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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:30
Avec les Natoufiens du Mont Carmel (Israël), qui vécurent 10.000 ans avant JC, nous découvrons le plus ancien ami de l'homme : le chien. C'est le premier exemple de domestication animale... Les hommes du Mésolithique ont attendu trois mille ans avant de domestiquer un nouvel animal : la chèvre !

Au cours du demi -millénaire suivant (10.000 à 9.500 avant JC), dans la même région, les Khiamiens multiplient les représentations de femmes. Il s'agit de figurines en calcaire assimilables à une déesse Mère. Elles cohabitent avec des représentations de taureaux, le taureau étant le symbole de la force virile et indomptable.

Les cultes de la déesse Mère et du taureau se diffusent de concert... de même que la vénération des crânes.

Premiers semis

Après qu'ils aient commencé à se grouper dans des villages permanents, les hommes ont commencé à pratiquer l'agriculture. Les archéologues ont repéré les premiers signes d'une domestication des céréales chez les Khiamiens de l'oasis de Damas.

De tous temps, les hommes avaient observé qu'une graine tombée dans le sol générait une nouvelle plante mais ils n'avaient pas exploité cette observation. Cette fois, les villageois prennent l'initiative de récolter des graines et de les semer sur place ou à proximité de leurs habitations.

C'est le début de l'agriculture. Les origines de ce changement ne sont pas complètement élucidées mais le préhistorien Jacques Cauvin peut toutefois affirmer que «le passage à l'agriculture n'est pas, à ses débuts, une réponse à un état de pénurie»

Plantes sauvages, plantes cultivées

Le tournant agricole se repère à la modification des caractères génétiques des restes végétaux qu'ont retrouvés et analysés les archéologues.

Les céréales sauvages ont des graines qui, à leur maturité, s'envolent d'elles-mêmes au premier souffle de vent. C'est la condition de leur reproduction. Or, les hommes, quand ils récoltent les graines mûres en vue de leur consommation ou d'un semis volontaire, prennent, par la force des choses, les graines qui sont restées attachées à l'épi du fait d'une mutation génétique rare.

C'est ainsi que les céréales mutantes caractérisées par un rachis solide (le rachis désigne la fixation de la graine à l'épis) tendent à se multiplier dans les zones cultivées, au détriment des céréales ordinaires. C'est à ce phénomène que les archéologues reconnaissent l'existence de pratiques agricoles.
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