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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 11:05

di Marco Lucisani http://storiadossier.jimdo.com     

traduction de l’italien

 

Près de dix-sept siècles après sa mort, nous découvrons le premier organisateur de l'Église catholique avec une incroyable exclusive.

Il devait être une aube merveilleuse le 27 Octobre de l’année 312 une aurore teintait le ciel de Rome, la Ville Éternelle qui depuis la fondation, qui remonte à des temps immémoriaux, a été un témoin silencieux de la grande lutte pour le pouvoir.

 

Rome était sur le point d'assister à la consécration de son dernier grand empereur. Flavius Valerius Constantin. Il a dû se lever tôt ce matin-là, il savait qui Maxence, l'attendait à proximité lequel six ans auparavant, en exploitant le mécontentement des Romains causé par Galerio, il s’était auto -proclamé empereur.



Ce faisant, il avait créé la déstabilisation de l'ordonnance de l'empire romain voulu par Dioclétien, en faisant glisser l'empire vers la dissolution totale. Mais Maxence n'était certainement pas le premier à rompre l'édit impérial, peu avant son auto - couronnement, Constantin fut proclamé empereur par lui-même.



En 306 en Grande-Bretagne ou il combattait aux côtés de son père, Constance Chlore, lors d'un affrontement contre les populations locales, les Pitti, le chlore a été abattu.



Par l’édit de Dioclétien, à Constance Chlore aurait dû succéder Valerio Severo, couronné par le membre plus âgé du triumvirat, qui à cette époque était l'empereur Galère.

Mais avant que cela n‘arrive, Constantin, avec un large soutien de ses légions il s’auto -proclamé empereur, en transgressant ainsi l'édit de Dioclétien.

Au cours des six années qui ont suivi se sont vérifiés des émeutes, des trahisons, la rébellion et des guerres internes qui ont porté rapidement à la chute des divers Augustes et Césars.



Pont Milvio.

    

Maintenant, c'était le jour du jugement, Constantin il savait bien que bientôt, il aurait entré en collision avec une armée beaucoup plus grande que la sienne, plus de cent mille hommes, en fait, allait se trouver en bataille face aux quarante milles de Constantin.

 

Par ailleurs, Maxence pouvait aussi compter sur l'avantage de la défense, composé des fortifications de la ville. Mais Constantin était un soldat expérimenté, un grand général et un grand stratège et une solide expérience éprouvée, faite sur les champs de bataille d'une grande partie de l'empire ne se serait certainement pas fait intimidés.



Ayant déjà mené avec succès plusieurs campagnes militaires, qui l'ont vu victorieux contre les Francs et les Alémans, Constantin avait déjà donc prouvé, qu'il possédait les qualités nécessaires en tant que stratège militaire et homme politique. En fait, il avait formé des alliances par des relations et des mariages, avec les autres prétendants à l'empire, ainsi libre d'autres menaces immédiates, il pourrait se consacrer à son adversaire Maxence.


En ce signe tu gagne.

 

(In hoc signo vincest.)



 

Sachant qu'ils étaient face à une armée plus grande que la sienne, mais aussi moins motivés, Constantin avait misé beaucoup sur sa réputation de grand leader. Mais il était aussi conscient que cet élément ne serait pas suffisant pour le conduire à la victoire, il avait besoin d'une plus grande sécurité.

Il avait besoin d’un élément qui a lui seul saurait déstabiliser une armée démotivée et confuse, en alimentant ainsi la confusion derrière les lignes ennemies, avec la conséquence d'induire l'adversaire à commettre une erreur tactique que Constantin, en véritable opportuniste aurait exploité à son avantage.



Peut-être que ce fut à ce moment-là (mais ce n'est qu'une hypothèse) que les yeux de Constantin se tournèrent vers les drapeaux de reconnaissance de ses légions de la Gaule, qui faisaient partie de ses élites, ce qui est certain, c'est que du symbole de ces légions, est né un des plus grands faux historique.

En fait, les bannières étaient représentés par un X gaulois (qui entre autres choses, était aussi l'un des symboles de la croix chrétienne), surmonté d'un P. Dans cette combinaison, Constantin vit l'élément qui a contribué à sa victoire.



Ainsi est née la légende, promu et perpétué par Eusèbe de Césarée, évêque et conseiller de Constantin, selon lequel la nuit avant la bataille décisive avec Maxence, à l'empereur serait apparu dans un rêve, un ange, portant cette croix dans sa main, qui disait la fameuse phrase «In hoc signo vincest ».



Constantin le Mitrée.



 

Il se trouve ainsi que Constantin, un fervent adepte du culte de Mithra (culte orientale, pratiqué par les légionnaires et dont il était lui-même un adepte fervent, certainement jusqu'au point de sa mort), se soit élevé à garant du christianisme et restaurateur de l'empire.

La voix du rêve prophétique, s'est répandue en tache d’huile, comme une traînée de poudre pour les militaires et au-delà. Les soldats et les officiers au delà des croyances religieuses, ils étaient tous concordes que cette vision était un signe que la victoire était certaine.



Et tandis que les soldats chrétiens, ils étaient sûrs que ce message était venu du Christ, la même chose est arrivé aux croyants de Mithra (qui constituaient la plus grande partie de l'armée romaine). Pour tous, il était alors évident qu'ils allaient se battre non plus seulement pour leur empereur, dès ce moment, ils combattait dans le nom et pour le compte de leur dieu, mais l'effet de levier psychologique que Constantin avait déclenché ne s'arrête pas là.



La bataille.

 

Selon l'historien Sextus Aurelius Victor, dans les premiers stades de l'action, l'armée de Constantin, en provenance de la Via Flaminia, a eu un première accrochage avec l’avant-garde ennemi à Saxa Rubra (roches rouges), cueillant les défenseurs pas du tout préparés. Même Maxence, lequel supposait que Constantin était encore en France ou, tout au plus, dans le nord de l'Italie, a été pris de court.

Constantin était en fait arrivé à Rome en déplaçant son armée à une vitesse incroyable et d'une manière discrète, réussissant ainsi à faire arriver 40 000 hommes aux portes de Rome sans que l'ennemi puisse s‘en apercevoir.



Maxence, évidement pris par surprise, sorti des fortifications pour se lancer contre l'ennemi il a traversé, avec son armée, le Tibre tournant le dos au célèbre pont Milvio. Celui-ci avait été bloqué pour avoir une sécurité, par Maxence lui-même, qui de ce fait, il traversa le Tibre avec son armée, en passant sur un deuxième pont, celui-ci fait de bateaux, construit tout près du premier.



En peu de temps l'enthousiasme de l'armée de Constantin et les erreurs de Maxence ont donné leur fruit. Accablé par les assaillants, Maxence et ses hommes se sont retrouvés pressés contre le Tibre, ne pouvant pas parcourir le pont Milvio bloqué, les défenseurs n'ont eu d’autres solution que de se retirer par le pont de bateaux qu’ils avait traversé juste auparavant.



Mais la pression des assaillants et la confusion des troupes de Maxence, et le poids de l'infanterie mixte et les chevaux, qui en hâte traversait le pont pour échapper à l'ennemi, à causée la rupture des cordes de soutien, avec pour conséquence la destruction du pont de bateaux.

La défaite a été transformé en une tragédie, des milliers de soldats ont été noyés dans les eaux du Tibre, gonflé par une crue que depuis quelques jours était en acte et même Massenzio y trouva la mort.



 

di Marco Lucisani http://storiadossier.jimdo.com

traduction de l’italien

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 10:54

Entré à Rome, Constantin a été salué comme le nouveau restaurateur de l'Empire. Nombreux, en fait, voyait en lui la solution à une longue période d'incertitude. Même les chrétiens voyait avec bienveillance le nouvel empereur, qui déjà en 311 avec Licinius à Milan, a été l'auteur d'un édit de tolérance, qui a été sanctionné par la liberté de culte pour toutes les croyances.

  

Un édit, qui, bien qu'ayant été promulguait par un empereur païen, a été noté par l'expression exemplaire de la démocratie et la liberté religieuse pour tous les individus, sans distinction d'aucune sorte.

Constantin pour sa part a tenté par tous les moyens de restructurer la politique intérieure de l'Empire romain désormais à la dérive, sachant que les barbares de l'extérieur et la nouvelle religion chrétienne de l’intérieur en avaient commencé le processus de désintégration.

 

La religion asservie au pouvoir   

      

Au lendemain de la défaite de Maxence, Constantin se trouva en face le chef de la chrétienté romaine. Silvestre, ils avaient succédé à Miltiade un autre évêque de Rome, selon laquelle il n'y avait rien de mal à que un soldat embrasse la foi en un Christ crucifié par l'abattage de leurs ennemis.

 

Ainsi est né l'accord fatidique entre les Césars et les Papes, (le Trône et l'Autel), qui à l'époque allait devenir une partie intégrante de l'orthodoxie catholique, puis s’affirmant dans le césare - papisme ».

L'empereur Constantin, il n'a jamais abandonné le titre de Pontife Maximum (Pontifex Maximums), qui est le chef incontesté du culte de l'état, tel était en fait le titre fixés pour les empereurs romains, qui imposait l'arbitrage sur toute question religieuse qui venait à se formé au sein de l'Empire.



Une preuve de l’habilité politique de Constantin on l’a à Rome en 315, lorsque, achevé la construction de son arc de triomphe, Constantin attribué sa victoire « à l'inspiration de la divinité », sans préciser qu'elle était l'être divin, laissant ainsi la possibilité d’une libre et éthérée exégèse ou chaque religion l‘attribuait à son dieu.

 

Mais ce qui est certain, c'est que on a continué à avoir l'image du dieu du soleil sur les monnaies de l'empire, n'a pas été aboli le culte des Vierges Vestales, ni l'autel de la Victoire dans le Sénat. Constantin n'a jamais fait du christianisme la religion officielle, mais a été en mesure d’en tirer tous les avantages.



Jacob Burkhardt, le plus grand représentant de l'historiographie du XIXe siècle, a déclaré: «Constantin était un homme politique tenace caractérisée par une froide et terrible soif pour le pouvoir.” Il en est la preuve qu'il n'a pas hésité à sacrifier sa propre famille, pour se maintenir au pouvoir; n'a pas hésité à tuer son beau-frère, sa femme et son enfants, évitant ainsi tout complots.



Il est un fait et non pas une théorie que Constantin a soutenu les intérêts du christianisme pour une question d’intérêt et de commodité, car les chrétiens étaient devenus désormais très influents et déjà avant même la bataille de Ponte Milvio, il en a compris l'importance.

L'Église d'autre part, avait grand besoin de l'empire, en effet, après trois siècles, après la naissance du christianisme, les questions religieuses étaient loin d'être claires. Un certain nombre de disputes théologiques ont porté gravement atteinte à l'avenir du christianisme.



Dans ce contexte, Constantin, habitué au commandement coupa court à toute questions: grâce à son titre de Pontifex Maximums, il a imposé ses propres choix, en gratifiant, seule la partie de l'église la plus proche de l'Empire, laissant frustrés en conséquence les possibilité d’un rachat sociale à l’enseigne de l'égalité promue par l'évangile. Il était clair dès le début que Constantin était utile à l'Église au moins autant que celle-ci aurait été utile a lui.



 

La répression: les donatistes. 

 

La première influence de Constantin dans l'église, est né à propos de la question q’il y a eu entre Ceciliano et Donato. Le premier, évêque d'Alexandrie, avait été accusé par Donato, évêque de Numidie, d’avoir renié la foi chrétienne en échange de sa vie, pendant la persécution qui s'est produite en 258 sous l'empereur Valérien.

Constantin étant donné la résistance de la part des donatistes en face de sa décision de soutenir Cécilien, convoqua un concile à Rome, la capitale de l'Empire, puis délègue l'évêque de Rome, Miltiade, comme arbitre de la question.



Inutile de dire que, Miltiade a pris soin de ne pas contredire la décision de l'empereur, par conséquent, en Octobre 313, Donato et ses disciples ont été condamnés par le concile et Ceciliano a été réhabilité. Cette décision, a provoqué le mécontentement des partisans de Donato, qui se sont opposé au verdict.

Constantin a ensuite tenu un deuxième concile à Arles, en France, dans ce concile, ainsi que de réaffirmer la décision précédente, a donné la preuve de la soumission totale à la puissance impériale de l'Église catholique, excommuniant tous les soldats chrétiens qui avaient déserté les armées de Constantin puisque objecteurs de conscience.



La réaction du christianisme orthodoxe, ne s’est faite attendre, dans tout l'Empire ont été enregistrés, des troubles et des émeutes, la partie saine du christianisme, a réagi à cette nouvelle forme de persécution, plus subtile que les précédents, mais aussi plus dangereuse, parce que elle venait du sein du christianisme lui-même.

Constantin a affronté ces troubles de la façon dont à la fin lui était le plus congéniale et entre 317 et 321, a déclenché une campagne de répression contre les donatistes et leurs partisans, en expropriant les églises et en envoyant en exil les dirigeants.



Les répressions continuent: les Aryens.



 

La question n'avait pas encore disparu, que déjà une autre rébellion contre le pouvoir temporel de l‘église apparu à l'horizon. Celle-ci est promue par Arius, un prêtre d'Alexandrie.

Il contestait ouvertement le doublement divin en père et fils, en affirmant que: «Si Jésus-Christ est le fils de Dieu, ne peut pas être co-éternelle avec lui, mais il doit avoir eu un commencement dans le temps, donc il a été généré, et n'existait pas avant».



Initialement, accusé d'hérésie et banni en 321 par l'évêque d'Alexandrie, Arius se réfugie en Palestine et en peu de temps après à Nicomédie, où il trouva la protection de l'évêque Eusèbe, qui, jouissant d'amitiés politiques influents, il reconstitua rapidement un fort parti arien.

Constantin pour éviter les schismes dangereux, recherche par de nombreuses tentatives de rétablir l'accord entre les deux factions, mais quand il vit que le différend entre les orthodoxes et les ariens ne semblait pas être guérissables, ordonne le concile de Nicée. Premier concile œcuménique dans l'histoire du christianisme.



Les deux cent vingt (ou peut-être 318) évêques qui ont participé, ont été initialement hostiles à Arius, et malgré le soutien d'Eusèbe, les discussions ont duré longtemps.

Constantin, fatigué et désireux de régler le différend, a apposé le sceau impérial dès qu'il fus compilée une formule, connue sous le nom de credo de Nicée, qui est essentiellement une pierre angulaire de la foi catholique, à savoir que «Jésus a été engendré non pas créé par le père.”

La réaction immédiate d'Arius et des siens a été une protestation farouche à cette décision de Constantin, alors il décréta l'exil pour Arius, Eusèbe et ses disciples.

 

Mais quand tout semblait avoir été résolu arriva l'imprévisible; Arius et Eusèbe ont réuni une multitude de consensus, les Aryens ont augmenté à tel point de mettre en minorité ses adversaire du concile,

Constantin, alors, soucieux, comme toujours à appuyer le plus fort et plus désireux de mettre fin à une controverse religieuse qui n'était même pas la sienne, n’étant pas un croyant, avec un redressement digne de l'homme politique le plus rusé, en 328 rappela d'exil Arius et Eusèbe et les réintégrés dans leurs respectives charges et en même temps banni tous ceux qui s'obstinent à faire obstacles aux Aryens.

http://storiadossier.jimdo.com   di Marco Lucisani

traduction de l’italien  

 

 
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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 16:19

Si la politique intérieure de l'Empire, était fragile, celle étrangère était complètement à la merci des événements. Les continue pressions des barbares aux frontières, les incessantes émeutes religieux et un Sénat qui par tradition était pleine de conjurant, ont poussé Constantin à la construction d'une nouvelle capitale dans le Bosphore.

 


C'est ainsi qu’en 330, a déplacé la capitale de l'empire de Rome à Byzance, qui a été rebaptisée Constantinople. Ainsi, en plus de mieux gérer l'Empire (la partie occidentale était déjà entre les mains des hordes barbares), Constantin pouvait s’occuper même des chrétiens, donnant résolutions à des discussions théologiques, de façon pour ainsi dire génériques.

 

      

Pour Constantin, à la fin il n'avait pas d'importance lequel était le credo à défendre, mais plutôt le fait que la promulgation de ce credo ne pose pas de problèmes et ne causé pas des troubles dans l'empire.



Les vraies croyances de Constantin.

Pendant les années où Constantin il a servi dans l'armée, la religion répandue était le culte de Mithra. Cette religion, très répandue parmi l'armée impériale, dérive d'une ancienne religion indienne, qui au fil des siècles, se transfère à la Perse et de là à tout l'Empire romain.



 

Mithra était souvent dépeint comme un jeune homme qui tue un taureau sacré, il personnifiait le soleil lui-même. Ce qui est certain, c'est que Constantin est resté fidèle à ce culte, au moins jusqu'au point de sa mort, et sa prétendue conversion est plus une légende qu'un fait historique.

 

Pour le reste, tout au long de son règne, Constantin voyant que le christianisme s’affirmait avec force, il a essayé de garder vivant le culte du dieu du soleil, en le fusionnant avec la nouvelle religion chrétienne.

 

 

Constantin inventé le catholicisme. 


La preuve que Constantin il est resté un ardent partisan du culte de Mithra tout au long de sa vie, nous viennent des décisions politiques et législatives, ainsi que sur l'action qui a imposé la religion d'État.
Mais quand il vit que sa religion était vacillant, il a pensait bien de la fusionner avec le christianisme émergent, en donnant ainsi naissance au catholicisme
.

 

La première intervention en faveur de l'Église catholique (l'Église qui reconnaît la primauté du pape), a été d'accorder la possibilité de recevoir des héritages et des legs.

Ceux qui faisait des dons, espérait qu'avec un tel geste aurait gagné l'éternité. Si nous pensons que par cette hypothèse on a ouvert la voie à la richesse et le pouvoir des catholiques, nous pouvons réaliser l'étendue de la concession faite par Constantin à l'église romaine. Il faut souligner que ce privilège n'est pas donné à tous les chrétiens, mais a été spécifiquement réservés aux seuls catholiques.

Pour toutes les autres confessions chrétiennes a même été nié cette capacité, encore pire pour les Juifs, qui selon la Loi ne pouvait pas recevoir aucun lègue. Le 3 Juillet, 321 Constantin a également institué un jour par semaine consacrée au soleil invincible, le soleil victorieux, ce fus à la base de la « dies Dominica », le repos du dimanche.

Vue que le dimanche était le jour dédié au culte de Mithra, ce jour-là, a été interdit par décret impérial le commerce et toutes les activités qui y sont liées.

Aussi le 25 décembre est restée à Rome comme dans de nombreuses régions du monde on célébrait la naissance d'un dieu déjà 1300 ans avant Constantin. Comme dans la Perse, de même aussi à Rome le 25 décembre célèbre la naissance de Mithra, fils du Soleil et Soleil lui-même.

En substance, Constantin avait créé une nouvelle religion, la catholique, avec la fusion de deux. Tout se passa par l'ordre de l'empereur, qui décréta que toutes les grands festivité du culte de Mithra, soit inclus dans celles des chrétiennes.

 

La première Bible complète

 

 

En fin de compte, dans la période entre le premier concile de Nicée et 331, Constantin a commandé l'œuvre, peut-être la plus importante de son règne, la rédaction de la première Bible complète, de laquelle l'information nous est parvenue, et qui est passée à l'histoire comme le Codex Sinaïticus (découvert au monastère de Sainte-Catherine dans le Sinaï, par l'Allemand LFC von Tischendorf en 1844).

 

Même en ce cas, encore une fois, si nous écoutons l'évêque Eusèbe de Césarée, émerge une image qui met en valeur toute la nature pragmatique et opportuniste de l'Empereur, sans le priver d'une bonne dose de cynisme.

Selon les rapports faites par Eusèbe de Césarée, dans le travail biographique, “Vie de Constantin‘’, l'empereur a fait recueillir toutes les légendes et les mythes des plus importantes religions qui circulaient dans l'Empire, y compris les premiers évangiles des chrétiens, il a collecté ce que de mieux telles histoires pourraient offrir dans une collection intitulée « les livres», (c. à d. la Bible), puis il donna l'ordre de détruire tous les documents qui ont servi à cet effet, à partir de ce moment, la religion officielle est de confession catholique, officialisant à Nicée, la nouvelle religion.

 

À la fin de sa vie terrestre, Constantin mourut le 22 mai 337, selon la tradition (sans aucune preuve à l'appui), Constantin le Grand, l'empereur qui a cru toute sa vie dans Mitra, sur son lit de mort se converti au catholicisme.

A bien voire, un tel choix, aux contraire à ce qui peut sembler, était une superbe preuve de cohérence de la part de l'empereur, une tel conversion était indispensable, en effet, afin de pouvoir créer les conditions nécessaires à sa béatification et sanctification.

 

Ainsi, le grand empereur Constantin qui a vécu en païen, est décédé recevant le baptême des mains de l'évêque Eusèbe de Nicomédie (l'homonyme de l'autres, Eusèbe de Césarée), et, ce faisant, Constantin est devenu l'un des pères fondateurs de l'Église catholique.

 

Plus tard, au cours de la période carolingienne, cette conversion va jeter les bases pour l'invention de la célèbre (mais non fondé) donation de Constantin. Mais cela, comme nous le verrons, est une autre histoire.

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 15:52

  

pape.jpg 

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

 La donation de Constantin (en latin : Donatio Constantini) est un faux par lequel l'empereur  Constantin Ier aurait donné au pape Sylvestre la primauté sur les Églises d'Orient et l’imperium (pouvoir impérial) sur l'Occident. Bien que les motivations de cette supercherie demeurent spéculatives, force est de constater qu'elle servait les intérêts carolingiens et pontificaux.

 

 La démonstration de son caractère apocryphe en 1442 par l'humaniste Lorenzo Valla est généralement considérée comme l'acte fondateur de la critique textuelle.

  

Contenu: Il comprend deux parties, la première (confessio) faussement datée du quatrième consulat de Constantin (315) et la seconde (donatio) faussement datée aussi du consulat de Ouinius Gallicanus (317).La confessio fait état de la foi qui a été transmise à Constantin par le pape Sylvestre Ier.

Elle décrit également comment ce dernier l'a guéri de la lèpre (épisode repris aux Acta Silvestri du Ve siècle) avant qu'il ne se convertisse.

 

 

Elle se conclut par une déclaration de retrait de l'Empereur vers l'Orient, laissant ainsi l'Occident au pouvoir (potestas) du pape.



L'existence du texte n'est pas attestée avant le milieu du

 

Mise au jour de la supercherie



Dès le XIIe siècle, les critiques se font jour. Dans l'Église orthodoxe, la Donation est traduite en grec et critiquée par le théologien Jean Kinnamos, secrétaire de l'empereur byzantin, Manuel Ier Comnène. L'argumentation est juridique : selon Kinnamos, Constantin a donné l’imperium au pape, lequel l'a donné à Charlemagne, considéré comme un imposteur. Or, pour Kinnamos, le pape n'avait pas le droit de se défaire de son pouvoir.

 

Un peu plus tard, cette thèse est reprise par Théodore Balsamon, patriarche d'Antioche et protégé de l'empereur Isaac II Ange. Dans une lettre adressée à Innocent III, Balsamon explique que le transfert de l'Empire de Rome à Constantinople signe la déchéance de la première.

En Occident, Arnaud de Brescia voit dans la Donation la main de l'Antéchrist, motif que reprendra Luther par la suite : selon lui, seuls les laïcs peuvent posséder des biens. Il remet donc en cause la Donation en même temps qu'il remet en cause toute possession ecclésiastique.



Au XIVe siècle, Marsile de Padoue renverse le sens du texte : si l'Empereur a accordé au pape des pouvoirs temporels, cela prouve bien la supériorité du premier sur le second. Guillaume d'Occam met quant à lui en doute l'authenticité du texte. En 1440, l'humaniste Lorenzo Valla entreprend un travail de critique textuelle du document.

 

 

 

Interprétation:

L'origine exacte de la Donation est sujette à controverse.

La distorsion évidente entre la publicité du texte en

Gaule carolingienne et l'obscurité de son statut à Rome peut plaider en la faveur d'un faux carolingien. De fait, les rois puis empereurs francs se voient volontiers en « héritiers spirituels » de Constantin lorsqu'ils accordent ou confirment des privilèges à la papauté : donation de Pépin (754). pactum ludovicianum, conclu par Louis le Pieux (817). Privilegium Ottonianum, conclu par Othon Ier (962). actes d'Henri II (1020). actes d'Henri V (1111). actes d'Otton IV (1201).

actes d'Henri VII (1301). actes de Sigismond (1433).



Cependant, le ton, le vocabulaire et l'objectif du texte renvoient plutôt à la papauté du VIIIe siècle : la Donation entend alimenter la revendication de l'évêque de Rome au moment où il construit un pouvoir pontifical destiné à supplanter les autres patriarcats. Sources Éditions du texteH. Fuhrmann, Das Constitutum Contantini, MGH, Fontes juris, 10, Hanovre, 1968 ;K. Zeumer, Der älteste Text des Constitutum Constantini. Festgabe für R. von Gneist, 1888 ;L'analyse critique de Valla

 

Lorenzo Valla, Sur la donation de Constantin, à lui faussement attribuée et mensongère. (trad. et comm. Giard, 1993), éd. des Belles Lettres, coll. La roue à livres, Paris. ISBN 2-251-33920-5 (texte français seulement…) Lorenzo Valla, La falsa donazione di Costantino (éd. bilingue latin-italien, 1994), éd. BUR, coll. BUR Classici, ISBN 88-17-16876-9

 

D'abord destiné au concile de Florence, son texte est imprimé en 1506. Il prouve le caractère apocryphe du document, dont il situe la rédaction au VIIIe siècle. Cependant, il ne remet pas en cause le contenu de la Donation, ce qui incite la polémique protestante à l'attaquer violemment pendant la Réforme. L'Église catholique ne reconnaît le caractère apocryphe du texte (et des Décrétales pseudo- isidoriennes) qu'au XIXe siècle ééé [réf. nécessaire].IXe siècle. Il est intégré aux Décrétales pseudo -isidoriennes et se répand d'abord en Gaule carolingienne. Curieusement à Rome même, sa vogue est plus tardive. La donation est citée pour la première fois dans un acte pontifical en 979. Elle n'est pas utilisée comme argument avant 1053, dans un texte du cardinal Humbert de Silva Candida. Il est ensuite intégré au Decretum de Gratien.La donatio est une énumération de territoires et de privilèges que Constantin donne au pape :la primauté sur les Églises d'Orient ;les églises du Latran, de Saint-Pierre et de Saint-Paul-hors-les-Murs ; des biens dans diverses provinces de l'Empire ;le palais du Latran ; les insignes impériaux, et les insignes sénatoriaux à l'entourage du pape ;Rome, l'Italie et de manière générale l'Occident.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 14:16

je voudrais aller au-delà pour souligner que la terminologie de Ekklesia avant de prendre la définition principale de assemblée, était beaucoup plus forte et plus défini.

«Appelés à sortir dehors » était la véritable signification du mot église. Dieu en appellent les hommes à se séparer de tout pour son service (en lui convoquant une assemblée), ce qui signifie l'abandon de la religiosité apparente de l'époque et encore d’aujourd'hui. Ce qui correspond à l’invitation à la séparation du “monde”.

Non pas du monde dans le sens littéral, mais de tout ce que dans le monde corrompt les valeurs et nous faire insensibles à l'autre, le monde égoïste et sans Dieu, il nous appelle à son service. Croyants ou non croyants. L'appel est lancé, il ne tient qu'à nous d'accepter ou non l'invitation.

Il ne faut pas commettre l'erreur de faire de l'Église catholique comme un synonyme de Dieu. Aucune association, aucune organisation ou institution ont un monopole de Dieu. Il n'y a pas de « s. p. a pour Dieu.» Lorsque deux ou trois personnes se réunissent en son nom, Jésus pour sa fidélité à sa parole est présente et il peut être entendu. Il s'agit d'avoir la foi pour le réaliser.

  

Il y a trop de prétention à vouloir monopoliser le Royaume de Dieu à un ensemble de doctrines, dogmes et clergé. Bien sûr, qu’il existent des catholiques chrétiens, mais il n'est pas certain que le simple fait d'être catholique sera donné le «pouvoir» d'être appelé le Fils de Dieu. On est chrétiens, on peut percevoir de vivre en Dieu, quand on mets en pratique Ses commandements.

 

Il n’est pas vrai que l'église ou le pape, ou qui pour lui soit le représentant ou un «représentant» de Dieu sur terre. Nous avons l'Esprit Saint qui peut intervenir chez les humains. Lui et lui seul (le Saint-Esprit) nous parle de Dieu, seulement LUI il est - si nous le voulons - LE représentant de Dieu sur terre.

Le système est hypocrite, mais on ne peut pas mettre tous dans le même panier. Le système peut même aller plus loin, en enseignant des choses fausses en subjuguant l'autre par le vole, le viole des enfants et des adultes, en pratiquant la bénédiction des armes et de la guerre, en avançant des revendications et mille autres choses, mais ces choses ne sont pas de Dieu, il y a certes des âmes qui sont chers à Dieu puisque ils le servent dans la conviction d'être dans la bonne «maison de Dieu. »


La Bible nous enseigne que c’est nous la maison de Dieu lorsque nous permettons à l'Esprit de Dieu, il habite en nous. “Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et l'Esprit habite en vous?”

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 13:51
Aux début du siècle vers l'an107 les Nabatéens sont appelé Arabes, (c à d, ceux qui savaient s'orienter ), ils conduisait lel caravanes à travers le désert.
L'ARABIE en tant que pays est né en 108 (le pays des «vagabonds des sables» ou ''Ara - Bar")

En 111 l'empereur Trajan a publié son célèbre rescrit (= décision non susceptible d'appel) transmis au Sénat. Dans cet écrit l'empereur donne ordre de: "libérer tous les chrétiens faussement accusé sans preuve, et en particulier ne pas chercher à les blâmer uniquement parce qu'ils appartenaient à une religion différente, mais les punir (comme dans les cas de corruption), s'ils sont dénoncés dans un tribunal, seulement si on connaît le nom de l'accusateur et s'il as des preuves sures.
En 115, à Rome, a été consacré évêque dans la communauté chrétienne Helvidius Sixte I, Roman qui restera en fonction jusqu'à l'an 125.

La papalizzation de L'Église .

En Syrie et en Asie Mineure est né en ce temps l'épiscopat monarchiste. L'évêque est considéré comme représentant du Christ et il est devenu chef de la communauté à vie.
C'est la première étape vers la papalizzation de l'Église, qui précisément en cette période, s'affermit à Rome la fonction d'un évêché «monarchique».
Mais il est à partir du 3e siècle, qui a été revendiqué par les évêques de Rome le droit d'être appelé uniques successeur de Pierre vue que a été cette communauté chrétienne, dans cette ville, la première à être directement fondée par un Apôtre de Jésus-Christ.
Donc, (pour plus de commodité), à partir de maintenant nous allons appeler Papes les évêques de Rome.
En 125 a été élu pape (8 me évêque de Rome) Telesforo d'origine grecque, de Turi, il y restera jusqu'à l'an 136. Pendant ce temps, dans les îles de l'Égée, Adrian reçoit d'un apologiste, un père grec du nom de Quadrato, le premier document dans lequel il est fait mention de la persécution des chrétiens (qui semble être la plus ancienne défense du christianisme qui nous est resté). Tous les autres sont des indices indirects plus ou moins plausibles.

Année 134. A Jérusalem, que Adrian avait laissé l'année précèdent, en 133, et confié la souveraineté du territoire à Julius Severus il y avais de graves troubles que Severus n'as pas réussi à lutter efficacement. Les attaques de la guérilla qui conduisait les Juifs contre les Romains causaient d'énormes pertes.
Adrian donc a dû se préparer pendant l'automne et l'hiver pour intervenir personnellement avec un projet décisif et prendre ainsi des mesures contre la fureur des fanatiques juifs.
Et voici Adrian éviscérer la haine ... .. Sa haine de la pire façon, celle de les tuer tous. C'est avec ces sentiments que Adrian part pour cette terre des Hébreux si tourmentée et martyrisée .
"La Judée sera effacée de la carte et à mon ordre sera appelé ''Palestine". Et malheureusement, il as tenu parole ... Ce fut un génocide ... et n'aurait jamais pensé que, après 2000 ans, le problème n'a pas encore été résolu, tenant les grands de la terre engagés pour trouver une solution.

Le mur de pleurs, une institution punitive de l'empereur.
Adrian, avec une magnanimité sadique, a donné une punition cruelle et inusitée pour les Juifs qui en acceptant le pire (ou parce qu'ils capturés) pourvu de pouvoir sauver la vie, ils sont restés en place comme esclaves.
Adrian leur a accordé le droit de faire le deuil de leurs proches devant le mur en ruines du temple détruit, un jour par an, seulement une fois par an, le neuvième mois d'Ab.

La Jérusalem chrétienne, est née sur les ruines de Jérusalem détruite par Hadrien en l'an 135 et elle fus la première cellule de la Jérusalem Chrétienne que plus tard Constantin a favorisée par l'émanation de divers édits en construisant - (par la volonté de sa mère Hélène) le Saint-Sépulcre.

La fin sanglante d'Hadrien

Le premier Janvier de l'an 138, le fils adoptif d'Hadrien, Elio Verus été comme foudroyé par une hémorragie interne.
Adrian a combattu sa maladie pendant cinq mois entre les atroces souffrances, les tourments, et peut-être parce que le carnage causé principalement aux Juifs de Judée (qu'il a fait tuer 880.000 personnes et en plus ceux qui sont morts de faim après la destruction de toutes les cultures, qui ont été brûlés dans les villages assiégés et brûlés, et ceux qui sont morts plus tard, suite aux épidémies (environ 300000). Plus d'un million de décès causés à une petite nation qui voulait seulement préserver son adoration au Dieu unique.
Il est mort sans avoir pu profiter de son magnifique château - Mausolée (ce qui est maintenant le Castel Sant'Angelo-), conçu par lui-même comme sa tombe, son mausolée à la postérité comme les pharaons égyptiens.

En139 fus son successeur Antonin le Pieux, qui a vécu jusqu'en 161, il est mort après avoir vécu 22 ans de règne dans une paix apparente.

En 140 dans la Palestine après la destruction causée par Adrian de toutes les villes juives, et après son édit - l'obligation aux juifs de ne jamais plus mettre les pieds dans ces décombres, la ou allais sortir la nouvelle ville Aelia Capitolina, tous les Juifs échappés et le Sanhédrin (Conseil suprême de la gouvernement juif) se sont transféré à Usha, au Liban.

Aux cours de l'année 140 est consacré à Rome pape Pie I, originaire de la province d'Aquilée, il gardera la papauté pendant 15 ans jusqu'à l'année 155.
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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 15:42

                                                         LES HEBREUX AU TEMPS DE JÉSUS


Nous connaissons l’histoire des Hébreux (ou Israélites) par la Bible, livre qui contient le récit des événements qui l’ont marquée. L’importance de la Bible réside dans le récit des rapports du peuple hébreu avec un dieu unique : Yahvé ("Celui qui est").

Ce texte est à la base du monothéisme: du judaïsme, et du christianisme. Pour comprendre la naissance du christianisme, il faut voir rapidement quelle a été l’histoire du peuple hébreu dans l’Antiquité.

L’Histoire du peuple de la Bible commence vers 1850 av. J.C., les Hébreux, peuple nomade, quittent la Mésopotamie, sous la conduite d’Abraham avec lequel Dieu a fait une Alliance, dans laquelle Dieu lui promet de protéger son peuple et de lui donner la possession du pays de Canaan (La Terre Promise) la où ils viennent de s’installer.

Poussés par la famine, Jacob et ses 12 enfants (Voir histoire de Joseph) s’installe en Égypte sur les riches terres du delta du Nil, entre 1400 et 1200 av. J.C, mort Joseph ils furent persécutés par les Égyptiens, ils fuient sous la conduite de Moïse pour reprendre leur vie nomade dans le désert du Sinaï. C’est là que Dieu a parlé à Moïse et a conclu à nouveau avec le peuple hébreu une Alliance éternelle, lui prescrivant alors une Loi, les Dix Commandements.

Vers l’an 1000 av. J.C, les Hébreux se rendent maître du pays de Canaan, où David installe un royaume dont la capitale est Jérusalem. Son fils, Salomon, y construit un temple splendide à la gloire de Dieu.

A la mort de Salomon, le peuple s’éloigne de la Loi divine et le royaume se divise et se retrouve affaibli face aux peuples voisins qui rapidement envahissent et dominent la terre d’Israël : Les Assyriens au VIIIºs., puis les Babyloniens, dont le roi Nabuchodonosor détruisirent Jérusalem en 586 et amène ses habitants en captivité. Suivent au VIºs, les Grecs et finalement en 63 av. J.C, la Judée devient romaine.

Les Israélites se sont dispersés partout dans le monde antique tout en restant fidèles à leur religion. C’est cette dispersion que l’on appelle la diaspora. Ainsi, les Hébreux font connaître aux peuples au milieu desquels ils vivent la religion du Dieu unique.

Les Juifs vivent dans l’espérance de la venue d’un Messie (un "envoyé de Dieu") que leur ont promis les Prophètes (homme inspiré par Dieu qui délivrent son message aux hommes).

 

                  LE JUDAÏSME ET LES JUIFS dans le monde romain ( 2 )


Unique religion monothéiste dans le monde antique polythéiste, le judaïsme bénéficie de la tolérance des autorités romaines. Les juifs sont dispensés du culte impérial mais restent très divisés face à l’occupant romain de leurs Terre.

Au Ier siècle av. J.C., des sectes se partagent la conduite religieuse du peuple juif :

- Les Sadducéens acceptent la domination romaine.

- Les Pharisiens attendent le Messie tout en défendant les principes de la Loi.

- Les Zélotes luttent contre le paganisme et sont intransigeants contre l’autorité romaine.

- Les Esséniens vivent très repliés sur eux-mêmes (comme des moines).

- Les Baptistes sont dans l’attente de la venue prochaine du royaume de Dieu. Ils pratiquent le baptême pour la repentance et la rémission de leurs péchés. Ils ont à leur tête le prophète Jean.

Toutes ces communautés juives ont progressivement perdu leurs liens avec la Palestine et ne pratiquent plus leur langue, l’hébreu, sinon le grec. C’est pour cette raison que la Bible est traduite dans cette langue : Bible des Septante (car traduite par 70 interprètes). C’est sa diffusion qui permet au Ier siècle av. JC, la diffusion du message religieux juif dans le monde romain.

C’est dans ce contexte très complexe sur le plan à la fois politique et spirituel que s’inscrit le message de Jésus.

La naissance de Jésus-Christ est à l’origine d’une nouvelle religion monothéiste, le christianisme.

Jésus et la naissance du christianisme

Le christianisme est né en Palestine parmi les juifs qui attendent la venue d’un Messie. C’est la religion des disciples de Jésus. Nous connaissons sa vie et son enseignement par des récits écrits après sa mort : les Évangiles (du grec "bonne nouvelle") qui affirment que Jésus est le Messie (Christ en grec) dont les Prophètes annonçaient la venue.

Les Évangiles qui constituent le fondement du christianisme. Ils ont pour but de transmettre le message de Jésus. Ils ont été écrits entre 70 et 100, c’est-à-dire 40 à 70 ans après la mort du Christ.


                                     NAISSANCE DU CHRISTIANISME ( 3 )

                                          La vie et le ministère de Jésus


Jésus est présenté par les Évangiles comme l’incarnation de Dieu. L’esprit de Dieu incarné en un homme, et Jésus est donc ainsi le fils de Dieu et Dieu fait homme. Sa date de naissance est placée sous le règne de l’empereur Auguste avec incertitude. Elle marque le début de l’ère chrétienne.

Le ministère de Jésus dure environ trois ans. Vers sa trentième année, après avoir été baptisé par le prophète Jean-Baptiste, qui reconnaît en lui, le Messie tant attendu, Jésus prêche en Galilée et recrute ses premiers disciples. Son enseignement touche surtout les couches les plus pauvres de la populations et provoque la méfiance des dirigeants religieux juifs qui, craignant des bouleversement politiques, lui reproche de prendre trop de liberté avec la Loi.

Jésus Il s’offre en sacrifice pour sauver les hommes du péché. Son enseignement est un appel à la conversion des hommes, qui doivent avant tout aimer Dieu et leur prochain. Son message s’adresse non seulement aux juifs mais à tous les hommes. Son message se veut ainsi universel. Ce qui remet en cause toute la théorie juive du peuple élu protégé par un Dieu tout puissant.

La mort de Jésus et la naissance du christianisme

Après le scandale que Jésus provoque en chassant les marchands du Temple et un dernier repas pris en compagnie de ses disciples (la Cène), il est arrêté et condamné comme agitateur politique. Finalement, Jésus est mis à mort sur l’ordre du gouverneur romain, Ponce Pilate, qui le fait crucifier.

Trois jours après sa mort, Jésus est ressuscité (Fête de Paques pour les chrétiens), puis il est monté au ciel (Ascension) d’où il a envoyé aux hommes son Esprit saint le jour de la Pentecôte, afin de les éclairer sur la volonté de Dieu.

La mort et la résurrection du Christ, qui doivent être interprétées comme la promesse de résurrection pour tous les croyants, est le fondement de la foi des chrétiens.

Quelles sont les bases du christianisme ?

Les fidèles de Jésus-Christ se rassemblent pour former une Église (du grec Ecclésia, assemblée) autour des premiers disciples du Christ, les Apôtres. Ils diffusent le message de Jésus-Christ, récitent la prière dont celle enseignée par Jésu (le "Notre Père"), pratiquent la Communion et vivent selon les principes que Jésus leur a fait connaître. C’est cette première Église qui répand le message chrétien dans l’Empire romain.

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 15:35

 

                       Les débuts de l’Église chrétienne (Ier - IIIe siècle)


A l’origine la communauté des chrétiens est considérée une secte comme une autre. Mais au cours des siècles, des Églises chrétiennes naissent dans les communautés juives de la diaspora autour du bassin de la Méditerranée pour finalement se convertir en la religion officielle de l’empire romain au Ve siècle.

 

 

                                                          L’Église primitive

 

La doctrine du Christ se répand tout d’abord chez les juifs de Jérusalem. Mais des voyageurs se convertissent et font connaître le christianisme aux communautés juives des grandes villes de la diaspora.

La vie de ces premières communautés est décrite dans un texte du Nouveau Testament, les "Actes des Apôtres".

Le rôle de l’Apôtre Paul dans la diffusion du christianisme

Bien que persécuteur des chrétiens, à sa conversion miraculeuse le citoyen romain Paul devient le grand propagateur du christianisme. Paul détache définitivement le christianisme du judaïsme pour en faire une religion universelle.
 Il se rend dans les synagogues pour convertir les communautés juives, puis s’adresse aux païens (Apôtre des Gentils). C’est sous son influence que le christianisme acquiert ses propres lettres de foi et connaît une diffusion considérable.

La diffusion et l’organisation du christianisme

A partir du IIe siècle, les habitants de l’Empire romain se détachent de plus en plus de la religion officielle. Ils s’interrogent sur la création du monde, sur la présence de l’homme sur Terre, sur son destin après la mort. Or la religion chrétienne apporte toute une série de réponse à ces questions.

Face aux nombres de plus en plus importants de fidèles, l’Église doit s’organiser. Dans chaque cité, l’assemblée des fidèles élit un évêque, assisté de anciens ( du grec presbyte, ) et de diacres (qui s’occupent des pauvres).

La vie de l’Église primitive est d’une grande simplicité. Les fidèles se réunissent dans la maison de l’un d’entre eux. On y accueille les nouveaux convertis en les baptisant. On y pratique un repas fraternel au cours duquel on pratique la cérémonie de (la sainte cène).
On y pratique l’étude de la Bible et la prière. La communauté s’occupe tout particulièrement des pauvres. Les morts sont enterrés dans des cimetières souterrains, les catacombes.

 

               Le temps des persécutions (Ier - IVe siècle) ( 5 )


Craignant que les chrétiens soit un danger pour l’unité de l’empire, les empereurs romains déclenchent des persécutions contre les chrétiens.

Les empereurs et le christianisme. Les persécutions

L’implantation du christianisme dans l’Empire romain passe inaperçue. Ce n’est qu’à partir du règne de Néron (54-68), que l’opinion publique se dresse contre les chrétiens. On leur reproche de vivre en marge de la société et de célébrer des cérémonies mystérieuses.

De leur côté les empereurs leur reprochent de ne pas aimer les armes, de refuser de faire des sacrifices aux dieux, de ne pas pratiquer le culte impérial.

L’idée se répand donc que les chrétiens constituent un danger pour l’unité de l’Empire.

C’est en 64, qu’ont lieu les premières persécutions après l’incendie de Rome dont on accuse les chrétiens. Paul est décapité et Pierre est crucifié sur le mont Vatican.

Les persécutions s’étendent à l’ensemble de l’empire, en Asie mineure au IIe siècle, en 177 à Lyon.
Désormais, le fait d’appartenir à l’Église chrétienne est un délit puni de mort. A partir de 202 les conversions au christianisme sont interdites et les persécutions deviennent systématiques.


                       La vie des chrétiens au temps des persécutions


Les persécutions obligent les chrétiens à célébrer leur culte dans la clandestinité. A Rome, dans les catacombes.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces persécutions fortifient les chrétiens dans leur foi et entraînent de nouvelles conversions. En effet, le martyr (souffrances endurés pour témoigner de sa foi) apparaît comme la forme la plus haute de l’obéissance à Dieu, la sainteté de la foi chrétienne, donne la certitude du Paradis pour les victimes.
Le martyr apparaît comme une reproduction de la passion du Christ et le fait de subir la mort en apparence dans la joie constitue un exemple qui suscite de nouvelles conversions.

A la fin du IIIe siècle, une grande partie de la population urbaine de l’empire romain est devenue chrétienne.

Le triomphe du christianisme dans l’empire romain ( 6 )

Le tournant du IVe siècle

En 313, par l’Édit de tolérance de Milan, l’empereur Constantin met fin aux persécutions contre les chrétiens.

Désormais, l’Église bénéficie de la faveur des empereurs (argent, exemption d’impôts). Les lieux de culte se multiplient, Rome se couvre de basiliques ainsi que Constantinople, la nouvelle capitale de l’Empire depuis 330. Sur son lit de mort, Constantin qui n’a jamais été un chrétien est baptisé par un moine qui dit l‘avoir converti.

En 391, sous le règne de Théodose, une partie du christianisme (l’Église Catholique Romaine) devient religion d’État à gestion monarchique.

Le paganisme est interdit et ses temples fermés ou détruits. A son tour, le paganisme devient un délit puni de mort. Des chrétiens accèdent aux plus hautes fonctions impériales.
C’est l’époque où le christianisme pénètre fortement dans les campagnes.

L’empereur, personnage déjà sacré et honoré de longue date, est désormais considéré comme l’image de Dieu sur Terre, responsable devant lui du salut de ses sujets et chargé d’étendre à toute l’humanité la religion chrétienne. Cette prérogative deviendra pus tard celle des’ ’Pappas’’ (papa en grec) puis appelles Pape.


                                   L’organisation et la puissance de l’Église


Les évêques des grandes cités de l’empire (Antioche, Alexandrie, Constantinople) prennent plus d’importances que les autres et celui de Rome, successeur de Saint Pierre, revendique le titre de chef de l’Église, et le Pape est désormais considéré: infaible comme l’empereur, l’image, le représentant de Dieu sur Terre .

L’Église de la fin du IVe siècle est très riches des dons consentis par les empereurs ou par de riches convertis qui lui donnent leurs biens. L’Église possèdent donc des terres immenses et des sommes d’argent considérables.
Elle s’en sert pour construire des très nombreux monuments, mais aussi pour aider les pauvres (constructions d’hôpitaux, d’asiles, distribution de secours).

Très puissante, l’Église n’hésite pas à s’opposer au pouvoir : Ambroise, évêque de Milan, interdit l’entrée de l’Église à l’empereur Théodose pour les fautes qu’il avait commises (massacre de 7000 personnes à Aquilée en 388).

 

L’Église Catholique Romaine assimile les pratiques païennes ( 7 )


Si le christianisme s’est bien implanté dans les villes, les campagnes, surtout en Occident, restent attachées au paganisme. La christianisation des campagnes se fait donc par la force. La multiplication du culte des martyrs (saints) et le culte des reliques doit être interprétées comme une assimilation des veilles croyances et du caractère magique de certains objets.

De leur côté, les intellectuels réfléchissent sur le sens des croyances chrétiennes et leur interprétation donnent lieu à de vives querelles. Les schismes (division au sein de l’Église) se développent. Plus graves sont les querelles sur la nature du Christ et du Saint Esprit qui entraînent le développement des hérésies (doctrines qui remettent en cause les fondements mêmes de la foi chrétienne).

L’empereur Constantin (bien que étant païen) et ses successeurs interviennent pour trancher les querelles survenues dans l’Église. En 325, le concile (réunion des responsables de l’Église) de Nicée, en Asie Mineure, condamne les hérésies et fixe les croyances chrétiennes

Cette Église riche et puissante ne correspond plus aux aspirations de ceux qui, par le sacrifice et souvent le martyr, voulaient atteindre, par l’obéissance à Dieu, le salut. Aussi voit-on des fidèles fuir le monde pour servir dans la pauvreté et l’isolement. Les uns vivent seuls et isolés de tous, ce sont les ermites.
Les autres se regroupent en communautés qui obéissent à des règles très rigoureuses, partageant leur temps entre travail, étude et prière, ce sont les moines qui contribuent à de nombreuses conversions dans les campagnes.

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 15:29

 

Ils se distinguaient par la foi en Jésus comme Messie, Fils de Dieu, mort et ressuscité, élevé au ciel et « fait Seigneur et Christ ». (Actes, II,36).

Ils exigeaient le repentir et la conversion pour avoir la rémission des péchés, en attendant le Salut, « le rétablissement de toutes choses » (Actes, III, 21). Les Judéo- chrétiens gardaient l’enseignement des Apôtres dont, l’objet principal était la messianité de Jésus.

Convaincus qu’ils formaient la portion du peuple choisi destiné à hériter du royaume à venir, ils sentaient la nécessité d’observer scrupuleusement la Loi de Dieu. Jésus n’avait-il pas dit : « Si votre justice ne surpasse pas celle des pharisiens et des scribes, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » (Math, V,19).
Aussi ne leur venait-t-il pas à l’esprit que la Loi pût être abolie ou cesser d’être obligatoire.

Les 1ers convertis à Jérusalem étaient tous Juifs. Groupés autour des 12, ils furent considéré comme une secte à l’intérieur du Judaïsme. Ils fréquentaient le Temple, célébraient les fêtes, observaient le Sabbat et les jeûnes, faisaient circoncire leurs enfants.

Ils se regardaient comme des « frères » et mettaient leur bien en commun. On entrait dans la communauté Judéo-chrétienne par Le Baptême. C’était pour eux une initiation : Chacun devait se repentir et être baptisé « au nom de Jésus -Christ », pour obtenir le pardon des péchés et recevoir le St. Esprit (Actes,II,38).

Ils fréquentaient quand même la synagogue pour entendre lire et expliquer la Loi. Ils avaient cependant leurs réunions et leur vie religieuse propres. S’assemblant dans les maisons privées, « ils persévéraient dans la doctrine des Apôtres et dans l’union dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes -II, 42).

Le repas en commun était suivi de la célébration de la Sainte Cène. La Communion trouvait son expression dans les repas pris en commun.

Les néophytes recevaient le baptême et, le Saint-Esprit était donné généralement par l’imposition des mains des Apôtres. Poussés par l’Esprit, les Apôtres et aussi les fidèles tous prêchaient avec assurance au nom de Jésus (Actes, IV,31).

Ils enseignaient dans le Temple et dans les maisons. Les autorités juives, prêtres et sadducéens, plutôt que les pharisiens en prirent ombrage et leur suscitèrent de l’opposition.

Car, les Apôtres en prêchant un Messie donnaient l’impression d’agitateurs politiques provoquant des attroupements.

L’aspect politique de l’affaire préoccupait les sadducéens plutôt que l’aspect religieux.

HEBREUX ET HELLENISTES ( 9 )

Malgré le sentiment de fraternité qui animait les premiers fidèles, la communauté Judéo-chrétienne de Jérusalem se composa dés l’origine de 2 éléments nettement différenciés :

Les Hébreux et Les Hellénistes

Les hébreux étaient les Juifs originaires de Jérusalem ou de la Palestine parlant araméen et stricts observateurs de la Loi. Les Hellénistes étaient les juifs de la Diaspora. A Jérusalem, il y en avait un grand nombre de toutes les parties du monde romain. Ils y avaient leur synagogue et parlaient le grec (ils étaient de langue et d’éducation grecques).
De très bonne heure si ce n’est dés le commencement, des juifs hellénistes s’adjoignirent à la communauté des « Galiléens ». Les hellénistes n’avaient point tous, tendance à abandonner la Loi (comme ou l’a prétendu) Mais ils la comprenaient d’une façon plus humaine, plus universaliste et plus morale. Ils n’avaient pas au même degré, la haine de l’étranger.

Le dissentiment qui éclata entre les hébreux et les hellénistes n’était point dû uniquement à la diversité de la langue ou d’éducation. Le Judaïsme hellénistique était regardé par les hébreux comme un Judaïsme inférieur.

Ainsi les préjugés traditionnels pouvaient se faire sentir même chez les chrétiens et expliquer dans une certaine mesure les incidents qui donnèrent lieu à l’institution des diacres (Actes, VI, 159).

A en juger par leurs noms, les diacres semblent avoir été des juifs hellénistes. La fonction assignée aux 7 n’était pas du tout identique à celle des diacres dans la deuxième moitié du 1er siècle.

Etienne et Philippe, les seuls dont nous sachions quelque chose, avaient un rôle beaucoup plus important que celui « des diacres » dans les épîtres pastorales. Ces ministres de la 1ère heure avaient cependant une fonction religieuse, ils étaient remplis de l’Esprit Saint, et de la Sagesse. St. Etienne fut lapidé parce que son discours adressé aux Juifs représentait la tendance Judéo-chrétienne hellénistique celle qui animera dans la suite les propagateurs de la foi.

Il leur reprochait de n’avoir point compris la notion d’un culte spirituel et universel et de rester attachés au particularisme et au formalisme légal. Les hellénistes furent dispersés par la persécution qui suivit la mort de St. Etienne.
Ainsi, ce furent les hellénistes qui répandirent la foi dans la Judée, la Samarie et jusqu’en Phénicie dans l’île de chypre et à Antioche. Moins formalistes à l’égard de la loi que les hébreux de Jérusalem, plus aptes qu’eux à comprendre la religion « en esprit et en vérité », ils étaient qualifiés pour être des agents de l’expansion chrétienne auprès des Juifs de la Diaspora et surtout auprès des Grecs.
Entre les deux tendances se place Barnabé, converti de la première heure, l’ami et le compagnon de St. Paul, très considéré dans l’Église de Jérusalem, où il avait séjourné longtemps, il apparaîtra comme le principal personnage de l’Église d’Antioche et jouera un rôle important dans l’Église Judéo-chrétienne.
Il introduira St. Paul dans l’Église mère et calmera les appréhensions des chrétiens de Jérusalem. Il servira à diverses reprises comme de trait d’union entre les deux Églises.

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 15:25

                             L’EXPANSION JUDEO-CHRETIENNE : ( 10 )

 


A Jérusalem, la 1ère expansion chrétienne s’était faite par l’apostolat des 12 et des premiers disciples.

A Damas où la colonie juive était très importante, la foi chrétienne pénétra de très bonne heure - Ananias était sans doute un converti de la 1ère heure.

A Samarie, Philippe l’un des 7 annonça l’Évangile. Les Juifs les haïssaient et les méprisaient.

Le cas de St. Paul, Juif hébreu, admis dans l’Église par Ananias, ne souleva aucune question de principe. Il provoqua un sentiment de surprise et de crainte: A Damas, il fallut un ordre divin pour qu’Ananias se décidât à l’admettre, et à Jérusalem, ce fut sur l’intervention de Barnabé, qu’il put prendre contact avec les disciples.

L’ENTREE DE PAIENS DANS L’EGLISE :

Le centurion Corneille fut la 1ère recrue faite chez les païens. L’Église de Jérusalem des Judéo-chrétiens reconnaissait que les païens pouvaient être admis à la foi sans passer par le Judaïsme. Les Judéo-chrétiens tout en admettant la légitimité de la conversion des païens, restaient strictement attachés à la loi. Même convertis, les Juifs de Jérusalem n’avaient point abandonné la conscience de leur supériorité comme peuple choisi et la foi au Messie Jésus leur semblait inséparable de la pratique intégrale de la Loi.

Les hellénistes chassés de Jérusalem affluèrent à Antioche - L’Église s’y développa composée d’éléments divers, grecs d’origine et Juifs parlant grec, et elle devint ainsi particulièrement apte à jouer un rôle dans la diffusion du Christianisme.
Il y eut donc d’assez bonne heure à Antioche une communauté Chrétienne composée, si ce n’est uniquement, du moins en grande partie de gentils incirconcis avec lesquels les Judéo-chrétiens stricts observateurs de la loi ne pouvaient fraterniser.

L’Église d’Antioche devint bientôt la 1ère Église de la gentilité et le centre le plus important de l’expansion chrétienne. Envoyé par les Judéo-chrétiens de Jérusalem. Barnabé alla à Antioche constata la grâce de Dieu et comprit qu’il fallait faire d’Antioche un centre missionnaire. Il alla à Tarse pour prendre Paul avec lui. Ce fut à Antioche que l’Apôtre partit pour ses missions et que l’Évangile se répandit dans le monde romain.

Ainsi, l’Église Primitive tout en gardant son unité se divisa en 2 fractions :

Celle de Jérusalem plus formaliste plus attachée à la lettre de la loi et aux prérogatives d’Israël.

Celle d’Antioche, plus accessible à l’idée universelle et plus accueillante aux païens.

Deux problèmes se posaient :

1- Allait-on admettre les païens à un rang d’égalité avec les juifs ? Faillait-il leur imposer la circoncision et la loi ?

2- Les Judéo-chrétiens devaient-ils observer strictement la loi dans leur relation avec les païens convertis surtout dans les repas de la communauté ? La 1ère question malgré l’attitude de Pierre vis-à-vis du centurion converti, a quand même donné lieu à un grave conflit aboutissant à la crise des Judaïsants.

La 2ème a causé divers incidents dont ceux d’Antioche (Gal, 11,11 sq) et de Jérusalem - (Act, XXI, 20-24) sont les plus caractéristiques.

D’ailleurs, Jésus ne s’était prononcé sur aucune de ces deux questions. Il avait bien laissé entendre que les païens devaient faire partie de la foi nouvelle et non plus au Judaïsme universel. Il avait donné aux apôtres la mission d’instruire « tous les peuples ». Il avait aussi condamné le formalisme des pharisiens et donné à la loi un sens et un esprit nouveau.

 

                                              LES JUDAISANTS : ( 11 )


Au cours d’une première mission, Paul et Barnabé avaient converti des multitudes de païens sans leur imposer la loi. Les chrétiens d’Antioche ne font aucune objection. Ils semblent trouver la chose toute naturelle. Également en Phénicie et à Samarie. Il n’en fut pas de même à Jérusalem. Il y avait dans l’Église- mère plus d’un chrétien qui n’avait pas approuvé sans réserve la conduite de Pierre baptisant Corneille sans lui imposer la loi. Ceux qu’animait l’esprit pharisien estimèrent que le moment était venu d’agir : Pour eux l’œuvre de Paul et de Barnabé était une erreur qu’il fallait combattre. On devait imposer aux gentils la loi et la circoncision. Telle était la thèse des « Judaïsants », les ennemis acharnés de l’apôtre. Quelques-uns se trouvaient à Antioche et à Jérusalem.

A Jérusalem, « quelques-uns de la secte pharisienne, qui avaient cru » tiennent le même langage que les Judaïsants d’Antioche. St. Paul, les désignera dans l’Épître aux Galates (11,4) sous le nom de « faux frères intrus, qui s’étaient glissés pour épier la liberté » qu’il avait dans le Christ Jésus.

Il fut convenu par la suite que Jacques, Céphas et Jean prêcheraient aux circoncis, Barnabé et Paul aux Païens (Gal 11, 9). St. Pierre dans une assemblée générale, fit allusion au centurion Corneille et sa famille et ne voulut pas qu’on imposât aux converti issus des croyances païenne le joug de la loi.

Enfin Jacques, lui aussi, admit la légitimité de la conversion des païens. Il demanda seulement qu’ils aient à s’abstenir « des souillures des idoles, de la fornication, de la viande étouffée et du sang ». C’était une concession aux Judéo-chrétiens. Ces interdits représentaient l’esprit de la loi qu’ils avaient coutume d’entendre lire dans les synagogues.

Malgré ces restrictions, la thèse de St. Paul triomphait. Tite païens converti, ne fut point forcé d’être circoncis. Voyant la partie perdue, les Judaïsants avaient dû exiger au moins cette concession et même un bon nombre de Judéo-chrétiens « Loin de nous soumettre à eux, déclare St. Paul, nous ne leur cédâmes pas un instant » (Gal 11, 5). Ainsi, leur défaite était complète : La réunion des apôtres et de l’Église de Jérusalem avait sanctionné l’évangile paulinien du salut des païens sans la loi. L’égalité des Juifs et des païens devant la grâce du salut avait été reconnue et du discours de Pierre l’on pouvait même conclure à l’inutilité de la loi pour tous les chrétiens. Mais quand même les Judéo-chrétiens se sentaient tenus de l’observance de la loi car elle représentait à leurs yeux la volonté de Dieu et fait partie des prérogatives d’Israël.

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