous devrons en répondre personnellement devant Dieu.

 

Les vérités le plus clairement révélées dans les Ecritures ont été mises en doute par des savants qui, s’attribuant une grande sagesse, enseignent que les Ecritures ont un sens mystique, secret, spirituel, qui ne paraît pas dans les termes employés. Ces hommes sont de faux docteurs. C’est à eux que Jésus dit: « Vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu » (Marc 12 :24). Là où il n’y a ni figures ni symboles, il faut donner aux termes de la Bible leur sens le plus évident. « Si quelqu’un veut faire sa volonté [de Dieu], il connaîtra si ma doctrine est de Dieu » (Jean 7 :17). Si l’on voulait attribuer aux paroles de l’Ecriture leur sens propre, s’il n’y avait pas de faux docteurs pour égarer et troubler les esprits, il s’accomplirait sur la terre une œuvre qui réjouirait les anges et grâce à laquelle des milliers de brebis qui errent maintenant dans les ténèbres seraient introduites dans le céleste bercail.

 

Nous devons appliquer toutes nos facultés à l’étude de la Parole, en nous efforçant de pénétrer, aussi loin qu’il est possible à des mortels, dans les profondeurs de Dieu, sans oublier que la docilité et la soumission d’un enfant sont les véritables caractéristiques d’un disciple. On ne saurait résoudre les difficultés scripturaires au moyen des méthodes utilisées pour résoudre les problèmes philosophiques. Nous ne devons pas entreprendre l’étude de la Bible dans l’esprit de suffisance avec lequel tant d’hommes abordent le domaine scientifique, mais avec prière, en comptant humblement sur Dieu, et avec le désir sincère de connaître sa volonté. Autrement, les mauvais anges aveugleront notre entendement et endurciront nos cœurs au point que la vérité ne fera sur nous aucune impression.

Bien des parties de l’Ecriture que des savants déclarent mystérieuses, ou considèrent comme sans importance, débordent de consolations et d’exhortations pour celui qui a été instruit à l’école du Christ. Une des raisons pour lesquelles beaucoup de théologiens comprennent si mal la Parole de Dieu, c’est qu’ils ferment les yeux pour ne pas voir des préceptes qu’ils ne veulent pas pratiquer. La connaissance de la vérité ne dépend pas tant de l’intelligence de celui qui l’étudie que de sa sincérité et de sa soif de piété et de sainteté. 

L’étude de la Bible devrait toujours être accompagnée de prières. Seul le Saint-Esprit peut nous faire sentir l’importance des choses faciles à comprendre, ou nous empêcher de tordre des vérités difficiles à concevoir. Les bons anges ont pour devoir de préparer nos cœurs à comprendre l’Ecriture de façon que nous soyons charmés de sa beauté, avertis par ses enseignements et fortifiés par ses promesses. Nous devons faire nôtre cette prière du psalmiste : « Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi » (Psaumes 119 :18). La tentation semble souvent irrésistible parce qu’on néglige la prière et l’étude de la Bible ; alors, quand survient la tentation, on ne se souvient pas des promesses de Dieu et on est incapable de repousser Satan avec l’épée de la Parole de Dieu. En revanche, les anges de Dieu campent autour de ceux qui consentent à se laisser enseigner les vérités divines, et leur rappellent les passages mêmes dont ils ont besoin dans les moments difficiles. « Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’esprit de l’Eternel le mettra en fuite » (Esaïe 59 :19).

Jésus a dit à ses disciples : « Le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 :26). Mais pour que l’Esprit puisse nous les rappeler au moment critique, il faut que ses enseignements aient d’abord pénétré dans nos cœurs. « Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaumes 119 :11), écrit le psalmiste.

 

Quiconque se soucie de ses intérêts éternels doit se garder du scepticisme. Les fondements mêmes de la vérité seront attaqués. Il est impossible de se placer hors de l’atteinte des sarcasmes, des sophismes et des enseignements insidieux et pestilentiels de l’incrédulité moderne. Satan adapte ses tentations à toutes les classes sociales. Il attaque l’illettré avec une raillerie, tandis qu’il présente au savant des objections scientifiques ou des raisonnements philosophiques également propres à engendrer de la défiance ou du mépris envers les Ecritures. Même des jeunes gens sans expérience se permettent d’insinuer des doutes contre les principes fondamentaux du christianisme. Cette incrédulité juvénile, quelque superficielle qu’elle soit, ne manque pas de produire ses effets.

Plusieurs en viennent ainsi à railler la foi de leurs pères, et à contrister l’Esprit de grâce (Voir Hébreux 10 :29). Nombre de vies, qui promettaient de faire honneur à Dieu et d’être en bénédiction au monde, ont été flétries par le souffle méphitique de l’incrédulité. Tous ceux qui se fient aux conclusions orgueilleuses de la raison humaine, et qui croient pouvoir pénétrer les mystères de Dieu et parvenir à la vérité sans le secours de la sagesse d’en haut, sont pris dans les rets de Satan.

Nous vivons dans la période la plus solennelle de l’histoire du monde. Le sort de tous les mortels est sur le point d’être fixé. Notre destinée éternelle, aussi bien que le salut d’autres âmes, dépend du choix que nous faisons maintenant. Laissons-nous diriger par l’Esprit de vérité. Tout disciple de Jésus devrait faire monter vers Dieu cette fervente prière : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Humilions-nous devant lui par le jeûne et la prière, et méditons longuement ce qui concerne sa Parole, et tout spécialement les scènes du jugement.

 

Cherchons à acquérir une connaissance profonde des choses de Dieu. Nous n’avons pas un instant à perdre. Des événements d’une importance vitale se déroulent autour de nous. Nous sommes sur le terrain enchanté de Satan. Sentinelles de Dieu, ne dormez pas ; car l’ennemi est tout près de vous, prêt — au premier signe de relâchement ou de somnolence — à faire de vous sa proie.

Plusieurs se font illusion quant à leur condition réelle devant Dieu. Ils se félicitent du mal qu’ils n’ont pas fait, et ne pensent pas aux actions nobles et généreuses que Dieu attendait d’eux, et qu’ils n’ont point accomplies. Il ne suffit pas d’être un arbre dans le jardin de Dieu. Il faut porter du fruit. Le Seigneur nous tient pour responsables de tout le bien que nous aurions pu faire avec le secours de sa grâce. Dans les livres du ciel, ceux qui ne répondent pas à son attente sont notés comme des arbres occupant inutilement le terrain. Et pourtant, le cas de ces personnes n’est pas encore désespéré. Un Dieu compatissant adresse encore ce pressant et touchant appel à ceux qui ont méconnu la miséricorde de Dieu et abusé de sa grâce : « Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection... Rachetez le temps, car les jours sont mauvais » (Ephésiens 5 :14-16). 

C’est au moment de la crise que seront manifestés ceux qui ont pris la Parole de Dieu pour règle. En été, la différence entre un arbre à feuilles persistantes et un autre n’est pas sensible ; mais quand viennent les frimas, l’un reste vert et l’autre se dépouille de son feuillage. Ainsi, les faux chrétiens peuvent maintenant ne pas se distinguer des vrais ; mais le temps approche où la différence éclatera. Que l’opposition, le fanatisme et l’intolérance s’élèvent ; que les feux de la persécution se rallument, aussitôt les mal affermis et les hypocrites abandonneront la foi, tandis que le vrai chrétien demeurera ferme comme un rocher, la foi plus forte et l’espérance plus radieuse qu’aux jours de la prospérité.

Le psalmiste dit : « Tes préceptes sont l’objet de ma méditation. » « Par tes ordonnances je deviens intelligent, aussi je hais toute voie de mensonge » (Psaumes 119 :99, 104).

« Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse. » « Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l’année de la sécheresse, il n’à point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit » (Proverbes 3 :13 ; Jérémie 17 :8).

 

EGW, Tragédie des siècles, chap. 37

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 16:37

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« … et il espérera changer les temps et la loi … » Daniel 7 : 25

Tout ce que la Bible nous révèle est véridique et sûr, parce que tous ceux-qui ont contribué à son écriture sont des hommes qui ont été divinement inspirés. Le Seigneur Jésus Christ leur a envoyé son Esprit Saint pour les guider et les éclairer dans tout ce qu’ils avaient eu à écrire. Et cela n’a point changé au cours de toutes les générations.

Malheureusement, l’ange déchu avait pour objectif de créer toute une confusion sur tout ce qui se rapporte à l’Amour du Seigneur et à la Rédemption qu’Il fait aux hommes pécheurs. Dès le commencement, Satan voulait faire de Dieu aux yeux des hommes, quelqu’un de stricte et de jaloux sur tout ce qui concerne la vérité et la justice (Cf. Genèse 3 : 4, 5). Plus tard, Satan voulait pervertir la vérité et tenter d’annuler les Saintes Écritures de notre Seigneur Jésus Christ en créant partout dans le monde, au moyen d’hommes qu’il a lui-même inspiré, d’innombrable « livres de croyance » de toutes les sortes, afin que les hommes en soient séduis ou finissent par croire que la Bible et tout ce qu’elle contient ne sont que des inventions humaines voire des contes.

 

Son objectif est de faire croire aux hommes que la Bible ne contient pas plus ni moins que des histoires comme dans ses livres, et que les Paroles du Christ sont de la même valeur que les vains propos contenus dans ceux-ci, et ce afin de détourner les hommes de la vérité et de l’Amour que le Christ témoigne pour chaque être humain.

L’une des pièges de l’ange déchu, le père des menteurs, pour séduire les habitants de la terre, et qui a même réussi jusqu’à aujourd’hui, est l’invention que le Christ soit né le 25 décembre. Presque toute la terre fête cette journée, pensant que le Christ est né ce jour. Et le plus pire, c’est qu’il associe souvent ce soi-disant évènement au mythe du père noël. Dès que cette fameuse date arrive, tous semblent être emballés et sont même prêts à dépenser des fortunes pour pouvoir passer de bonne fête de noël. De nombreuses histoires sont même créées pour attirer les plus petits comme les plus grands, ayant pour enseignement principal que tous ceux qui se dressent contre la fête de noël sont les méchants. Mais qu’en dit la Bible, le Livre Saint qui contient des paroles vraies et sûres, les paroles du Seigneur Jésus Christ, auxquelles les véritables chrétiens doivent s’en tenir ?

 

Les Évangiles des apôtres dans le nouveau testament parlent bien de la naissance du Christ et de toutes les circonstances y afférentes : la vierge se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit (Matthieu 1 : 18) ; le Seigneur a été né dans une crèche (Luc 2 : 7) ; les anges de Dieu sont venus pour guider les bergers et les mages vers la crèche (Matthieu 2 : 9, 10, Luc 2 : 8 – 13).

En parcourant toute la Bible entière, il n’est point mention ni de la naissance du Christ en un 25 décembre ni de la célébration d’un quelconque jour de noël. Si cela était, les apôtres n’auraient-ils pas célébré ce jour pour en donner l’exemple ? Le Seigneur Jésus Christ n’aurait-Il pas répété à plusieurs reprises que ce jour de naissance est un jour important, à célébrer durant toutes les générations ? De la même manière que le Seigneur a donné Ses instructions et Son exemple sur ce qui est du baptême (Matthieu 3 : 6, 11, 13 – 17, Matthieu 28 : 19 ; Marc 1 : 4, 5, 8, 9, Marc : 10 : 38, 39 ; Marc 16 : 16 ; Luc 3 : 16, 21, Luc 7 : 29, 30 ; Jean 1 : 25, 26, 31, 33 ; Jean 3 : 22, 23, 26 ; Jean 4 : 1, 2, Jean 10 : 40), du lavement des pieds (Jean 13 : 3 – 10), ou encore de la Sainte cène (Matthieu 26 : 26 – 28 ; Marc 14 : 22 – 24, Luc 22 ; 17 – 20), pourquoi le Seigneur n’a-t-Il rien dit sur ce qui est du jour de noël ou du moins de la célébration de Sa naissance ?

 

Les Saintes Écritures le montrent clairement, le Seigneur Jésus Christ n’est pas né un jour de 25 décembre. Le Seigneur Jésus Christ ne pose pas non plus comme essentiel de fêter le jour où Il était né, d’autant plus que savons tous que le Christ n’a ni début ni fin, Il a été avant même que les fondements de la terre ne fussent ! Comme le témoigne l’apôtre Jean : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1 : 1, 2, 3, 14).

 

Mes très chers frères et sœurs en notre Seigneur Jésus Christ, maintenant que nous savons la vérité, que ce fameux jour n’est autre qu’une invention du grand menteur pour attirer les chrétiens vers davantage de mondanité, n’en soyons plus piégés et consacrons-nous plutôt au Royaume des cieux et à tout ce que notre Seigneur Jésus Christ nous a réellement enseigné.

 

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 11:45

 VientJesus              

L'Épître aux Romains est un livre du Nouveau Testament.

Elle est envoyée par l'apôtre Paul à l'Église de Rome.

L'épître aux Romains est certainement la plus importante des épîtres de Paul non seulement par sa taille (c'est la plus longue) mais surtout pour son contenu et son enseignement.

Les idées développées dans cette épître forment le fondement de la doctrine des Églises chrétiennes. Les interprétations de cette lettre sont à l'origine des divers mouvements et évolutions du monde chrétien.

Elle fut écrite lors du troisième voyage de Paul, probablement à Corinthe, ou sur le chemin du retour.

 

Paul travaille sur deux registres :

lettre de circonstance à une communauté rencontrant des difficultés ; lettre doctrinale où l'apôtre Paul prend le temps d'exposer ses convictions sur le salut et la foi chrétienne.

Le chapitre 1 contient les salutations de Paul aux Romains.

Les chapitres 2 à 11 comprennent plusieurs déclarations concernant la doctrine de la foi, des œuvres et de la grâce.

Les chapitres 12 à 16 contiennent des enseignements pratiques sur l'amour, le devoir et la sainteté.

 

Difficultés de l'Église de Rome

 

Rome est une Église naissante qui ne fut pas fondée par Paul, mais à laquelle Paul envisage de rendre visite. À Rome, se côtoient des Judéo-chrétiens et des pagano -chrétiens (appelés souvent Grecs). Les deux communautés initialement séparées doivent apprendre à cohabiter et coopérer. Les juifs à Rome formaient une communauté mal acceptée. Quelques années auparavant, ils en avaient d'ailleurs été exclus par décret. Paul profite de cette épître pour souligner l'importance de l'Ancien Testament et sa continuité avec le nouveau et redonne ainsi une place privilégiée au peuple d'Israël dans l'histoire du salut. Paul exhorte donc les deux communautés à s'entendre. C'est la deuxième partie de la lettre.

 

Lettre doctrinale  C'est la première partie de la lettre.

Elle se présente sous forme d'un exposé méthodique. Paul y évoque la malédiction du péché, la détresse de l'humanité et lui oppose la justice de Dieu et sa compassion, la puissance de la grâce, la justification par la foi, la gloire du Christ ressuscité et la force de l'action de l'Esprit. Texte fondateur de toutes les Églises chrétiennes, il est passage obligé dans une culture religieuse. Sources : TOB Traduction œcuménique de la Bible.

 

Plan: Nous proposons ci-dessus un plan général de l'épître. Ce découpage ne saurait être absolument exhaustif. (Il est donc une forme d'interprétation.) Il est une proposition et un autre pourrait être proposé.

Introduction : Chapitre 1, versets 1 à 17 L'adresse à l'Église de Rome

Dès le premier verset, la mission de St Paul y est affirmée. Celui-ci s'adresse à l'Église de Rome comme « apôtre par appel divin, mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle (c'est-à-dire l'Évangile) ». (Chapitre. 1, verset 1)

Cette bonne nouvelle, dit Saint Paul, concerne le Christ dont il rappelle la filiation à la fois davidique selon la chair et divine selon l'Esprit. (1, 4).

 

Il exprime ensuite son « très vif désir » de venir à Rome afin de poursuivre son évangélisation ; évangélisation qu'il décrit comme un devoir : « J'ai des devoirs envers vous tous : civilisés et non civilisés, savants et ignorants ; de là mon envie de vous annoncer l'Évangile à vous aussi qui êtes à Rome. » (1, 14-16). Le salut vient de la foi, il est pour tous : 1, 16-17]

Ce désir de témoigner de la foi s’accompagne de la certitude que Paul n’a pas « à rougir de l’évangile : il est une puissance de Dieu, pour opérer le salut de tout homme qui croit, en premier lieu du Juif, du Grec ensuite.» La phrase est synthétique: elle affirme 1) que l’évangile est une puissance de salut donnée par Dieu, 2) que le salut est pour tous (pour le Juif comme pour le Grec, c'est-à-dire le païen), 3) que les juifs bénéficient d’une préférence.

 

La bonne nouvelle est une révélation, une manifestation de la sainteté/justice de Dieu, cette sanctification se fait par la foi, « s’épanouit par la foi, selon qu’il est écrit : Celui qui est juste par la foi, vivra » (Hab., 2,4).

Ces versets, selon le commentaire de Pierre Lémonon, constituent « la pierre angulaire de la réflexion de Paul ».

L'injustice comme le salut concernent aussi bien les juifs que les païens : chapitre 1, verset 18 à chapitre 3, verset 20 État ou condition de ceux qui refusent Dieu : 1, 18-32

 

Dans ce passage, Paul montre que l'impiété des hommes (en dépit de leur connaissance naturelle de Dieu) est la source de leur malheur.

En comparaison au salut par la foi du juste affirmée au verset 17, répond symétriquement au verset 18 la colère de Dieu à l'égard de l'impiété (« du refus de Dieu ») et de l'injustice.

La divinité de Dieu est manifeste depuis la création du monde ; c’est pourquoi ceux qui ne lui rendent pas grâce sont inexcusables. Tout être possède au départ une connaissance naturelle de Dieu : « Depuis la création du monde, les hommes, avec leur intelligence, peuvent voir, à travers les œuvres de Dieu, ce qui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n'ont donc pas d'excuse… » (1, 20).

 

« Ils se sont alors égarés dans leurs vains raisonnements, et leur cœur insensé s’est rempli de ténèbres. » (1,21) Sans doute faut-il y lire un enchaînement causal : l’homme s’étant détourné de l’action de grâce légitime, s’est perdu dans des raisonnements absurdes ; éloigné de Dieu, son cœur « insensé », c'est-à-dire non plus conduit par la lumière divine, s’est rempli de ténèbres. On voit ici le lien entre l’intellect et le cœur. La reconnaissance, la louange purifie l’intellect. Si l’intellect n’est pas purifié, le cœur aussi s’obscurcit. Le cœur obscurci d’une part ignore sa folie, se croit sage ; d’autre part devient idolâtre. Ils adorent le monde créé au lieu de son créateur (1,22-23).

 

L’homme laissé à lui-même devient le jouet des convoitises. Quand l’homme ne se soucie pas de posséder la connaissance de Dieu, il est abandonné à lui-même, livré à son esprit insouciant, à une conduite indigne. Il s’agit comme d’une punition, mais cette punition est la conséquence de l’absence d’une vraie lumière, d’un guide sûr. Paul décrit en quoi consiste cette absence, qui est une soumission aux convoitises humaines: cupidité, envie, esprit de querelle, sournoiserie, délateurs, méprisants, arrogants, rebelles à leurs parents, déloyaux, sans cœurs, sans pitié, etc.

Autant de témoignages, de symptômes de l’absence de la lumière divine dans le cœur de l’homme, de leur folie se croyant sagesse. Les hommes ne se soucient plus du jugement de Dieu (bien qu’ils le connaissent). Pire, ils approuvent ceux qui ne suivent pas ses voies, les encourageant de cette manière. (1, 22-32).

 

État de ceux qui jugent les autres sans être meilleurs eux-mêmes : chap. 2 v. 1-16. Dans ce passage, Paul change soudain de style, exhortant directement une personne (« Toi, l'homme qui juge les païens… » 2,1). Après s'être indigné de ceux qui, non seulement sont fautifs mais approuvent les fautes des autres, il s'adresse au contraire à celui qui blâme les autres sans agir mieux que ceux qu'il blâme. Il y a donc une gradation dans le texte : même celui qui se pose en juge n'en est pas pour autant plus juste. (« Et toi, l'homme qui juge ceux qui font de telles choses, et qui les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ? » 2,3.) Paul prend en exemple à l'opposé de cette attitude la patience de Dieu (« Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de patience, de générosité, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ? » 1,4.).

 

Paul rappelle qu'au jour du jugement de Dieu, « il sera rendu à chacun selon ses œuvres ». D'une part ceux qui « font le bien avec persévérance » et cherchent « la vie impérissable » auront « la vie éternelle » ; d'autre part, « ceux qui refusent la vérité pour se donner à l'injustice » recevront la colère et l'indignation. Ce jugement sera pour tous les hommes (qu'ils soient juifs ou païens, etc.) : « car Dieu ne fait pas de différences entre les hommes » (2,11). (C'est aussi le gage que ce jugement sera juste, sans préférence.) Paul insiste de cette manière sur l'universalité du salut, qui intéresse tout homme.

Dieu rétribuera chacun selon ses œuvres. Paul rappelle que ce jugement se fera sur les buts que l’on s’est donné. « La vie éternelle pour ceux qui, par leur persévérance dans le bien, recherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ». Il y a une gloire que l’on peut légitimement chercher, mais non pas la gloire des hommes, celle de Dieu ; une reconnaissance mais non pas auprès des injustes, mais des saints.

 

La Loi est inscrite dans le cœur, 2, 12-16. Il n'est donc pas possible, ni de se prévaloir d'un privilège par la connaissance de la Loi, ni de prétexter son ignorance. En effet, affirme Paul, certains ont péché en connaissant la Loi, d'autres l'ont mise en pratique sans la connaître. Or « ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont saints devant Dieu, mais ceux qui mettent la loi en pratique qui seront justifiés. » Ainsi le salut ne dépend pas du fait d’être juif ou non, mais de pratiquer la loi. Cette loi est inscrite dans le cœur et non seulement dans la bible. Le témoignage de la conscience est l’expression de cette loi intérieure.

Circoncision du cœur et privilège d'Israël : chap. 2, verset 17 à chap. 3, verset 8. Paul s'indigne de l'homme religieux qui enseigne les autres sans être capable de s'enseigner lui-même (2:21).

 

Il rappelle que les rites comme la circoncision sont inutiles sans une attitude intérieure adéquate : « La circoncision est utile, il est vrai, si tu observes la Loi; mais si tu transgresses la Loi, tu n'es pas plus, avec ta circoncision, qu'un incirconcis. » (2:25)

Les rituels sont utiles pour ceux qui respectent la loi du cœur, mais inutiles pour ceux qui ne la respectent pas. Il est donc supérieur, prioritaire, de respecter la loi donnée par notre conscience ; c’est supérieur à l’accomplissement des rites. C’est celui qui accomplis la loi qui sera sanctifié et non pas celui qui accompli les rites. « Si donc l'incirconcis observe les préceptes de la Loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas réputée circoncision ?» (2;26) Il y a un accomplissement intérieur et extérieur. Nous pourrions dire, en transcrivant ce que dit saint Paul, que le vrai croyant peut ne pas avoir été circoncis et n'avoir jamais lu la bible… car celui qui est circoncis et qui a lu la Thora peut n’être juif qu’extérieurement : « Celui-là est juif qui l’est intérieurement ; et la vraie circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, non selon la lettre. Un tel homme reçoit sa louange, non des hommes, mais de Dieu. » (2,28-29).

 

Cependant, il est probable qu'il ne soit pas question dans ce texte d'abolir pour autant les rites, mais bien plutôt de seulement relativiser leur place. En effet, les juifs gardent malgré tout une supériorité : « Mais alors, le juif a-t-il quelque chose de plus, sa circoncision est elle utile ? Bien sûr, cet avantage est grand à bien des égards. Et d'abord, parce que les paroles de Dieu lui ont été confiées» (3:1-2) Par ailleurs, Dieu demeure fidèle à sa promesse faite à Israël.

Domination universelle du péché : 3:9-18.

Il n'y a donc pas une supériorité absolue du juif sur le païen. « Les juifs et les païens sont tous sous la domination du péché » (3:9). Paul s'appuie principalement, pour l'affirmer, sur les psaumes.

 

Conclusion : la loi fait seulement connaître le péché : 3, 19-20 « Or nous le savons : tout ce que dit la Loi, elle le déclare pour ceux qui sont sujets de la Loi, afin que toutes les bouches soient réduites au silence, et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu. Ainsi, ce n'est pas en observant la Loi que quelqu'un devient juste devant Dieu. En effet, la Loi fait seulement connaître le péché. »

Le pardon et la justification universels (3:21 à 5:11). C'est la foi qui sauve, et non le fait d'être juifs ou païens : 3:21 à 3:31.

Après avoir affirmé que le péché est présent aussi bien chez ceux qui possèdent la Loi que chez les païens, Paul entreprend de montrer que la justification est indépendante de la possession de la Loi, qu'elle est «donnée par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux qui croient » (3:22).

 

Ce n'est pas « au nom d'une loi qu'il pratiquerait » qu'il est sauvé, mais par la foi. Il appuie cette démonstration que si nous posions le contraire, il faudrait dire que Dieu serait seulement le Dieu des juifs. Or « il est aussi le Dieu des païens, puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu » (3:29-30). Il n'y a qu'un seul mode de justification, commun aux païens et aux juifs : la foi.

La circoncision n'est que la marque de la foi : 4:1-25 « Sommes-nous en train d'éliminer la Loi au moyen de la foi ? Absolument pas ! Au contraire, nous la confirmons. » (3;31) C'est la foi qui est la source de toute justification, et donc de celle de la Loi.

En effet, ce n'est pas par ses actions qu'Abraham fut élu, mais par sa foi. Or cette élection date d'avant sa circoncision. Ce n'est pas sa circoncision qui a fait de lui un juste, au contraire « il reçut la circoncision comme la marque de la justice obtenue par sa foi » (1: 11).

 

Abraham est donc tout autant le Père de ceux qui n'ont pas la circoncision, il est le Père des croyants, puisque Dieu a promis que c'est par leur foi que les descendants d'Abraham recevront la Terre en héritage. Cette descendance est donc immense, selon la promesse même du Seigneur.

La certitude d'être sauvés (5:1-11). « Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes ainsi en paix avec Dieu » (5:1).

Nous pouvons avoir confiance dans notre salut, « l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné ».

Bien plus, cette espérance s'enracine dans l'amour de Dieu, qui s'exprime pour nous-même dans notre état de pécheur. En effet, Saint Paul fait remarquer que :

 

« Accepter de mourir pour un homme juste, c'est déjà difficile ; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. À plus forte raison, maintenant que le don du sang du Christ nous a fait devenir des justes, nous serons sauvés par lui de la colère de Dieu. »

L'unité du genre humain : 5:12-21 « Par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché est venue la mort ; et ainsi la mort est passée en tous les hommes. » Or Adam « préfigurait celui qui devait venir ». En effet, de même que la mort est rentrée dans le monde par un seul homme, la grâce de Dieu fut donnée par un seul, Jésus Christ. Or, il y a une disproportion, le don gratuit de Dieu est plus grand que la faute.

« De même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes a la condamnation, de même l'accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification. » (5:18)

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