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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:10

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                       Traduction de l’Italien par Salvatore Comisi

              http://www.fmboschetto.it/religione/Apocalisse/Apocalisse7.htm

                         Apocalypse Expliqué en 26 articles  

 

  Article: (5) L'Apocalypse dans l’Histoire de l'Art

 
Comme vous pouvez l'imaginer, les artistes de tous les temps ont tiré généreusement de l'Apocalypse pour créer des œuvres importantes, hypnotisé par ses images grandioses et son arc en ciel de couleurs et de lumières. Dans l’impossibilité d’en faire une liste exhaustive, nous asseirons de nous arrêter sur les points saillants des interprétations artistiques du dernier écrit apostolique, en commençant bien sûr de l'Orient byzantin qui a délaisse l’Apocalypse jusqu’au environ du V° siècle dans la conviction que l‘œuvre de Jean donnais de la valeur au Millénarisme, considéré à ce temps hérétique. Seulement à une époque plutôt tardive on trouve une Apocalypse grecque illustrée.
Parmi les motifs iconographiques inspirés à l'Apocalypse est particulièrement fréquente dans l’art figurative byzantine le ainsi nommé Tétramorphe, qui représente les symboles des quatre créatures vivantes dans une représentation unique: il y a les têtes de: l'aigle, le lion, le Taureau, et de L'homme, entouré par des ailes de: quatre, six ou huit, qui entourent le trône du Christ.

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   Les quatre créatures vivantes

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      Voici un des exemples les plus anciennes: Jésus Christ entouré des 4 êtres   vivants, Monastère di Hosios David Salonique 475/500 Après J.C.

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Autre motif apolitique présent dans l’art byzantine et puis russe c’est l’image de l’Archange Michel, défenseur de la foi tuant Satan le Dragon

Bien sûr, l'Apocalypse de Jean connaissait une grande fortune dans l'art occidental, en particulier dans le Moyen Age et au début des temps modernes, étant conçu comme un message d'espoir dans un monde marqué par les guerres, les famines et les épidémies. Les image les plus typiques de ce point de vue sont celles faites par les chrétiens de l'Espagne sous domination musulmane, appelée peintures mozarabe du mot désignant un musta'rab (un étrangers arabisés).


L'idée que la disparition progressive du monde créé n'est que le prélude à une pacifique "montée de la Cité de Dieu‘’, et non une interminable série de catastrophes, domine largement dans la peinture monumentale romane, comme par exemple dans l'abbaye de Saint-Lizier en Couserans. L’ère romane interprète dans un sens symbolique et doctrinale les visions johanniques: la femme vêtue du soleil est généralement présentée comme la Vierge avec l'Enfant Jésus, tandis que la bête à sept têtes personnifie le mal vaincu. Cette conception est destinée à laisser la place, au cours du XIII° siècle à une lecture plus narrative:

Les narrations et les visions de l'Apocalypse deviennent des séquences d'événements et de spectacles incroyables et merveilleux dont Jean en est le héros, presque dans un manga avant son temps, comme on le voit dans les manuscrits anglo-normand vers 1300: Ce type de représentation connaît son apogée au XIVe siècle dans les fameuses tapisseries de l'Apocalypse d'Angers, fait pour un client de la famille royale française.


Dans l'art de la fin du Moyen Age on a tendance à représenter Jean à Pathmos dans une atmosphère poétique, semi fantastique, évocateur et inspiré: le bréviaire fait en Auvergne, au XVe siècle donne un excellent exemple. Sur le seuil des temps modernes, l'Apocalypse de Jean sera plutôt perçu d'une manière totalement différente: on y vois seulement une série de cataclysmes, de catastrophes, les révélations de la plus sombre et pessimiste. Pour avoir une idée de cette sorte de «angoisse moderne» il suffit de penser à trois œuvres. 

Premièrement, le "Jugement Dernier" de Jérôme Bosch (1450-1516), qui montre un chevauchement chaotique et presque hypnotique de monstres diaboliques et de corps humains qui semble anticiper le surréalisme moderne.
Deuxièmement, le «Jugement Dernier» de Michel-Ange Buonarroti (1475-1564), qui, dans le tourbillon des corps traînés par la Volonté divine et du geste impérieux du Christ trahit la peur du jugement contre - réformiste pour ce qui concerne Le Jugement Suprême.

 

Enfin, la célèbre collection de gravures sur bois d'Albrecht Dürer (1471-1528), datée 1498 et consacrée précisément à l'Apocalypse de Jean, qui incarne certainement l'un des points les plus élevés atteint d'art graphique à la Renaissance.
Comme l'a dit Alessandro Rovetta, dans cette extraordinaire collection, l'artiste allemands a réussi à fusionner la tradition médiévale des pays nordiques, particulièrement évident dans l'interprétation des éléments de fantaisie, avec la nouvelle leçon de la Renaissance italienne, le plus connu à Venise, et particulièrement évident dans le sens du paysage. La vigueur et le dynamisme de sa section soulignent le drame de la violence et les catastrophes qui déclenchent la fin de notre monde.

   

Dans cet hypertexte j’ai fait l’insertion de la xylographie qui a pour titre « les quatre chevaliers de l’Apocalypse » et celle dédiée à la «Grande Prostituée ».

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          Albrecht Dürer, Les Quatre Chevaliers de l‘Apocalypse, xylographie

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   Albrecht Dürer, Babylone

 

Dans la période baroque reviennent à prévaloir les images plus bucoliques, comme dans le Saint-Jean à Pathmos de Tornioli illustré dans la photo ci-dessous, mais peu à peu, en s’approchant à l’ère contemporaines et ses inquiétudes, les artistes reviennent à tourner le dos à l'art médiéval plein d'espoir devant l'Apocalypse de Jean. Ainsi, les impressionnants gravures de Gustave Doré (1832-1883), caractérisée par une extraordinaire virtuosité technique, voir l'abside de l'église du Plateau d'Assy (Haute-Savoie), décoré par les plus grands artistes contemporains, dans lequel Jean Lurçat (1892-1966) qui a visualisé la grandiose vision de la Femme et le Dragon et les magnifiques illustrations de Fernando Monzio Compagnoni, nous présentent des cadres décisivement "apocalyptique" dans leur surréalisme dramatique.

 

En cette hypertexte vous trouverez une gravure de Doré, dédié à la Jérusalem céleste, et deux œuvres de Monzio Compagnoni, la Cour céleste et la Bête de la mer, que représentent adéquatement la lecture torturée faite par les auteurs modernes du dernier livre de la Bible, dans un monde apparemment dominé par la crise de toute les valeur traditionnelle et les idéologies sataniques qui font penser vraiment les bêtes mêmes vus par Jean dans la vision. 

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San Jean Évangéliste a Pathmos, exposé dans la Salle de l'horloge a Palazzo Marino, Milano, attribué a Niccolò Tornioli (1598-1651)

     

Même la musique a été inspirée par l'Apocalypse de Jean. En plus des nombreuses versions du "Dies Irae", une partie indispensable de tout messe de Requiem, est à mentionner ‘’Pierre de Diapre", une œuvre -vidéo de Adriano Guarnieri, présenté pour la première fois au Nationale Théâtre de Rome le 10 Juin 2007, sous la direction de Cristina Muti. Rédigé dans la foulée de l'effondrement des Twin Towers à New York en 2001, cette Opéra emprunte son titre à la vision de la Jérusalem céleste dans l'Apocalypse chapitre 21, et en particulier la description des pierres précieuses enchâssées dans ses fondation.

Elle réuni aux textes biblique la poésie de Paul Celan, auteur qui a vécu l'Holocauste, sa personnelle apocalypse dans la Shoah. Basé sur la synesthésie entre la vue et l'ouïe, ellle utilise des projections, des jeux de lumière et de miroirs, amplifications et la spatialisation du son: le meilleur pour rendre l’incroyables contrepoint de lumières et des éclats tissés dans tout le Livre de l'Apocalypse.
Enfin, vraiment multitudes sont les références à l’Apocalypse dans la filmographie contemporaine, à partir des long métrages sur le catastrophisme comme "Deep Impact" et "Armageddon", les deux de l'année 1998, comme par coïncidence une date proche de la fin d'un millénaire, et qui, par une étrange coïncidence, que le nombre de l’année 1998 soit trois fois le nombre tristement célèbre 666.

Le second prend même le titre de l'un des mots les plus célèbres de l'Apocalypse. Le chef-d'œuvre de Francis Ford Coppola "Apocalypse Now" (1979), librement inspiré du roman de Joseph Conrad «cœur de ténèbres" (1899), fait allusion à l'œuvre de Saint Jean identifiant la tragédie du Vietnam, l'une des pires catastrophes nationales des États -Unis d'Amérique, avec l'accomplissement des fatidiques trompettes prophétiques mentionnés dans ce livre.

Enfin, dans le «Projet Bible" voulu par Lux Vide et dirigée par Ettore Bernabei, en 2002, le directeur de régie Raffaele Mertes tourna pour la télévision une adaptation cinématographique réussie de certains épisodes de l'Apocalypse, avec un inspiré Richard Harris que était l'apôtre Jean prisonnier à Pathmos, dans la troupe était également Vittoria Belvedere, Benjamin Sadler, Bruce Payne et Paolo Villagio.

Per continuare:   (6) Apocalypse: Comment lire l'Apocalypse

                        Apocalypse Expliqué en 26 articles 

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