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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 16:04

En ce qui concerne la question de l’authenticité paulinienne de l’Épître aux Colossiens, nous renvoyons le lecteur au commentaire de Daniel FURTER, Les Épîtres de Paul aux Colossiens et à Philémon, Vaux-sur-Seine, Edifac, 1987, p. 20-30. Voir aussi l’ouvrage d’Alfred kuen,   Les Lettres de Paul, Saint-Légier, Emmaüs, 1989, p. 289-304.

Daniel FURTER, op.cit., p. 27 s., n’exclut pas l’hypothèse selon laquelle Timothée aurait été le corédacteur de l’Épître aux Colossiens.

Tychique devait également, au cours de cette même expédition, livrer l’épître destinée aux Éphésiens (cf. Ep 6:21). Quant à l’esclave Onésime, il devait, sur ordre de Paul, retourner auprès de Philémon, son maître, et lui remettre en mains propres le billet que l’apôtre avait écrit pour ce dernier (cf. Phm 1.12, 21). Voir Daniel FURTER, op.cit., p. 37.

Le Méandre, appelé aujourd’hui le Menderes, est un fleuve de la Turquie d’Asie, qui rejoint la mer Egée. Il mesure 450 km de long.

La Phrygie était autrefois une province vaste et importante de l’Asie Mineure. À l’époque néo-testamentaire, le mot Phrygie n’était plus un nom de province, mais une appellation locale. Paul traversa la Phrygie lors des 2e et 3e voyages missionnaires. Voir, à ce sujet, Le Nouveau dictionnaire biblique, Saint -Légier, Emmaüs, 1992, p. 1026.

On appelait aussi cette route «La grande voie commerciale allant de l’Ouest à l’Est» (Nouveau dictionnaire biblique, op.cit., p. 270 [sous la rubrique Colosses]).

Daniel FURTER, op.cit., p. 16, explique les raisons de cette industrie florissante : «Sur le sol fertile de la région poussaient de bons pâturages. Les troupeaux de moutons fournissaient une toison de haute qualité, matière première d’une industrie lucrative : la fabrication de laines teintes. Les propriétés chimiques de l’eau permettaient de produire des teintures excellentes.».

Le Talmud se plaint que les Juifs se soient trop assimilés aux mœurs environnantes : «Les vins et les bains de la Phrygie ont séparé les dix tribus d’Israël» (cité par Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 275). D’un autre côté, comme le signale Frédéric GODET, Introduction au Nouveau Testament : Les épîtres de Paul, Vol. 1, Neuchâtel, 1893, p. 492, cité par Alfred KUEN, ibid., «cette population nouvelle [la population juive], avec son caractère religieux si profondément marqué, n’avait pu manquer d’exercer une certaine influence sur l’esprit de ces contrées».

Daniel FURTER, op.cit., p. 17, confirme cependant que la ville a survécu, «puisqu’on trouve, dit-il, des monnaies à son nom au IIIe siècle». « Mais la population devait s’établir à quelques kilomètres au sud, dans la localité de Chonas, où se dressait une forteresse byzantine, et qui fut le siège d’un évêché. ».

Dans la mythologie grecque, Dionysos était le grand dieu de la Végétation et en particulier de la Vigne et du Vin. Il était le fils de Zeus et de Sémélé. On l’appelait aussi Bakkhos, nom que les Romains ont traduit par Bacchus. Le culte de Dionysos a contribué au développement de la tragédie et de l’art lyrique.

Commentary, 1950, p. 11, cité par Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 275. La mythologie considérait Cybèle non seulement comme la déesse phrygienne de la Fertilité, mais aussi comme «la grande-mère des dieux» (G. FINDLAY, op.cit., p. 11, cité par Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 275). Son culte, lié à celui d’Attis, s’était répandu (IIIe siècle av. J.-C.) dans le monde gréco-romain et comprenait des cérémonies initiatiques.

Daniel FURTER, op.cit., p. 16. Le Montanisme était un mouvement prophétique. Il a été fondé en Phrygie vers les années 170, par un chrétien du nom de Montanus, qui s’identifiait avec le Consolateur. L’influence et la popularité du Montanisme, cependant, n’ont été que de courte durée (environ une génération). Ce mouvement était une réaction violente non seulement contre le cléricalisme, mais aussi contre le gnosticisme et contre tout compromis avec la philosophie païenne. Plutôt extatiques, les Montanistes prétendaient recevoir directement de Dieu des révélations prophétiques. Ils se disaient spirituels par opposition aux psychiques de l’Église officielle. Ils étaient également de formidables ascètes et des rigoristes hors pair. Tertullien a été momentanément montaniste. Voir J.-M. NICOLE, Précis de l’histoire de l’Église, 6e édition, Nogent-sur-Marne, Institut Biblique de Nogent, 1996, p. 28. Voir aussi New Dictionary of Theology, édité par Sinclair B. FERGUSON, David F. WRIGHT et J. I. PACKER, Leicester, Inter Varsity Press, 1998, p. 444.

Daniel FURTER, op.cit., p. 18, s’émeut devant «la belle stratégie du Saint-Esprit» d’avoir établi Éphèse, «porte ouverte sur toute l’Anatolie occidentale», comme base missionnaire de l’apôtre.

Épaphras, Philémon et Archippe exerçaient un ministère.

Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 276. Peter T. O’BRIEN, op.cit., p. xxviii, qui suit ici de près C.F.D. Moule, avance quatre arguments en faveur d’une composition majoritairement païenne de l’Église de Colosse : 1) Cela est suggéré par Col 1.12, 21, 27, «où il est question de ceux [les païens] qui étaient autrefois à l’extérieur et qui ont été conduit à l’intérieur [du peuple de Dieu]», 2) il y a très peu d’allusions à l’Ancien Testament, 3) les vices mentionnés en Col 3.5-7 sont des péchés typiquement païens, et 4) il n’y a pratiquement aucune information en ce qui concerne la réconciliation entre les Juifs et les païens dans la congrégation.

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